30. Troy Otto (fear the walking dead): Partie 3

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Après avoir rentré mon cheval, et le second qu'il avait trouvé je ne sais où, Troy me rejoignis tandis que j'étais assise dans le canapé.

- Arrêtes de bouder, me dit-il.

Je ne répondis pas alors il me tendit une bouteille.

- Ce petit cadeau devrait te faire changer d'avis.

Je ne répondit pas et bus à la bouteille puis lui tendis pour qu'il puisse boire à son tour. On bu chacun une gorgée tour à tour, en parlant de nos vie d'avant, mais on ne parlait pas des monstruosités qu'on avait faites tous les deux après l'arrivée du virus. Je pense qu'on avait, l'un comme l'autre, peur d'avoir fait pire que la personne en face. Ou peut être avions nous peur de décevoir la personne en face.

Mais peu à peu, l'alcool faisait son effet, et les remords s'évaporèrent. On riait, on était détendu, on était bien. J'avais ma tête posée sur son épaule, quand il dit subitement:

- Tu sais, j'ai jamais aimé personne avant toi. Mon père était alcoolique et violent, ma mère était malade, c'est moi qui me suis occupé d'elle et pourtant elle me détestait, et mon frère, mon frère il me prenait pour un fou.

- Je n'ai pas vécu avec mes parents... j'ai été adopté mais j'ai toujours eu du mal à trouver ma place au sein de ma famille. Ils m'ont donné tout l'amour qu'ils pouvaient, ils m'ont donné une seconde chance, et je les aimais,... mais ils ont été infectés, tous, et c'est moi qui a dût les tuer. Et je crois que je me suis tuée aussi quelque part.

En repensant à tout ça, en le disant à haute voix, je me mis à pleurer. Puis, il se produit quelque chose qui n'était pas arrivé depuis longtemps, je fis une crise de tétanie. Je me mis à pleurer, sans pouvoir m'arrêter, si bien que je ne pouvais plus respirer.

- Eh, eh, Marianne, calmes toi, ça va aller, me murmura-t-il en me caressant le dos comme il l'avait fait cette nuit.

Je me calmais peu à peu mais pleurais encore dans ses bras. J'avais la tête dans son cou quand j'arrêtais finalement. Je me redressais avant d'annoncer:

- Il va falloir que tu arrêtes de faire ça.

- De te prendre dans mes bras ?

Je hochais la tête.

- Mais pourquoi ?

- Parce que je m'y sens trop bien, et j'ai peur de ne plus pouvoir m'en passer. Quand il t'arrivera quelque chose je devrais me débrouiller toute seule.

- Il ne m'arrivera rien, je te l'ai déjà dit. Tu n'es plus seule, je ne t'abandonnerai pas. Et puis arrêtes de penser comme ça, répliqua-t-il avant de s'approcher plus près de moi et d'ajouter, ne te poses pas de question et profites de l'instant présent.

Cette soudaine proximité avait un drôle d'effet sur moi, ça me faisait peur, ça me gênait, mais d'un autre côté, je voulais qu'il se rapproche encore plus près. Comme si il lisait dans mes pensées, ses lèves se retrouvèrent à quelques centimètres des miennes et c'est moi qui brisa la distance.

Ce baiser me parut être la chose la plus merveilleuse que j'avais vécu depuis l'apocalypse. Et je pense que ça l'était réellement. C'était à la fois doux et brutal. Paradoxal hein ?

Je passais mes mains dans sa chevelure épaisse tandis que lui laisser glisser les siennes jusqu'à ma taille. Il m'attrapa par celle ci pour me rapprocher encore plus près, sans pour autant détacher ses lèvres des miennes.

Il s'éloigna finalement pour qu'on puisse reprendre nos souffles mais il garda tout de même cette proximité entre nous.

- Ça fait tellement de temps que je n'ai pas ressenti ça.

Il renoua le contact entre nos lèvres avant de s'éloigner de nouveau pour ajouter:

- Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas ressenti quelque chose.

- Tais toi, dis-je avant de le pousser contre le mur et de plaquer de nouveau mes lèvres contre les siennes.

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La question est... lemon ou pas lemon ? Dites moi !

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