Chapitre 10

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Nous refaisons l'amour encore et encore jusqu'à épuisement, c'est vrai que je l'aime, je l'aime comme une dingue. Nous montons nous doucher ensemble puis nous redescendons pour prendre notre diner. C'est alors tranquillement installés dans le canapé que nous sommes dérangés par la sonnerie du téléphone, nous nous regardons et c'est moi qui décroche encore une fois mais en mettant cette fois le haut-parleur.

- Gigi : Allo ? J'écoute...

- Inconnue : Tu ne pensais pas que je t'avais oublié

- Gigi : Qui êtes-vous à la fin ?

- Inconnue : Ton pire cauchemar

- Gigi : Que me voulez-vous ?

- Inconnue : Tout, je veux tout ce que tu as

- Gigi : Mais pourquoi ? Donnons-nous rendez-vous, tentais-je alors qu'Antonio me fais les gros yeux

- Inconnue : La dernière fois cela s'est mal passé

- Gigi : C'est donc vous qui m'avez agressé ? C'est bien ça ?

- Inconnue : Disons que les accidents

- Gigi : Accident ? J'ai eu le crâne fendu !

- Inconnue : Non l'accident c'est de t'avoir laissé vivre, ajoute-t-elle en raccrochant

Je reste pantoise et tremblante le téléphone à la main, c'est Antonio qui le prend et le repose sur le combiné

- Antonio : Donc c'était bien elle

- Gigi : Oui mais qui ?

- Antonio : Je n'ai pas reconnu la voix mais j'ai l'impression qu'elle était modifiée

- Gigi : Elle veut ma mort ! T'imagine ?

- Antonio : Oui j'ai entendu, il va falloir en parler à la police

- Gigi : Et que pourront-ils faire ? Franchement ?

- Antonio : Je ne sais pas, peut-être mettre le téléphone sur écoute

- Gigi : Et avoir en permanence un flic à la maison ? Non merci

- Antonio : Je ne vois pas d'autre solution ma chérie

- Gigi : Elle veut ma place, donc elle te veut aussi si j'ai bien compris

- Antonio : J'ai compris la même chose, mais ce qu'elle ne sait pas c'est que je suis à toi

- Gigi : Oh ! C'est mimi !

- Antonio : Non c'est vrai, je ne veux personne d'autre que toi, il en a toujours été ainsi et cela ne changera pas

- Gigi : Mettons ça de côté et allons nous coucher

- Antonio : Tu as raison, allez, viens

Nous éteignons toutes les lumières et montons nous mettre au lit où nous ne tardons pas à nous endormir.

PDV ANTONIO

Ce coup de fil confirme mes doutes, je pense savoir qui se cache derrière et si j'ai raison cela ne va pas se passer ainsi. Personne n'a le droit de s'en prendre à la femme que j'aime. Il va falloir que je la joue fine pour démasquer l'auteur de ces coups de téléphone et ses menaces. Je ne peux rien dire à Gigi hélas. Si j'ai raison, tout est en partie de ma faute et je m'en voudrais longtemps car Gigi ne méritais pas cela même si cela a permis de découvrir une autre de ces facettes que j'apprécie encore plus.

PDV GIGI

Je me réveille en sursaut, j'ai vu une silhouette de femme dans mon rêve, je n'ai pas vu son visage et je ne sais pas si c'est un souvenir ou un rêve mais cela me perturbe. Antonio dort encore, je me lève sans faire de bruit et descend dans la cuisine. En prenant mon café j'essaye de réunir les pièces du puzzle. C'est une femme d'à peu près ma taille, sauf que cette fois je ne fuis pas, non elle me pousse violemment et se jette sur moi avant que j'ai eu le temps de réagir. Si c'est ce qui s'est passé ce n'est pas un accident, c'était volontaire. Je ne sais pas si je vais écouter le conseil d'Antonio et prévenir la police, je sais que l'enquête est toujours en court et qu'ils n'ont pas de nouvel élément sinon ils seraient rentrés en contact avec moi.

Antonio passe la tête dans l'embrasure de la porte et demande s'il reste du café et s'installe à mes côtés.

- Antonio : Tu es bien pensive

- Gigi : J'ai fait un drôle de rêve, mais je ne sais pas si c'est vraiment un rêve ou une bride de souvenir

- Antonio : Cela à un rapport avec le coup de téléphone ?

- Gigi : Un peu oui, dans mon rêve j'ai entraperçu une femme et j'ai vu comment l'accident est arrivé, sauf que ce n'est pas un accident

- Antonio : Et tu penses que cela pourrais être une partie d'un souvenir ?

- Gigi : Oui je le pense, cela veut dire que je peux m'en rappeler à n'importe quel moment

- Antonio : Cela serait bien ainsi nous pourrions agir contre elle

- Gigi : Sauf que nous n'avons pas de preuve

- Antonio : Oui c'est vrai

- Gigi : Il faut que j'arrive à la voir

- Antonio : Elle est dangereuse rappelle toi

- Gigi : Oui mais maintenant je le sais, elle ne m'aura plus aussi facilement

- Antonio : Je ne veux pas que tu prennes de risque

- Gigi : Alors que faire ?

- Antonio : Je ne sais pas, il faut y réfléchir sérieusement

Nous avons beau tourner les choses dans tous les sens, aucune solution ne se montre à nous. Je veux savoir ce qu'elle me veut, pourquoi elle veut ma vie et pourquoi elle m'a agressé. Comment cela se fait que je sois allé au rendez-vous la première fois si je ne la connais pas ? Qu'est-ce qui m'a décidé ? Il me tarde d'avoir toutes ces réponses, sans cela j'ai les poings liés, je ne peux rien faire contre elle.

Je monte m'habiller puis décide de ne pas bouger du salon au cas où il y aurait un autre appel, ce que j'espère fortement. A force d'attendre je finis par m'assoupir et c'est Antonio qui me réveille à son retour. Je suis déçue que personne ne m'ai appelé.

Je n'ai pas vu la journée passée et me dis que je nevais pas me terrer dans mon coin définitivement, j'ai un grade du corps alorsautant en profiter et sortir un peu et c'est ce qui me décide à partir entournée avec Antonio et le groupe.

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