Cette fois, repue, c'est dans ses bras que je trouve le sommeil sans aucun souci. Lorsque je me réveille le lendemain, Antonio n'est plus à côté de moi, je l'entends dans la cuisine et je sens la bonne odeur des tartines grillées, je me lève et file sous la douche et une fois vêtue d'un short et d'un tee-shirt je descends le rejoindre.
Dès qu'il me voit il vient me donner un baiser et me sers un café ainsi qu'un jus d'orange et me propose une tartine, je lui souris et commence mon petit-déjeuner.
- Antonio : Je vais m'absenter quelque heures histoire de faire le point sur la tournée que nous venons de faire
- Gigi : Y'a pas de soucis, de toute façon je dois préparer pour ce soir
- Antonio : Je ne sais pas si nous allons manger tu sais, à ta place je ne prévoirai qu'un apéro dinatoire
- Gigi : Ce n'est pas bête, je vais faire ça...... A quelle heure pars-tu ?
- Antonio : Après le petit-déjeuner pourquoi ?
- Gigi : Car tu me manques déjà, dis-je tout bas
Il ne dit rien mais il me sourit tristement, je n'aime pas le voir souffrir. Je lui rends son sourire et continue de manger. Il fait le tour de la table et m'embrasse sur le front, puis le nez et fini par la bouche, son baiser est d'une infinie tendresse et il s'en va faire un débriefing de la tournée avec les autres membres du groupe. Je nettoie tout et recherche des recettes de verrines et de bouchées pour l'apéro dinatoire de ce soir. Cela me prend le reste de la matinée pour trouver ce que je veux et une bonne partie de l'après-midi pour les confectionner. Je suis fière de moi et monte m'habiller afin d'être prête à l'arrivée de Pierre et Nina.
Je choisis dans mon dressing une robe rouge près du corps, fendue sur une cuisse et au décolleté plongeant et tout brodé, je mets des chaussures à talons haut et lisse mes cheveux, je mets un peu de maquillage et une brume de parfum et me voilà prête, je me regarde dans le miroir et me trouve magnifique, j'espère que cela plaira à mon mari, j'ai envie de lui plaire encore.
Je l'entends qui rentre dans la maison et m'appelle, je descends donc le retrouvé, une fois en bas je marche dans sa direction, il me regarde de la tête aux pieds, la bouche ouverte et les yeux en flammes
- Antonio : Putain que t'es sexy comme ça
- Gigi : Ça te plait ?
- Antonio : Me plaire ? Waouh c'est pire que ça, tu me fais bander !
- Gigi : Je suis contente que cela te plaise
- Antonio : J'aurais été difficile alors, mais n'est-ce pas un peu trop pour ce coir ?
- Gigi : Je m'en fou j'avais envie de voir ce que justement je vois dans tes yeux
- Antonio : Et que vois-tu ? demande-t-il curieux
- Gigi : De l'envie........ J'aime t'exciter
- Antonio : Tu n'as pas besoin de ça pour m'exciter
- Gigi : Va te préparer toi aussi, je vais installer l'apéro pendant ce temps
- Antonio : T'es un ange, je t'aime
Ce que j'aime en lui, en autre, c'est que malgré qu'il soit un homme il n'a pas peur de montrer ses sentiments et il est tout le temps en train de me dire des mots doux ou des petits noms gentils, cela me fais fondre. Je prends un plateau et dispose dessus mes bouchées, mes diverses verrines, mes mini quiches et autre, puis je sors les verres et les bouteilles, voilà tout est prêt, reste plus que les invités.
Je m'assois dans le canapé et mets le dvd de notre mariage, je nous trouve beaux, on voit que nous nous aimons. Quel que soit la photo ou le film on ne voit que ça, tout le temps, alors je me dis que cela ne peut pas finir ainsi, c'est impossible. Je sais que moi je n'arriverai pas à avancer sans lui, je n'aurais plus de souffle, il est l'air que je respire, il est ma bouffée d'oxygène.
Je l'entends descendre les escaliers, je le regarde marcher vers moi, qu'est-ce qu'il est beau ! Il s'est mis en jeans avec un tee-shirt près du corps et une veste de costume, il a gardé sa barbe de deux jours qui lui donne un petit air rebelle, il est tout simplement à tomber par terre. Il regarde tout ce que j'ai préparé et me sourit
- Antonio : Tu attends beaucoup de monde ?
- Gigi : Non mais je n'arrivais pas à me décider alors j'ai tout fait, et puis ce n'est pas perdu
- Antonio : T'inquiète pas c'est parfait
Je me lève et le prend dans mes bras, c'est à ce moment-là que la sonnette de l'entrée retentit, voilà les choses sérieuses vont commencer. Antonio va ouvrir la porte et tout le monde entre dans le salon, je vois bien que Nina n'est pas à l'aise du tout s'attendant à tout.
Nous nous asseyons et Antonio fais le service des boissons, moi je prends un whisky coca, j'en ai grand besoin.
- Pierre : Vous avez quelque chose à fêter ? demande-t-il curieux
- Gigi : Oui.... J'ai retrouvé la mémoire, dis-je en fixant Nina, qui se décompose devant moi
- Pierre : Ah génial je suis content pour toi, alors tu sais ce qu'il t'est arrivé ?
- Gigi : Oui je le sais que trop bien, dis-je alors que Nina me fait non de la tête pour que je ne dise rien
Elle me fait de la peine dans un sens, ce n'est qu'une pauvre fille, mais d'un autre côté je me dis qu'elle n'aurait jamais dû toucher à mon mari ni même porter atteinte à ma vie par deux occasion
- Pierre : Et ? Si ce n'est pas indiscret bien sûr
- Antonio : Demande à ta femme, dit-il en lâchant la bombe qui aller faire des dommages collatéraux
- Pierre : Ma femme ? Qu'a-t-elle avoir dans l'histoire ? dit-il en la regardant
- Nina : Ne me regarde pas comme ça je ne sais pas de quoi il parle
- Gigi : Allons Nina.... Il est temps de tout avouer tu ne crois pas
- Nina : Avouer quoi ? Je n'ai rien fait de mal, c'est lui qui me court après
- Antonio : Quoi ? J'aurais tout entendu, tu m'as pratiquement sauté dessus jusqu'à ce que je te repousse et là tu t'en aies pris à Gigi !
- Nina : N'importe quoi, ne les écoute pas mon chéri, ce ne sont que des mensonges
- Pierre : Hélas je les crois plus qu'à toi, je t'ai déjà vu faire les yeux doux à Antonio mais je ne voulais pas y croire, que t'a-t-il pris de t'en prendre à Gigi ?
- Nina : Elle me gênait voilà t'es content ? Et vous aussi ? hurle-t-elle
- Gigi : Non, nous ne voulions pas en arriver là ! Que comptes-tu faire maintenant que tes plans sont tombés à l'eau ?
- Nina : Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, je me suis laisser emporter dans ce tourbillon et je ne pouvais plus arrêter la machine
- Gigi : Je ne compte pas porter plainte à une condition, je ne veux plus entendre parler de toi
- Pierre : Et comment faisons nous pour le groupe ?
- Antonio : Le groupe restera ce qu'il est, du moins si tu le veux mais ta femme ne viendra plus aux tournées et répétition, je ne veux plus la voir
- Pierre : Je comprends, de toute façon je crois que je vais demander le divorce
- Nina : Quoi ? T'es pas sérieux Pierre ! dit-elle outrée
- Pierre : Tu n'es pas tranquille, j'ai besoin d'autre chose que ce tu m'apportes désolé
- Nina : J'espère que vous êtes content ! Vous entendrez encore parler de moi, nous menace-t-elle
- Gigi : Essaye et c'est direct la prison sans passer par la case départ, crois-moi !
Nina : Je vous hais tous ! crie-t-elle enpartante en claquant la porte.
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Mémories
RomanceVotre mari va venir vous voir ! Ces mots résonnent encore dans ma tête. Mon mari ? Quel mari ? Et puis qui suis-je ? Et où suis-je ? J'ai beau me concentrer, c'est le grand vide dans ma mémoire. C'est le brouillard complet, je n'ai pas une seule bri...