Chapitre 14

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PVD ANTONIO

J'ai peur que cette altercation entre Nina et Gigi finissent par atteindre le groupe. Je comprends que Gigi ne sache plus trop où elle en est dans son état, mais de là à voir le mal partout c'est pousser le bouchon un peu loin. Je sais que Nina n'est pas parfaite mais je ne pense pas qu'elle veuille vraiment du mal à Gigi, du moins je l'espère. Cela ne me plait pas que ma femme mette Pierre au milieu cela risque de foutre plus la pagaille qu'autre chose. J'attends de voir jusqu'où vont les choses et si cela dégénère je serais obligé de m'en mêler au risque de tout faire foirer.

PVD GIGI

Je m'approche de Pierre, le batteur du groupe et lui fais signe de me rejoindre, il me fait oui de la tête et s'approche de moi

- Pierre : Qu'est-ce que tu veux Gigi ?

- Gigi : Je voudrais te poser quelques questions que tu risques de trouver indiscrètes

- Pierre : Vas-y j'ai rien à cacher tu sais

- Gigi : Ok, comment cela se passe avec Nina ?

- Pierre : Comment ça ?

- Gigi : Entre vous deux comment ça va ?

- Pierre : Bien, nous nous entendons bien pourquoi ?

- Gigi : Tu es sûre qu'elle n'a pas envie d'aller voir ailleurs ?

- Pierre : Je ne te permets pas, c'est de ma femme dont tu parles !

- Gigi : Désolée, tu sais de quoi elle m'en veut ?

- Pierre : Elle ne t'en veut pas qu'est-ce que tu racontes ?

- Gigi : Ben elle dit qu'elle me hait alors je me pose la question

- Pierre : Cela m'étonnerait que ma femme parle ainsi, ta mémoire te joue des tours, tu confonds rêve et réalité je pense

- Gigi : Peut-être que tu as raison, je suis désolée de t'avoir déranger

- Pierre : Pas de soucis mais fais attention à toi et consulte un médecin

- Gigi : Je le ferais, merci, dis-je en allant retrouver Antonio

Il est en pleine conversation alors j'attends mais cela sure un peu trop alors j'abandonne et part dans notre chambre afin de me reposer car nous partons tôt le lendemain. Une fois dans ma chambre je me déshabille et vais sous la douche puis je me glisse dans les draps sans attendre le retour d'Antonio. Un quart d'heure plus tard j'entends la porte de la chambre s'ouvrir mais contrairement à ce que je pensais ce n'est pas Antonio qui est rentré, c'est Nina, elle se tient au pied de mon lit et me fixe sans un mot, je me redresse et soutien son regard

- Gigi : Que fais-tu dans ma chambre ?

- Nina : Je t'emmerde, répond-t-elle

- Gigi : Ca je le confirme ! Tu es priée de partir sur le champ ou je vais finir par m'énerver !

- Nina : Hou j'ai peur ! Tu vas te défendre comme quand on t'a blessée ? (rire)

- Gigi : Que sais-tu de mon agression ?

- Nina : Je ne te répondrais pas, je suis là pour te donner un conseil

- Gigi : Oh ! D'accord, je vois.... Et quel est-il ?

- Nina : Rentre chez moi dès demain où tu pourrais avoir quelques ennuis

- Gigi : Je vois... Ben tu sais je suis du genre casse-cou alors je vais prendre le risque

- Nina : Tu ne sais pas ce que tu fais !

- Gigi : Tu ne me fais pas peur et maintenant dégage de ma chambre !

- Nina : Sinon ?

- Gigi : Sinon j'appelle la sécurité conasse !

Elle n'insiste pas et part en claquant la porte, je reste stupéfaite, je la trouve quand même gonflée de venir me défier dans ma chambre, elle a dû me guetter c'est sûr. Je me recouche mais n'arrive pas à trouver le sommeil. Elle veut que je quitte la tournée et rentre chez moi mais pourquoi ça ? Et que va-t-elle faire si je reste comme je l'ai dit ? A ce moment-là Antonio rentre dans la chambre et vois de suite à ma tête que quelque chose ne va pas.

- Antonio : Que se passe-t-il ? Tu fais une drôle de tête

- Gigi : J'ai reçu de la visite juste un peu avant que tu arrives

- Antonio : La visite de qui ? dit-il étonné

- Gigi : De notre chère Nina

- Antonio : Nina ? Mais que veut-elle ?

- Gigi : Que je quitte la tournée sinon il m'arrivera quelque chose ?

- Antonio : Tu plaisantes ? Elle ne te t'a quand même pas menacé ?

- Gigi : Si, si.... Elle ne s'est pas gênée je t'assure

- Antonio : Mais qu'est-ce qu'il lui prend ?

- Gigi : J'aimerai bien le savoir, en tout cas Pierre ne sais pas et m'a même traité de folle

- Antonio : Les choses vont beaucoup trop loin là !

- Gigi : Quelles choses ? Tu me caches quelque chose ? demandais-je étonnée

- Antonio : Non je disais ça comme ça, dit-il pour se rattraper

- Gigi : Je ne sais pas mais j'ai comme l'impression que tout le monde me ment

- Antonio : Pourquoi dis-tu des choses comme ça ?

- Gigi : Parce que c'est l'impression que j'ai, dis-je tristement

- Antonio : Viens mon amour, je vais te prouver que je dis la vérité

- Gigi : Et comment ? demandais-je en m'avançant vers lui

- Antonio : Ecoute ton cœur et nos corps à l'unisson et tu sauras

Tout en m'embrassant délicatement il retire mon pyjama et le laisse tomber au sol, je lui enlève son haut et me colle à lui offrant mon cou à ses baisers, il me soulève et me garde dans ses bras, j'enroule mes jambes autour de sa taille tout en collant mon sexe contre lui, je caresse son dos et m'agrippe à ses épaules puissantes, il n'attends pas plus et déboutonne son jeans et me pénètre doucement, des frissons parcours mon corps, il me mène jusqu'au lit et me couche sur le dos tout en restant en moi et commençant des vas et vient très doux me faisant gémir de plaisir, ses mains courent sur mon corps en même temps et sa bouche se délecte de la mienne, me mordillant les lèvres, ses coups de reins s'accélèrent nous arrachant des gémissements et nous menant à l'unisson vers une puissante jouissance nous laissant sans souffle.

- Gigi : J'aime quand tu me fais l'amour comme ça, c'est intense

- Antonio : C'est à la hauteur de mon amour pour toi

- Gigi : Waouh j'en ai de la chance (sourire)

- Antonio : Allez dormons sinon demain on va avoir la tête dans le cul

- Gigi : Tu as raison

Nous passons d'abord à la douche puis nous nous couchons nus l'un contre l'autre. Le lendemain en effet nous ne sommes pas très frais, tant pis me dis-je, nous dormirons dans le bus pendant le trajet. Nous nous habillons et emballons nos affaires puis partons prendre le bus pour Bordeaux.

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