30. Troy Otto (fear the walking dead): Partie 2

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Mon arme était pointée sur eux, ils s'approchaient de moi en grognant de façon inhumaine. Mais je n'arrivais pas à appuyer sur la gâchette. Je ne voulais pas, je ne pouvais pas.

- Maman, papa,... ne m'obligez pas à faire ça.

Ils s'approchaient encore plus de moi. Il fallait que je face quelque chose, sinon ça serait la fin. Je fermais les yeux. Mais alors que j'étais sur le point de les laisser me dévorer, j'entendis la voix de ma mère dans mon esprit. C'était ses paroles dont je me souvenais :

- Marianne, promet moi que quoi qu'il puisse nous arriver, tu survivras, même sans nous. Promets moi que si il le faut, tu feras le nécessaire pour nous.

- C'est promis maman.

J'ouvris les yeux, pointais de nouveau mon arme, détournais les yeux, et le coup partit.


Je me réveillais en sursaut et en hurlant à plein poumon ce qui réveilla aussi Troy. Celui ci me prit dans ses bras en me caressant le dos et en me murmurant :

- Ça va aller, je suis là, ça va aller.

Le lendemain, je me réveillais seule dans ce grand lit. Je me levai alors subitement. Instinctivement, l'idée que Troy puisse être parti avec mon cheval et tout ce que j'avais, me vint à l'esprit.

Je me rendis très vite dans chacune des pièces de ma petite maison mais aucune trace de lui. Je me dirigeais vers la dernière salle que je n'avais pas fouillée, la salle de bain. Je poussais la porte mais restais sur place en voyant Troy, torse nu, le torse et les cheveux humides. Je fis mine de rester de marbre et m'exclamais:

- Je croyais que tu t'étais barré.

Il fit un pas vers moi et me regarda dans les yeux ce qui, je l'avoue, me perturba un peu.

- Pourquoi je ferai ça ?

- Pourquoi tu ne lui ferai pas ? Demandais-je.

- Je suis bien ici, dit-il avant d'ajouter, avec toi.

Je  fis mine de lever les yeux au ciel:

- Tu dis ça à toutes les filles ?

- Non seulement celles qui me sauvent la vie lors d'une apocalypse zombie.

Je laissais échapper un rire puis je lâchais:

- Habilles toi.

Alors que je préparai le petit dej', il me rejoint dans la cuisine. Je ne l'entendis pas arriver. Je sursautais lorsqu'il se plaça derrière moi et soufflait dans mon oreille:

- Tu nous prépares quoi de bon ?

Je me retournais et lui tapais l'épaule.

- T'es malade, j'aurai pu te tuer!

- Pourquoi tu l'aurai fait ?

- Tu aurais pu être un macabé.

- Tu trouves que je ressemble à un zombie ?

- Non, ils sont beaucoup plus attirants que toi.

- Je veux bien l'avouer. Ils ont une très belle peau et sentent magnifiquement bon. Et ils ont un de ces sourires, je n'ai jamais vu des dents aussi blanches.

Il avait au moins le don de me faire rire. On mangea ensuite dans une ambiance détendu.

- Je vais devoir partir en réappro Troy.

- Mais je viens avec toi hein ?

- Je n'ai qu'un seul cheval et qu'une seule charrette, il me faut de la place si je trouve de la nourriture, de l'eau, des médocs ou autre chose intéressante.

- On n'a qu'à monter à deux sur ton cheval ?

- Troy...

- Je ne veux pas que tu y ailles seule.

- Pourquoi ?

- Je ne veux pas que tu te fasses tuer.

- Mon cheval ne tiendra pas avec nous deux sur son dos en plus de la charrette à tirer.

- Dans ce cas c'est moi qui y va.

- Troy..

- Tu m'as sauvé la vie, laisses moi me rendre utile.

- Ok mais tu fais le plus vite possible et tu prends les armes et un talkie'.

Une heure plus tard, il était parti. Et quatre heure plus tard, toujours pas revenu. La ville la plus proche n'était qu'à 30 minutes à cheval, il aurait déjà dût être rentré.

Alors que je m'apprêtais à partir à sa recherche à pied, j'aperçus une silhouette au loin. Deux chevaux dont l'un tiré une charrette.

Une fois devant la grille je le reconnu et accourus vers lui. Il descendit du cheval.

- Espèce de crétin ! J'ai cru que...

- Que je m'étais barré avec tes armes et ton cheval ?

- Non ! Que tu t'étais fait bouffer !

- Je suis pas à leur goût apparemment .

- Arrêtes de dire des conneries !

Trop énervée, je rentrais dans la maison et le laissais là.


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