Chapitre 21

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Il soulève la tête et me regarde à son tour, je lis dans ses yeux tellement de tristesse que cela me fais mal, habituellement je n'y vois que de l'amour ou de l'envie.

- Antonio : Crois-moi Gigi, jamais je ne t'aurais fait du mal de quelque façon que ce soit

- Gigi : Nina n'est pas assez futée pour monter ce scénario toute seule

- Antonio : Donc tu ne veux même pas attendre de voir ce qu'elle a à dire, tu me condamne direct

- Gigi : Je n'ai pas dit ça

- Antonio : Tu m'aimes encore ? demande-t-il l'inquiétude dans la voix

- Gigi : Il ne peut pas partir ainsi seulement je me sens trahie

- Antonio : Plutôt mourir que te trahir, je savais qu'un jour cette histoire ferait surface mais je ne pensais pas avec tant d'ampleur et de mensonges autour

- Gigi : Pourquoi tu ne me l'as jamais dit ?

- Antonio : Pour ne pas créer d'ennuis à Nina avec Pierre, c'est quelqu'un de jaloux, et puis en me taisant personne ne souffrait, du moins je le croyais

- Gigi : Au final j'ai failli y rester deux fois

- Antonio : Je ne voulais pas croire qu'elle était à l'origine de tout ça

- Gigi : Il ne faut jamais douter de la détermination d'une femme amoureuse

- Antonio : Mais elle est mariée, je ne comprends pas

- Gigi : Oui mais pas forcément heureuse, voilà pourquoi elle voulait ma place

- Antonio : Parce que tu es amoureuse et heureuse... Mais l'es-tu encore ?

- Gigi : Amoureuse oui, heureuse plus vraiment

- Antonio : Si j'essaye de t'embrasser, te laisseras-tu faire ?

- Gigi : Peut-être, je ne sais pas, dis-je hésitante

- Antonio : Alors je vais tenter

Il se lève et viens s'accroupir devant moi, il prend mon visage entre ses mains et pose délicatement ses lèvres sur les miennes. Je me laisse faire puis envahie par une vague d'amour je réponds à son baiser avidement. Ses mains commencent à déboutonner ma chemise et se posent sur mes seins, je fais passer son tee-shirt par-dessus sa tête et caresse son dos tandis que sa bouche glisse à mon cou, puis mes épaules, je caresse son sexe au travers de son pantalon que je finis par déboutonner, il m'enlève le mien et me fais glisser sur ses genoux, puis il se relève en me tenant dans ses bras, je passe mes jambes autour de sa taille tout en m'agrippant à ses épaules, il pose son sexe contre le mien et entre alors en moi en me tenant sous les fesses, il me fais aller et venir en gémissant doucement, il accélère de plus en plus le mouvement m'arrachant de petits cris, il me dépose sur le canapé et se couche sur moi, il me donne de grands coups de reins puissants, je cambre mes reins pour mieux le sentir faisant monter en moi une onde de plaisir me menant à la jouissance où il me rejoint en râlant. Il me regarde avec intensité et m'embrasse doucement.

- Antonio : Je t'aime plus que tout au monde

- Gigi : Je n'ai jamais dit que je ne t'aimais plus

- Antonio : Vivement demain que tout soit clair, je n'aime pas cette situation

- Gigi : Il me tarde d'y être moi aussi

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