7. le correspondant (Thomas brodie-sangster )

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J'étais en classe de première et je communiquais avec un correspondant anglais. Ça m'avait d'ailleurs vraiment apporté. Moi qui était mauvaise en anglais, j'avais maintenant un vocabulaire assez riche.

De son côté, Thomas, mon correspondant avait aussi amélioré son français.

Cela faisait maintenant six mois que l'ont échangé et nous étions devenu très proches bien que nous communiquions que par mail ou téléphone.

Un jour, nous avions décidé qu'il passerait la moitié des grandes vacances chez moi. Le deuxième mois, c'est moi qui irait chez lui.

J'étais anxieuse mais très heureuse de pouvoir enfin rencontrer ce beau blond.

Le jour J était enfin arrivé et je me trouvais à l'aéroport en train d'attendre impatiemment Thomas. Je savais qu'il était très mignon d'après ses photos mais j'étais loin de me douter qu'il était aussi beau. En effet, j'aperçus une tête blonde tout prêt de moi. Je me ruais vers lui mais restais figée une fois devant Thomas.

Je me sentais rougir et ne savais quoi faire. La pression retomba lorsqu'il me prit dans ses bras.

Il s'éloigna quelques secondes après et annonça avec un accent adorable :

- Je suis vraiment content de te rencontrer.

- Moi aussi, répondis-je le sourire jusqu'aux oreilles.

Nous avions bien discuté durant le trajet et je me sentais encore plus proche de lui. Toutefois, ça me faisait bizarre de le voir devant moi, en cher et en os.

Une fois arrivé, je lui avais fait visiter la maison, je l'avais présenté à ma famille et je l'avais aidé à s'installer.

J'étais étrangement à l'aise avec lui, moi qui était d'habitude si timide avec les gens et particulièrement avec les garçons.

La soirée s'écoulait lentement et nous la passions devant un bon film en mangeant des pizzas. Ce n'était pas très original mais ça nous convenait à tous les deux. De plus, ma famille était partie manger chez des amis.

Thomas avait insisté pour mettre un film d'horreur alors que je lui avais bien dit que j'étais une grande peureuse. Résultat, je finissais toujours la tête cachée dans le coussin.

Le beau blond en profita pour m'effrayer d'avantage ce qui ne me fit pas rire mais bouder.

- Tu es vraiment mignonne quand tu fais la tête, déclara-t-il avec son accent adorable.

Je devins instantanément rouge pivoine ce qui le fit rire.

Je ripostais alors et lui donnais un énorme coup d'oreillé sur la tête ce qui donna lieu à une bataille de polochon.

Lorsque nous nous calmions, je me rendis compte de notre proximité et me recullais brusquement.

- Que ce passe-t-il ? Me demanda-t-il inquiet.

- Rien.. on est en train de rater le film.

Les jours suivants, nous passions de bon moment Je lui faisais visiter les environs, et lui faisait découvrir des activités qu'il ne connaissait pas.

Nous nous trouvions en ce moment même, au bord de l'étang de ma famille. Il faisait beau mais je n'aimerais pas la nature. J' admirais le beau blond à mes côtés.

Mon coeur battait étrangement vite mais je savais pourquoi. Je savais bien que ce n'était plus de l'amitié que je ressentais pour Thomas. C'était bien plus mais il était hors de question que je lui avoue.

Je me decomposais soudainement lorsqu'il me surprit à l'admirer.

- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Je ne savais absolument pas quoi répondre et me sentais rougir. Instinctivement, je me mordillais la lèvre inférieur.

Thomas se mit alors à sourire. C'était à mon tour de l'interroger :

- Qu'est-ce qui te fait sourire comme ça ?

Il sourit de plus belle :

- Toi.

Je ne savais pas comment prendre cela mais ne pus m'apeusantir plus longtemps sur le problème puisque je vis Thomas s'approcher doucement de moi. Mes yeux divaguèrent vers ses lèvres et je ressentis ces fameux papillons lorsque Thomas posa délicatement ses lèvres sur les miennes en enroulant ses bras autour de ma taille afin de m'attirer vers lui. De mon côté, je m'accrochais à son cou et lui rendais volontiers le baiser.

À bout de souffle, nous nous éloignons mais ouvrons la bouche en même temps ce qui nous fit sourire :

- Je t'aime.

Je reposais mes lèvres sur les siennes et le serrais fort contre moi.

J'étais heureuse et même si je ne devais le voir que très peu et que nous devions communiquer par téléphone seulement je m'en moquais parce-que ce que nous vivions à cet instant était bien plus intense que ce que je pouvais ressentir avec n'importe quel autre garçon.

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