Chapitre 20 - Closer.

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PDV Niall

De Harry à Niall :
J'ai une opération en urgence, un bébé de l'âge des jumeaux. Je rentrerai vers 20h, je pense. A tout à l'heure, bisous !

De Niall à Harry :
D'accord. Sauve ce bébé, on t'attend ! Bisous

Je repose mon portable en regardant l'heure : 18h12. J'ai faim, ça va être dur d'attendre Harry pour manger. Je compte sur Lux et Theo pour m'occuper. D'ailleurs, c'est l'heure du bain.

J'attrape le porte bébé pour jumeaux que j'ai acheté la semaine dernière. Même si c'est révolutionnaire, ça m'a quand même coûté la peau des fesses. Je mets les petits dedans et vais chercher deux couches, deux bodys et deux pyjamas puis je vais dans la salle de bain, je prépare le bain et déshabille mes bébés. Le bain me prend une petite demi-heure seulement. Lux et Theo sont tout propres et attendent l'heure du biberon, patiemment, dans le porte bébé. Je décide alors de préparer le repas pour ce soir.

Qu'est-ce qui ferait plaisir à Harry ? C'est la question que je me pose tous les soirs. Je trouve de quoi faire dans le frigo et dans les placards et commence à cuisiner. Je souris en entendant Lux et Theo discuter contre mon torse. Ils sont vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, trop mignons.

Il y a trois jours, Harry les a auscultés comme un pédiatre le ferait lors d'une consultation. Ça m'a fait plaisir qu'il le fasse et qu'il y mette clairement tout son cœur. Il a remarqué une petite anomalie sur Theo, rien de grave, et, depuis, il le surveille ou me demande s'il va bien quand il ne peut pas rentrer. Même la nuit, il s'inquiète lorsque l'un d'eux pleure. Je ne sais pas pourquoi il se lève et s'occupe d'eux alors qu'avant, il ne le faisait pas. Mais c'est vrai que je le lui interdisais.

Une fois le repas prêt, c'est l'heure des biberons. Je les prépare et installe les petits dans leur cosy sur la table du salon pour les nourrir.

- Je suis rentré ! Annonce Harry, une heure plus tard.
- Je sais, je te vois, le taquinai-je.

Il rigole en secouant la tête alors qu'il retire son manteau puis ses chaussures.

- L'opération s'est bien passée ? Lui demandai-je alors qu'il me rejoint sur le canapé.
- Dans l'ensemble, oui, mais ce petit aura quand même des problèmes psychomoteurs en grandissant...
- Oh... Mince...

Je regarde mes bébés face à moi, qu'est-ce que je ferai s'ils étaient gravement malades ? S'il leur arrivait le pire ?

- Tu es certain qu'ils n'ont rien ? Demandai-je en pointant du doigt Lux et Theo.
- Je t'assure qu'ils sont en excellente santé ! Me sourit-il. Ils ont été sympas, aujourd'hui ? Demande-t-il en s'approchant d'eux.
- Oui, ils ont discuté l'un avec l'autre quand je faisais le repas, ils m'ont bien fait rire ! Rigolai-je.

Il rigole aussi et Theo se met à lui sourire. A force de voir Harry presque tous les jours, les petits sont sûrement en train de penser qu'il est leur père. Je n'en serais pas étonné en tous cas.

- On mange ? Demande le bouclé. Désolé mais j'ai faim !
- Ça fait deux heures que j'ai faim, moi ! M'exclamai-je en me levant.

Il rigole et se lève, on met la table puis j'apporte le plat. Nous mangeons tout en discutant et en veillant sur les petits, ils commencent déjà s'endormir.

- Tu as ton week-end, au fait ? Demandai-je.

Eh oui, on est vendredi soir et je ne sais pas s'il a son week-end. Ça fait trois semaines qu'il enchaîne les week-ends.

- Oui, je l'ai ! Mais, demain, je pensais en profiter pour réviser, m'informe-t-il.
- D'accord. Bah j'irai me promener avec les petits, alors !

Oui, j'ai accepté la poussette d'Anne. Il faut bien avouer que c'est vachement pratique et puis, j'en profite lorsqu'Harry a besoin de réviser, ça me permet de sortir de l'appartement et d'être plus serein en général.

- Merci, sourit-il.

Une fois le repas terminé, on débarrasse tous les deux puis Harry m'ordonne de le laisser faire la vaisselle tandis que je vais mettre au lit les jumeaux. Dans leur chambre, je les câline chacun leur tour, je profite de leur présence, de leur calme, de ce moment de la journée, même de ce moment dans ma vie, avant qu'ils ne grandissent, avant que quelque chose de grave n'arrive dans notre vie, on ne sait jamais.

J'embrasse leur petit front et les mets au lit. Le temps que je ferme le rideau, les voilà endormis.

Je retourne dans le salon où Harry est assis dans le canapé, zappant les chaînes. Je m'installe à côté de lui et je suis tellement fatigué que je ne retiens pas ma tête qui vient se caler sur son épaule.

- Je suis fatigué, soupirai-je.
- Petite nature, rigole-t-il. Tu devrais aller te coucher, ça ne sert à rien de voir 5 minutes de film !

Malgré moi, je rigole puis je lui tape la cuisse, ce qui le fait rire encore plus.

- Chut, me plaignis-je, de peur qu'il réveille les jumeaux.

Je finis, ensuite, par m'allonger sur le canapé, posant ma tête sur ses cuisses. Je sens sa main se glisser dans mes cheveux. Habituellement, ça m'aurait gêné mais, là, je n'ai pas la force de dire quoique ce soit. Je veux juste dormir mais, d'un autre côté, je me sens mieux et moins seul auprès d'Harry, j'apprécie quand il est là.

Je vois un personnage du film faire de la musculation, ça me fait penser à ce que j'ai à lui demander.

- Ça te dirait qu'on aille faire du sport ensemble, de temps en temps ?
- Ouais, c'est une super idée !

Même si je ne le vois pas, je sais qu'il sourit. Je n'ai pas le temps de voir la scène suivante, je m'endors sous les caresses d'Harry.

A Blessing In Disguise. (Narry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant