Chapitre 12

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Antonio qui n'a rien perdu de notre échange, se dirige vers moi et me prend dans ses bras

- Antonio : Qu'est-ce qu'elle a ?

- Gigi : Aucune idée, elle m'a agressé sans aucune raison, j'ai rien compris

- Antonio : J'en parlerai à Pierre

- Gigi : Non laisse tomber, ça lui passera et puis j'essayerai d'en savoir plus

- Antonio : Fais attention à toi, on ne sait jamais

- Gigi : Pourquoi dois-je me méfier de Nina ?

- Antonio : Je disais ça comme ça, car tu as été blessé et je m'inquiète pour toi

- Gigi : Ca va aller, ne te fais pas de soucis

Les autres regagnent leur chambre petit à petit et nous nous retrouvons seuls.

- Antonio : Je suis heureux que tu sois avec nous

- Gigi : Cela me change un peu, être toujours à la maison y'a de quoi devenir dingue

- Antonio : J'aime quand tu es là, ta place est à mes côtés

- Gigi : Moi aussi j'aime être là, avec tout le groupe, j'aime ce que vous faites

Il m'embrasse tendrement puis file à la salle de bain prendre une douche, je me déshabille et le rejoins sous l'eau, je caresse son dos puis passe mes bras sous les sien et caresse son torse et son ventre tout en étant collée à lui, il pose se mains sur les miennes et les guident vers son sexe que je caresse doucement, il se retourne et se frotte à moi tout en m'embrassant, il prend mes fesses dans ses mains et me plaque contre lui, il me retourne et me fais pencher vers l'avant alors qu'il me pénètre violement m'arrachant un petit cri de surprise et de plaisir, tout en me tenant par les cheveux il effectue des vas et vient puissant provoquant une vague de plaisir et déclenchant un orgasme intense à l'unisson, je me redresse et reste contre lui alors qu'il m'embrasse dans le cou

- Antonio : Tu me surprends de jour en jour

- Gigi : C'était une envie incontrôlable

- Antonio : Tu me rends fou tu sais

Nous finissons de nous doucher et nous nous mettons au lit car le lendemain nous prenons la route très tôt car nous changeons de ville.

C'est à six heures que nous reprenons la route. Tout le monde somnole dans le bus, Antonio et moi sommes au fond calés l'un contre l'autre. J'ouvre les yeux et vois Nina me foudroyer du regard et tourner la tête quand elle se rend compte que je le regarde à mon tour. Elle a vraiment un problème cette nana me dis-je. Je ne lui ai pourtant rien fais, du moins que je me souvienne. C'est peut-être ça le problème, peut-être qu'il s'est passé quelque chose entre nous mais que je ne m'en souviens pas. Dans ce cas pourquoi ne me le dit-elle pas ? Pierre son mari n'a pas l'air d'être au courant de quoi que ce soit, il est toujours très agréable avec moi et regarde toujours sa femme avec amour.

PDV ANTONIO

Mes soupçons se confirment de plus en plus et cela me dérange. Je ne veux pas que Gigi se sente trahie, je ne veux pas lui faire de mal, je tiens beaucoup trop à elle et même encore plus qu'avant. Je n'ai aucune idée de la façon cela va se terminer, ni même comment aborder le problème. Cette histoire va faire des dommages collatéraux, je n'aurai jamais pensé que cela puisse arriver. Je suis dans une impasse et cela me fais royalement chier !

PDV GIGI

Nous sommes arrivés à Toulouse, le groupe se produit au Centre culturel, au Théâtre des Mazades exactement. Nous allons à notre hôtel afin de déposer nos affaires et de nous reposer avant le concert. Avant tout nous nous réunissons pour être au point ce soir, et bien sûr il y a Nina avec sa tête de con, je me dirige alors vers elle

- Gigi : Dis-moi tu as un problème avec moi ?

- Nina : Pas avec toi, c'est toi tout simplement mon problème

- Gigi : Pourquoi ? Je t'ai fait quelque chose ?

- Nina : Ecoute ne me parle pas, je ne te supporte pas

- Gigi : Ok je l'entends bien mais je voudrais savoir quand même ce que j'ai fait de mal !

- Nina : Arrête ou je vais devenir méchante !

- Gigi : Dois-je le prendre comme une menace ?

- Nina : Prends le comme tu veux j'en ai rien à foutre !

- Gigi : Super ambiance dis-donc ! dis-je en tournant les talons

Je vais voir Antonio qui est dans un coin avec Pierre, ils parlent du concert de ce soir, je m'incruste dans leur conversation et attends que mon mari soit seul pour lui parler de Nina. Au bout d'un moment Pierre s'éloigne et va vers sa femme.

- Gigi : Dis-moi mon amour je crois que j'ai un petit problème

- Antonio : Quel problème ?

- Gigi : Nina me fais la gueule et elle est agressive envers moi sans que je sache pourquoi

- Antonio : Tu lui as demandé ? En principe elle est toute douce comme nana

- Gigi : Ben avec moi elle l'oublie sa douceur ! Et elle ne veut pas me dire ce qu'il y a

- Antonio : Je ne comprends pas moi non plus, tu veux que j'en parle avec Pierre ?

- Gigi : Non, non je ne veux pas que tu le mettes au milieu, il n'y ait pour rien et cela risque d'envenimer les choses

- Antonio : Je comprends mais nous ne pouvons pas rester ainsi, cela risque d'empirer

- Gigi : Oui je le sais, mais j'ai beau insister elle ne veut rien me dire

- Antonio : Je ne sais pas quoi te dire

- Gigi : Tu penses qu'il y a un lien entre Nina et les coups de téléphone que je reçois ?

- Antonio : Tu ne penses pas que c'est elle quand même !?

- Gigi : Ben vu comment elle réagit moi je dis que c'est possible, mais dans ce cas le problème est costaud car elle m'a quand même agressé !

- Antonio : Je ne la vois pas faire ça

- Gigi : Moi non plus mais pourtant cela semble évident

- Antonio : Tu veux que moi je lui parle ?

- Gigi : Elle ne t'en dira pas plus je crois mais si tu veux essayer vas-y

Je m'éloigne de lui et vais voir les autres membres du groupe tandis qu'Antonio se dirige vers Nina qui est seule à présent

- Antonio : Salut Nina ! Dis-moi est-ce qu'on peut parler ?

- Nina : Bien sûr ! J'ai toujours du temps pour toi

- Antonio : Est-ce que tu as un problème avec Gigi ?

- Nina : Pourquoi tu me demandes ça ? Elle est venue se plaindre à toi ?

- Antonio : Normal non ? Je suis quand même son mari

- Nina : Je n'ai pas de problème avec elle, je ne comprends pas pourquoi elle dit ça !

- Antonio : Elle a peut-être mal interpréter tes paroles, cela me soulage de voir que ce n'est qu'un mal entendu

- Nina : Voilà tu as tout compris, dit-ellehypocritement    

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