27. mon crush, Thomas brodie-sangster

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Hey, je reviens après une longue pause avec un imagine que j'avais en stock et comme il est déjà très long je vais le couper en 2 ou 3 afin de faire une courte histoire. Voici la première partie ;)

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Ses lèvres, ses fines lèvres qui m'attiraient tant. Ses yeux marrons dans lesquels je me perdais sans cesse.
Ses mèches rebelles lui retombant sur le front.

- T/P ! Quand tu auras fini de rêver au prince charmant tu pourras écrire se que je dicte, me rappella à l'ordre le professeur.

Je baissais les yeux vers mon cahier sentant le rouge poindre sur mes joues, puis m'executai.

Je n'avais pas pu m'empêcher de le regarder, encore une fois. Pourtant ce n'était pas faute d'essayer. Mais j'étais irrésistiblement attirée par ce garçon de ma classe : Thomas Sangster.

On était dans la même classe depuis deux ans et je trouvais que c'était un garçon génial. Souriant, amical, il avait toujours la joie de vivre et ne se prenais pas la tête pour des choses puériles. Autrement dit tout le contraire de moi...
C'est peut être ça qui m'attirait tant chez lui, le fait qu'il me complétait. Oui j'avoue que ça peut paraître fleur bleue, je ne suis pourtant pas le genre de fille croyant à l'amour avec un grand A étant donné les mauvaises expériences que j'ai eu. Mais pourtant, j'avais cet impression qu'il était fait pour moi.
J'avais pourtant essayer de l'oublier, de tourner la page en me rendant compte que je m'attachais un peu trop à lui. Je savais qu'il ne pouvait strictement rien y avoir entre nous.
Mais visiblement m'éloigner n'était pas la bonne solution.

Une fois de plus, je ne me concentrai plus sur le cour. J'avais beau essayer, mes pensées me ramenaient inlassablement à lui et mes yeux aussi. Tout me ramenait à lui et je détestais ça. Je détestais être dépendante des gens et c'était ce qui était en train de se passer.

La sonnerie retentie enfin à mon plus grand soulagement. Je rassemblai donc mes affaires et les mis dans mon  sac avant de sortir de la salle pour me rendre à mon casier. Une fois devant ce dernier, j'y rangai mes affaires avant de le refermer pour laisser apparaître Thomas, qui était appuyé sur le casier d'à côté.

- T/P ?

Je pris sur moi pour rester muette et  tourner les talons. Ça pouvait paraître immature mais c'était le mieux à faire pour pouvoir tourner la page et l'oublier. Dans 6 mois je ne le verrai plus de toutes façons. D'accord, 6 mois dans ces conditions ça n'était pas l'idéal mais c'était la seule solution.

Thomas me rattrapa rapidement et me stoppa :

- Bon T/P ! Tu vas continuer encore longtemps comme ça ?!

Je me tournai vers lui en croisant mes bras contre ma poitrine avant de le foudroyer du regard sans piper mot.

- Tu peux au moins me dire ce que j'ai fait pour que tu m'en veuilles autant ? Me demanda-t-il.

Il parraissait légèrement attristé, légèrement. Non je me faisais sûrement des films. En tout cas ça avait suffit pour que je baisse les yeux en soupirant :

- Tu n'as rien fait...

- Pourquoi t'es aussi froide avec moi alors ?

- C'est pas toi le problème...

- Te fous pas de moi, t'es pas comme ça avec les autres !

- C'est pas ce que je veux dire, le problème vient de moi...

- Dis moi alors, je ne peux pas deviner.

- C'est pas important, lâchai-je avant de prendre la fuite.

J'assistai à mes cours suivants sans grande attention et je voyais du coin de l'oeil que Thomas me lançait quelques regards que je ne saurai déchiffrer.
Néanmoins il ne m'interrogea pas d'avantage ce jour là, ni le lendemain, pas plus que les jours qui suivirent. Je pense qu'au fond de moi j'étais blessée mais je ne pouvais pas le lui reprocher. J'étais très compliquée et je comprenais tout à fait qu'il ne veuille pas se prendre la tête avec cette histoire. J'espérais juste qu'il tienne un minimum à moi pour essayer d'arranger les choses, pour essayer de me retenir.

Un soir, alors que je me tournai et retournai dans mon lit cherchant désespérément à trouver le sommeil, comme très souvent en ce moment, j'attrapai subitement mon téléphone pour lui envoyer un message. Dans ce message je lui expliquais que je ne pouvais plus rester en froid avec lui comme ça, que ça me faisais de la peine et que je voulais lui parler seul à seul afin  de lui expliquer certaines choses.
Malgré l'heure tardives il me répondit qu'il était d'accord et qu'il pensait que c'était une bonne idée.

Après ça je trouvais facilement le sommeil mais comme toujours c'est de lui dont je rêvais. Et comme toujours je me réveillai d'humeur maussade en pensant que jamais ce rêve ne se réaliserait.

D'autres jours s'écoulèrent et on s'approchait de plus en plus des vacances. J'estimais que c'était le bon moment pour lui parler, comme ça si jamais ça dérapait il y aurai les vacances pour que ça se tasse.

Je l'attendais à l'extérieur du bâtiment où nous avions eu cours afin d'avoir cette discussion que je redoutais tant.
Je ne tenai pas en place et mon ventre était noué par le stress. Ce stress s'accentua lorsqu'il se dirigea vers moi.

- Tu sais que tu me stresses, annonça-t-il en riant nerveusement.

-J'ai plus de raisons de stresser à mon avis, déclarais-je en l'imitant.

Il ne répondit pas, attendant que je me lance.

- Bon... déjà je te demande juste de ne pas te moquer, j'ai pas l'habitude de ce genre de chose, je te demande aussi de ne pas le dire à tout le monde..

- Tu sais bien  que je ne suis pas comme ça.

- Je sais et je te fais confiance, j'espère que je ne le regretterai pas...

- Je te dis que je ferai pas le con... tu me fais peur là..

- Bon... écoutes, j'espère que tu m'en voudras pas trop... Voilà, si je me suis devenue aussi froide avec toi c'est parce-que je me suis rendue compte que je m'étais un peu trop attachée à toi. Je pensais que c'était la meilleure solution pour pas souffrir étant donné les mauvaises expériences que j'ai eu et puis étant certaine qu'il pouvait rien se passer je voyais pas ce que je pouvais faire d'autre seulement je me rends compte que ça me fais encore plus de mal...

J'avais débiter tout ça d'une traite en essayant de le regarder dans les yeux comme si ça pouvait m'aider à lire dans ses pensées. Mais j'étais fière de moi, je n'avais pas rougis, je n'avais pas bafouillé, j'avais été jusqu'au bout. Toutefois le noeuds à l'intérieur de mon ventre était encore présent.

Thomas n'eut aucune réaction dans un premier temps puis ses lèvres s'étirèrent dans un sourire. Je l'interrogeais du regard, m'attendant au pire.

- Ça me fait plaisir !

Je le regardai bouche bée avant de rire nerveusement :

- Ça te fais plaisir ? Je pensais plutôt que ça allait te saouler...

- Non je t'assure, je sais pas comment t'expliquer ça mais je suis content.

Mon ventre se denoua doucement et le poid qui pesait sur mes épaules depuis des mois disparu. Je me sentais soulagé mais j'étais un peu perdue à vrai dire.
Je ne savais pas trop quoi dire mais il était certain qu'il nous fallait du temps à tout les deux pour réfléchir.
J'espérais juste qu'il n'allait pas s'éloigner après ça même si j'étais certaine que plus rien ne serrait comme avant. On ne pouvait pas juste faire comme si de rien était.

Le soir, je m'endormis paisiblement ce qui ne m'étais pas arrivé depuis longtemps.

Imagines...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant