Paradise //Jack Gilinsky // FINI

Chapitre 27

Chapitre 27 :

Je me regardais dans le miroir. J'étais la réplique exacte de Scarlett Johansson dans Avengers. En moins sexy et moins belle bien-sûr. Mais j'avais le même style de combinaison en lycra noir. J'avais une ceinture qui enroulait ma taille, sur laquelle était placé un pistolet Beretta 92,  le pistolet le plus utilisé par l'armée en 2010. Il y avait un couteau de combat commander. La lame était en acier noir et mesurait 15,8 cm de long. Etui lui était en nylon et de couleur noir aussi. Dans ma botte était caché un couteau de défense noir aussi. La lame en acier mesurait 10,8 cm. Le manche était très fin, tout comme la lame elle-même. Il y avait quatre trous sur le manche. Il était plutôt beau je dois l'avouer. L'adrénaline montait en moi. Je me trouvais différente, et il y avait de quoi, il y a à peine un mois jamais je n'aurais pensé que je finirais dans le clan de mon père qui est censé être mort, mais qui ne l'est pas. Le stress à son tour montait en moi. Mes mains devenaient moites et je détestais cela. Des coups contre ma porte raisonnaient dans ma chambre, je vis le visage de Jack apparaître. Il me sourit et me pris dans ses bras. Il mit mes mains dans les siennes et me regardaient dans les yeux. Je fus rapidement mal à l'aise, comme au premier jour. Il lâcha un rire à peine audible. Je le questionna du regard et il me caressa la joue avec son pouce.

-Tu es toujours aussi mignonne qu'à notre rencontre. Tu rougis aux moindres compliments et tu es gêné dès que je te regarde dans les yeux. C'est pour toutes ses choses que je t'aime. Tu n'as pas changé ou tu n'es même pas devenue folle après tous ce que tu viens de vivre et d'apprendre. Je secoua la tête négativement, je trouvais qu'il abusait quelque peu. Ne secoue pas la tête Mae, moi je le serais devenu. Au début je te pensais fragile. Je ne pensais... Ne savais pas que tu serais si forte. Je suis étonné et fier de toi. Et encore plus du fait que je sois ton homme.

Je souris comme une idiote et me blottit dans ses bras. Je sentais son odeur dans mes narines. Elle m'ennivrais tout comme lui. J'en étais folle. Tout le monde dis qu'il nous manque quelque chose, que toute notre vie nous cherchons ce dont on a besoin pour combler ce vide en nous. Que nous nous sentons seule, désappointé, avide de tout bonheur. Et qu'un jour on trouve ce qu'il nous manquait. Ce qui nous ouvre les yeux sur qui on est vraiment. Certaines personnes les trouvent en faisant des enfants, d'autres dans un loisir, une passion. Moi, c'est lui. C'est ce garçon qui est arrivé en tant que mon nouveau voisin. Celui que je ne supportais pas mais qui m'a eu en quelque jour sous son charme. Je suis  irrémédiablement envouter par Jack Gilinski. L'arrivée discrète, et quand je dis ça c'est évidemment un euphémisme gargantuesque, de Jimmy me fis sortir de mes pensées.

-Oh les tourtereaux c'est bon là, on sait que vous vous aimez, que des oiseaux chante chaque matin à votre fenêtre en vous levant et patati et patata.

-Hé Jimmy ? Dis Jack en le regardant.

-Oui mon poussin ?

-Ferme-la.

-Owh... Tu viens de briser mon pauvre cœur ! Espèce de monstre !

***

Des courbatures et des crampes se faisaient ressentir le long de mes échines. Ma bouche devenait sèche et mes yeux me piquaient horriblement. Josh ne disait pas un mot. Ses yeux restaient statiques vers cette porte que nous surveillons depuis maintenant  plus d'une heure derrière quelques bribes d'arbustes. Personne n'était là. Je me demandais ce qu'on faisait ici. A croire que mon père a fait exprès de me mettre dans une sorte de « mission »  pareil, dans laquelle il ne se passe rien. On est bien loin de l'évangélisation du Christ. Quelle plaie. Le pauvre Josh qui devait se coltiner un fardeau tel que moi. Cela dit il semblait quand même prendre cette mission à cœur. Je le regardais et son visage était des plus sérieux. Je redirigeai donc mon attention sur cette fichue porte. Le calme m'agaçait presque tant il était long et assommant.