Chapitre 7

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PDV GIGI

Nous rentrons à la maison afin de prendre notre repas puis nous passons au salon pour parler du passé, enfin moi j'écoute bien sûr. Parfois j'ai l'impression que cela me dit quelque chose mais rien ne vient derrière, c'est frustrant ! Déçue et découragée je décide d'aller me coucher, je monte donc dans la chambre et prends ma douche puis j'enfile un pyjama et me mets au lit.

Alors que je suis en train de basculer vers le sommeil, je sens Antonio se glisser dans les draps et se coller à moi, je me tourne alors vers lui

- Antonio : Tu ne dors pas ?

- Gigi : J'allais m'endormir quand tu es arrivé

- Antonio : J'aurais dû attendre un peu plus alors

- Gigi : C'était volontaire de te coucher si tard ?

- Antonio : Oui c'était pour résister à la tentation

- Gigi : Tu m'évites ?

- Antonio : Bien sûr que non princesse

Je passe mon bras autour de sa taille et me rapproche de lui, il soulève mon menton et pose ses lèvres sur les miennes, je sens un feu intense brûler en moi, je me colle un peu plus contre lui, je caresse ses cheveux ses joues mal rasées et réponds à son baiser avec fougue, ma langue se mêlant à la sienne dans un ballet, il plonge son regard dans le mien cherchant une réponse silencieuse, je prends sa main et la pose sur mon sein tout en l'embrassant, il se met à gémir en enfouissant sa tête dans le creux de mon cou et il se met à caresser ma poitrine sensuellement, il tente de déboutonner le haut de mon pyjama et je le laisse faire il pose sa bouche sur mon sein et suce mon téton délicatement me faisant gémir, j'en veux plus, j'en trop envie de lui, je me débarrasse du reste de mon pyjama et me colle à lui tout en caressant son dos, ses fesses, ses hanches, il me repousse doucement et fais descendre sa bouche le long de mon corps jusqu'à atteindre mon sexe qu'il caresse avec sa main puis sa bouche vient la rejoindre et me donne un plaisir proche de l'orgasme

- Gigi : Viens..... Prends-moi, murmurais-je. Je veux te sentir en moi...

Il ne se fait pas prier, il écarte mes jambes doucement et monte sur moi et il me pénètre avec une infinie douceur, je mords ma lèvre inférieur pour ne pas crier alors qu'il accélère le mouvement de ses hanches, de plus en plus vite, mes seins se tendent sous l'effet du désir, ma respiration devient saccadée, il donne de violents coups de reins et je suis submergée par une vague de plaisir qui me fais crier ma jouissance qu'il ne tarde pas de rejoindre dans un râle profond. C'était tellement intense que j'ai du mal à récupérer ma respiration, il reste en moi et embrasse mon épaule

- Antonio : J'ai l'impression de te découvrir

- Gigi : Pourquoi dis-tu cela ? Je ne comprends pas

- Antonio : Tu ne fais plus l'amour comme avant, c'est comme si j'étais avec une autre femme

- Gigi : Je dois le prendre bien ou pas ?

- Antonio : C'est comme si tu étais délivrée, tu te lâches plus et j'aime ça

- Gigi : En tout cas moi j'ai aimé

- Antonio : Alors nous sommes deux ma chérie

- Gigi : Comment je faisais l'amour avant ?

- Antonio : Je dirais.... Sagement, alors que maintenant tu es un vrai volcan

- Gigi : Tu te plaignais avant ?

- Antonio : Non j'aimais faire l'amour avec toi, mais je préfère maintenant c'est plus calliente

- Gigi : (rire) Moi je n'ai pas de comparaison mais ce que je viens de connaitre me plait

- Antonio : Je suis heureux que tu te sois lancée

- Gigi : C'est ta faute

- Antonio : Comment ça ma faute ?

- Gigi : Tes baisers donnent envie de plus

- Antonio : Alors je suis heureux de t'avoir embrassé

- Gigi : Maintenant c'est l'heure de dormir

- Antonio : Déjà ? Bon ok dormons, on a toute la vie devant nous

- Gigi : Oui moi je n'ai que ça..... bonne nuit

- Antonio : Bonne nuit ma chérie

Il se place à côté de moi et me tient dans ses bras alors que je pose ma tête au creux de son épaule et je m'endors heureuse.

PDV ANTONIO

Je suis le plus heureux des hommes. Ma femme dort contre moi. Cette femme qui n'est pas la mienne, je ne la reconnais pas, elle est plus sensible, plus brute, c'est ça elle est nature, elle ne joue pas un rôle, elle est cash et se donne entièrement sans retenue. J'ai adoré lui faire l'amour c'est comme si je la redécouvrais, et dieu que j'ai aimé ça !

Si elle recouvre la mémoire qui aurais-je auprès de moi ? L'ancienne Gigi ou la nouvelle ? L'une ou l'autre je prends mais à choisir je préfère celle-ci. Nous verrons bien avec le temps.

PDV GIGI

Je me réveille paisiblement, Antonio est encore couché, je le regarde dormir, c'est un bel homme, c'est mon homme et il baise comme un dieu, je me dis que j'ai vraiment de la chance et dois faire des envieuses.

Je me lève doucement pour ne pas le réveiller et vais dans la salle de bain, je fais couler l'eau et rentre sous la douche, je me savonne en repensant à hier soir, je ne regrette pas de l'avoir fait, c'était un pur délice. J'arrête l'eau et sors de la douche, je me sèche et m'habille d'un short en jeans avec un tee-shirt puis je descends préparer le petit-déjeuner.

Dans la cuisine je commence à faire passer du café et à cuire du bacon ainsi que des œufs brouillés, je ne sais pas si c'est la bonne odeur mais Antonio passe la tête dans l'entrebâillement de la porte en humant l'air

- Antonio : C'est ici que l'on mange dit-il de bonne humeur

- Gigi : Bonjour, tu as bien dormi ?

- Antonio : Comme un bébé et toi ?

- Gigi : Sans aucun cauchemar, expérience à renouveler, dis-je quelque peu gênée

- Antonio : Quand tu veux, dit-il en se servant du café et un jus d'orange

Je fais le service d'œufs brouillé et bacon puis je m'assois à ses côtés, il me regarde de la tête aux pieds et je vois ses yeux s'embrasés

- Antonio : Tu es magnifique habillée comme ça

- Gigi : Merci, c'était dans le dressing

- Antonio : C'est la première fois que je te vois avec, même ta façon de t'habiller à changer.

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