Chapitre 16

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Je le regarde partir la mort dans l'âme, je suis dégouter car je ne veux pas aller chez moi, mon inconnue marque un point et Nina aussi. Je me repose contre les coussins et me repose.

PDV ANTONIO

Quelle panique quand on m'a appris que Gigi avait été transporté à l'hôpital, j'avais l'impression de revivre un mauvais rêve. Lorsque les médecins m'ont parlés de suicide je n'en croyais pas mes oreilles, ma Gigi se suicider ? Je n'arrivais pas à le croire et pourtant c'est le verdict que m'ont donné les médecins. Maintenant elle me dit qu'elle n'a rien fais, je ne comprends plus, mais qui alors lui en veux à ce point ? Je pense à quelque chose mais après réflexion je me dis que cela ne peut pas être ça, alors je zappe. J'ai trop peur de la perdre, cela fait deux fois à présent. A la maison avec un garde du corps je suis plus rassuré et puis je l'appellerai tous les jours de l'hôtel après les concerts.

PDV GIGI

Après un séjour à l'hôpital et le voyage de retour me voilà à la maison avec mon petit chien chien, pardon mon garde du corps, toujours dans mes jambes. C'est vide et silencieux, je n'aime pas ça, il me tarde qu'Antonio revienne à la maison, mais il a encore quelques dates et villes à faire. Je n'ai plus eu d'appels et cela m'inquiète même si je préfère ne pas en avoir, mais je trouve ça bizarre. Comme de fait exprès mon téléphone se met à sonner, bien sûr c'est elle, je décroche

- Gigi : Je croyais que vous étiez morte

- Inconnue : Moi non mais toi tu as failli !

- Gigi : Je vois que les nouvelles vont vite

- Inconnue : Tu es dure à éliminer mais j'y arriverai

- Gigi : Et si pour changer on se faisait ça face à face ?

- Inconnue : C'est moi qui décide où et comment

- Gigi : Tu as peur de m'affronter directement hein ?

- Inconnue : Oh non tu ne me fais pas peur, tu es trop prévisible et cela te perdra

- Gigi : Alors tente encore ta chance, pour l'instant t'es pas douée

- Inconnue : Je t'aurais je te garantis que je te ferais la peau ! crie-t-elle avant de raccrocher

Et voilà, une menace de plus. Je fais la maline au téléphone mais en réalité je n'en mène pas large, je ne peux pas dire que je n'ai pas peur, ce n'est pas du cent pour cent mais la peur est quand même présente.

Je ne sais pas ce que je dois faire pour que les choses change. Mon mari met en doute tout ce que je dis, il défend presque Nina par exemple et ça je ne le supporte plus. Je suis de plus en plus certaine qu'elle n'est pas étrangère à tout ce qu'il m'arrive, cela m'embête pour Pierre, qui est adorable, mais je ne peux pas laisser passer cela, coute que coute il faudra que l'on ait une conversation toute les deux, reste à savoir comment faire.

La journée me semble longue toute seule dans cette grande maison. David le garde du corps vient m'avertir que son service est terminé et bien sûr de ne plus sortir de chez moi, je lui promets que je ne bougerai pas, en me disant que si je veux sortir je ne le lui dirai pas.

Je regarde ma montre, il est vingt heures, je me dis qu'en ce moment mon homme monte bientôt sur la scène, cela me manque de ne pas être avec eux. Je prépare mon repas sans avoir vraiment faim, c'est plus une occupation en fait. Lorsque j'ai fini et que j'ai tout nettoyé je me calle dans le canapé devant un bon film en attendant l'appel d'Antonio.

Alors que je m'assoupis devant la télévision, le téléphone de la maison sonne, je décroche heureuse

- Gigi : Allo ? Oui ?

- Antonio : Bonsoir mon ange

- Gigi : Bonsoir mon amour, comment vas-tu ?

- Antonio : Bien, nous avons fait un carton encore une fois

- Gigi : Je suis heureuse pour toi, dommage que je ne suis pas avec vous

- Antonio : Je te préfère là où tu es même si tu me manques

- Gigi : Je m'ennuie ici j'ai envie de te rejoindre

- Antonio : Ne fais pas ça ! Je tiens trop à toi !

- Gigi : Et comment va ma copine Nina ?

- Antonio : Elle pète le feu, cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu ainsi

- Gigi : Elle fête mon départ je suppose

- Antonio : Arrête de dire des conneries, elle ne t'a rien fait

- Gigi : Ça c'est toi qui le dis, moi je pense autrement

- Antonio : Comment faire pour que tu y crois ?

- Gigi : Demande lui de passer seule à la maison et tu verras

- Antonio : Nous en reparlerons d'accord ?

- Gigi : D'accord pour moi

- Antonio : Sinon quoi de neuf ?

- Gigi : Rien, je vais me retrouver dans un lit trop grand pour moi et ça me rend malade

- Antonio : C'est pareil pour moi, je me la mets derrière l'oreille en attendant de te revoir (rire)

- Gigi : Que t'es con ! (rire) Combien de villes encore ?

- Antonio : Encore six et ensuite je rentre

- Gigi : T'imagines à ton retour cela fera deux semaines que je ne te vois pas

- Antonio : Je sais mon ange, courage

- Gigi : Mouais il le faut hélas

- Antonio : Allez, je te laisse il faut que je dorme

- Gigi : Je t'embrasse fort mon amour

- Antonio : Moi aussi, à demain

A demain, et pourquoi pas me dis-je. Je suis assez grande pour savoir ce que je fais et je n'ai pas besoin de l'autorisation de qui que ce soit. Je file dans le bureau d'Antonio et récupère son agenda, je regarde dans quelle ville il doit être demain ainsi que l'hôtel et j'appelle l'aéroport pour avoir un vol privé on me dit que dans deux heures mon vol sera prêt, super cela me laisse le temps de préparer mes bagages. J'imagine la tête que va faire mon mari lorsqu'il va me voir, je suppose qu'il ne sera pas super enchanté mais il s'y fera. J'appelle l'hôtel pour avoir une chambre pour ce soir ainsi qu'un taxi pour aller à l'aéroport. Tout est prêt, j'éteins tout et ferme tout et sors de la maison.

Mon vol s'est bien passé et me voilà dans ma chambre d'hôtel. Je ne traine pas, la nuit va être courte, je prends une douche rapide et file au lit, je suis tellement fatiguée que je ne tarde pas à m'endormir.

Le téléphone de la chambre sonne, j'ai demandé qu'onme réveil lorsque mon mari serait dans l'hôtel, cela n'avait pas été facile ànégocier mais en montrant ma carte d'identité, et un petit billet, ils ont bien voulu me rendre ce service. Onm'annonce qu'il vient de se présenter et qu'il est dans la chambre 324, unétage au-dessus de moi, je les remercie et raccroche.

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