Chapitre 27

1.2K 96 0
                                    

PDV GIGI

Nous passons une belle soirée puis nous allons nous coucher sagement, je pose ma tête au creux de son bras et ma main sur son ventre et me laisse glisser dans le sommeil.

Ce sont de doux baisers qui me réveille le lendemain matin, j'ouvre les yeux et voit Antonio me sourire, je lui réponds et caresse sa joue.

- Gigi : Bonjour mon amour

- Antonio : Bonjour beauté, bien dormi ma douce ?

- Gigi : Hum... oui et toi ?

- Antonio : Comme un bébé... Viens je t'ai préparé le petit-déjeuner

- Gigi : Oh c'est gentil ! dis-je en me levant

Alors que nous sommes tranquillement attablé à prendre le petit-déjeuner, le téléphone de la maison sonne, nous nous regardons étonné et pensant automatiquement à Nina, je me lève et décroche, c'est Pierre, il demande d'une drôle de voix, à parler à Antonio, je le lui passe

- Antonio : Oui Pierre

- Pierre : Est-ce que Gigi entends notre conversation ?

- Antonio : Non pas du tout pourquoi ?

- Pierre : J'ai une mauvaise nouvelle, enfin si on veut

- Antonio : Que se passe-t-il ? C'est quoi la nouvelle ?

- Pierre : Cela concerne Nina

- Antonio : Encore ? Qu'est-ce qu'elle a fait cette fois ?

- Pierre : Elle s'est suicidée

- Antonio : Quoi ? Sérieux ?

- Pierre : Oui dans sa chambre d'hôtel et elle a laissé un mot près d'elle

- Antonio : Il dit quoi ce mot ? SI ce n'est pas indiscret

- Pierre : Elle dit que puisqu'elle ne peut pas t'avoir, elle n'a aucune raison de vivre

- Antonio : Merde ! Je suis désolé Pierre ! Je ne l'ai jamais encouragé tu sais

- Pierre : Ne t'inquiète pas je le sais, je la voyais faire, et puis ainsi on est tous tranquille, même si c'est malheureux de le dire

- Antonio : Oui dans un sens tu as raison, je vais l'annoncer à Gigi, merci d'avoir appeler

- Pierre : Pas de soucis, ciao mec

Il raccroche et hésite un moment, comme s'il cherchait ses mots, puis s'avance vers moi

- Antonio : J'ai quelque chose à t'annoncer mais je ne sais pas comment m'y prendre

- Gigi : Vas-y simplement.... C'est grave ?

- Antonio : Grave oui et non, dit-il avec hésitation

- Gigi : Tu ne vas pas tourner autour du pot alors dis-moi.... Que se passe-t-il ?

- Antonio : Je sais que tu as essayé de l'aider et ce qui est arrivé n'est pas ta faute

- Gigi : Tu me fais peur quand tu parles comme ça, dis-je affolée

- Antonio : Nina s'est suicidée à son hôtel

- Gigi : Oh merde ! Je ne voulais pas que cela en arrive là !

- Antonio : Elle était faible c'est tout, allez, viens là, dit-il en m'ouvrant ses bras

Je me réfugie dans ses bras et me met à pleurer, pleurer de rage de n'avoir pas réussi à la convaincre de se faire prendre en charge par un équipe médicale. Je ne pensais pas qu'elle souffrait à ce point-là, je ne me suis pas doutée une seule fois qu'elle pourrait mettre fin à ses jours. Je me calme peu à peu avec les mots doux d'Antonio.

Je décide de partir au studio d'enregistrement avec Antonio pour voir Pierre et parler un peu avec lui afin de savoir s'il en sait plus ou pas, lorsque nous arrivons celui-ci n'est pas là, il a dû rester chez lui afin de s'occuper de l'enterrement de Nina. Je m'installe dans mon coin et j'écoute les nouveaux morceaux du groupe.

Dans l'après-midi nous rentrons à la maison, je n'arrive pas à chasser Nina de mes pensées, malgré tout ce qu'elle m'a fait enduré, j'ai de la peine pour elle.

Je vais dans la cuisine et commence à préparer notre diner, Antonio viens me rejoindre et m'aide. Personne n'ose briser le silence qui s'est installé, je lance alors une conversation pour remettre un peu de vie.

- Gigi : Tu étais sérieux quand tu disais vouloir un enfant avec moi ?

- Antonio : Il n'y a pas plu sérieux crois moi

- Gigi : Moi aussi j'aimerai, il y a longtemps que j'attends ce moment, je pensais qu'il n'arriverait jamais.

- Antonio : Comme quoi les choses peuvent changer mon amour, dit-il tendrement

- Gigi : Alors à partir de demain j'arrête la pilule

Nous replongeons dans un silence assourdissant, nous nous installons à table et nous mangeons toujours dans le silence que je brise une fois de plus.

- Gigi : Tu es bien silencieux...

- Antonio : Je pense à ce qu'a fait Nina, je ne le comprends pas

- Gigi : Je suis dans le même cas que toi, même si elle t'aimait comme elle le disait, se foutre en l'air n'a aucun sens

- Antonio : Si, elle avait compris que la partie était terminée je pense

- Gigi : Peut-être as-tu raison, je ne sais pas, mais bon nous n'y pouvons plus rien alors pensons à notre avenir non ?

- Antonio : Je suis d'accord avec toi, pensons à nous...

Nous arrangeons tout et nous nous mettons au salon. Installés sur le canapé, Antonio se met tout près de moi, bascule ma tête en arrière en me tenant délicatement par le menton et me murmure des mots doux à l'oreille, je ferme les yeux afin de m'en délecté et je me mets à frissonner de désir, je le sens monter en moi doucement et me réchauffer, je me colle à lui, pose ma main sur son sexe et au travers du jeans je commence à le caresser, je sens son érection durcir, il me déshabille lentement puis s'accroupi entre mes jambes et pose ses lèvres sur mon sexe, et commence à me lécher doucement du bout de la langue, je sens une vague de plaisir m'envahir et je m'offre un peu plus à lui, ma respiration accélère tandis que mes mains empoigne les coussins et les martyrises sous l'effet du plaisir intense, je mêle mes doigts dans ses cheveux et le maintien plus près de moi alors qu'un orgasme intense m'emporte, il se relève, les yeux enflammés et enlève son jeans, je m'avance vers lui et prend son sexe dans ma bouche afin de lui donner autant de plaisir que j'en ai reçu, il gémis doucement, je fais des vas et vient très lent et joue avec son gland du bout de ma langue, il me repousse délicatement et m'allonge sur le canapé, il vient alors sur moi et me pénètre avec douceur, j'avais vraiment envie de le sentir en moi, il donne de grands coups de reins faisant monter mon plaisir à son paroxysme et déclenchant un orgasme incommensurable alors qu'il éjacule au fond de moi tout en gémissant.

- Gigi : Tu m'as tué ! Dieu que j'ai aimé !

- Antonio : J'aime faire l'amour avec toi, tu es insatiable

- Gigi : Ne dis pas ça, on dirait que je ne pense qu'à ça !

- Antonio : C'est presque ça, tu es toujours partante et tu te donnes à fond

- Gigi : Parce que comme toi j'aime faire l'amour avec toi

- Antonio : En tout cas je ne m'en plaindrais pas mon amour

- Gigi : Moi non plus (sourire)

- Antonio : Tu es muy caliente !

- Gigi : Comme toi mon cœur

MémoriesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant