Arcalon, une légende est née [Pause]

Chapitre 17

Bonjour tout le monde, j'espère que vous passez de bonnes vacances :) Juste un petit mot pour prévenir qu'il y aura une scène un peu "osée", elle sera mise en évidence par des /!\ si vous voulez l'éviter. :)

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Eileen et Célestine. Célestine et Eileen.
J'ai beau me dire ces deux prénoms de toutes les manières, je n'arrive pas à réaliser ce que j'ai vu. Je n'arrive pas à croire qu'elles.. Qu'elles... Hum.

Non, elles n'étaient pas nues, mais l'on serait resté quelques minutes de plus... Je crois que cela aurait été fait. Will m'a élégamment demandé de les contourner. Ce que je me suis empressée d'exécuter.

Nous sommes arrivés au manoir, le souffle un peu court d'avoir marché aussi vite. Je peux enfin relâcher mes muscles, normalement ici nous ne devrions plus trouver de couples enlacés. À moins qu'une orgie se soit organisée au sein du salon. Mais ça, ça serait vraiment de la malchance.

Observer un couple en plein ébats, c'est gênant. Quand on est avec son petit ami, c'est encore plus gênant. Mais alors quand la soeur du-dit petit ami est l'une des partenaires, c'est le summum de la gêne !

Entre quatre murs, j'ai retrouvé assez d'assurance pour prendre la parole.

- "T-tu savais ?" bredouillai-je en le regardant pour la première fois dans les yeux.
- "De quoi ?" demande-t-il.

Que je rêve de rouler une pelle à la reine d'Angleterre en bikini, voyons mais qu'elle question !

- "Si je savais qu'Eileen aimait les filles ou qu'elle était avec Célestine ?" me précise-t-il en voyant mon air dubitatif.
- "Et bien... les deux." répondis-je.
- "Et bien... aucun." me parodie-t-il. "J'avais des doutes en ce qui concerne la première proposition, mais tu sais combien Eileen est extravertie..." ironise-t-il, mais je sens qu'il est peiné que sa soeur ne lui confie pas ce genre de choses. "Pour la deuxième proposition, pour connaître un peu nos deux phénomènes, leur arrangement pourrait bien durer qu'une nuit." suppose-il.

Je ne pense pas, elles avaient l'air franchement motivées. Et mon instinct ne me trompe rarement sur ce genre de chose. C'était passionnel, j'ai du mal à croire que ça ne sera que passager. Et peut-être qu'elles s'aiment depuis longtemps.

À force de triturer mon esprit, j'ai réveillé mon don qui m'emmène, comme un bon exécutant, sur le souvenir qui a attiré mon attention.

***

Me voilà refoulée dans le passé. Célestine est assise sur le trottoir où je m'apprête à la rejoindre. Elle pleure. Je voudrais la séquence juste avant. En pistant sa peine et sa rage, j'arrive à remonter un peu plus loin, les scènes se déroulent comme lorsque l'on rembobine un film. Depuis quand je suis capable de faire ça moi ?

À l'intérieur de sa villa, je trouve Célestine en fâcheuse position. Un garçon lui hurle dessus en la retenant prisonnière contre un mur.

- "Dis moi vraiment qui je suis pour toi ! Une couverture ? Un pion ? Tu te sers de notre relation pour couvrir tes vraies attirances ? Ou pour la rendre jalouse et attiser ses désirs ?" cri-t-il en serrant un peu plus les poignets de Célestine.
- "Lâche-moi Bastian !" lui ordonne-t-elle en éludant ses questions.

Elle se débat vigoureusement mais ce Bastian semble avoir une forte poigne. Le garçon embrasse violemment Célestine qui détourne la tête, et, ni tenant plus, lui inflige un sacré coup dans l'entrejambe, avant de filer hors de la villa.

- "Je ne suis pas assez haut placé c'est ça ? Tu as échoué avec le garçon de Zeus donc tu te tournes vers la fille ?" ajoute-t-il avec un rire sarcastique en se tournant vers la sortie, me dévoilant son visage.