VIV

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JOUR 11
[ deux mois plus tard ]

Louis : Béké dma vkie

Harry : C'est ?

Louis : efspecje dbatagd cegt Tomksinson.

Harry : Enfaite j'en ai rien à foutre, tu me veux quoi ? On était pas d'accord pour arrêter de se parler ?

Louis : Jhe sjis tjuz selsn vieyns sytp

Harry : C'est quand que tu vas te casser de ma putain de vie ?

Louis : jhste vieksb et jchten laossee premiiiis

Harry : Putain mais tu me fais tellement chier, j'arrive.

Harry Styles

Quatre du matin, quel joyeux réveil n'est-ce pas ? Surtout pour voir sa tête, ironie. Mais je ne peux pas le laisser donc j'y vais. Je mets un pull et un jogging, j'enfile des baskets et je monte dans ma voiture en vitesse. Je ne sais pas où il est, c'est ça le problème, alors je divague un peu partout. Les rues sont sombres et je ne vois rien. Sauf là, au bout d'une demie heure à tourner dans les alentours, près d'une boîte gay, un homme sur un trottoir avec une clope à la main. Je reconnais Louis, super. Je sors rapidement de ma voiture et m'approche doucement, il ne m'a pas l'air si mort en vrai.

- Louis ?

Je ne vois pas clair, la rue est vraiment sombre. Il y a peu de gens dans la boîte et peu de lumière, la musique résonne énormément. Je soupire, j'aurai préféré continué à regarder ma série tranquillement dans mon lit.

- Oh salut. Il sourit puis jette son mégot avant de l'écraser avec sa semelle.

- Je ne rêve pas, tu es carrément sobre ?

Il pouffe puis se lève. Nous sommes face à face, il est beaucoup plus petit que moi. Il ne se passe rien pendant une minute, je remarque juste qu'il porte un simple t-shirt par cette nuit froide, et qu'il frissonne.

- Désolé. Il se mord la lèvre inférieur qui devient rapidement violette, il est resté beaucoup trop longtemps dehors sans bouger.

- Tu te fous de moi là ?

Il fait vraiment tout pour que je le déteste, je n'arrive pas à croire qu'un spécimen comme lui puisse exister.

- Ouais, il soupire. Mais un peu seulement.

Gros blanc. Je sens mon sang bouillir en moi, je pouffe en regardant la rue où nous nous trouvons. Je vais exploser. Mais lui sans fout, il allume une autre cigarette.

- T'es parfaitement en état de rentrer par toi-même putain de merde pourquoi tu m'as demandé de venir ?!

Je le pousse en arrière, je suis carrément hors de moi. Il se prend pour qui pour faire chier les gens à quatre du matin, et pour rien en plus ?

- C'est simple, si j'avais été sobre tu ne serais jamais venu, je n'aurai jamais pu te voir ni te parler après deux mois.

- Je déteste que l'on profite de ma gentillesse, si je suis venu c'était parce que je ne voulais pas qu'il t'arrive quelque chose sur le chemin.

- Je suis désolé, j'en avais besoin.

- Besoin de quoi ?

- Besoin de te voir, un jour.

Il jette sa clope, je me sens con. Non, je suis même ridicule parce que moi je m'énerve mais lui est complètement calme. Il s'en fout, il s'en fout complètement.

- Sauf qu'on a pas les mêmes besoins, moi, je ne voulais pas te voir. Je me casse, bonne soirée Louis.

Je me tourne, j'ouvre ma voiture. Il faut que je rentre, je le déteste, je le haï de toute mon âme. Je ne peux plus voir sa tête.

- Attend Harry, s'il te plaît.

- Quoi encore ?

Il me tape sur les nerfs, mais Harry tu dois rester calme. Je ne me tourne pas, rien que d'entendre sa voix est un effort inimaginable pour moi.

- Ne pars pas.

- Si. Je pars. Je ne veux plus voir ta tête une seconde de plus.

- Pourquoi tu es comme ça ?

Je reste figé, j'ai froid, il m'énerve, et de plus, je ne voulais pas le voir. Je le déteste tellement c'est pas possible de détester quelqu'un à ce point !

- On a pas tous ce qu'on veut dans la vie, t'es pas une exception Louis.

- Dit moi ce que j'ai fait, et tu peux partir.

- Arrête de boire et fumer pour le bien de l'humanité c'est tout ce que je te demande putain de merde, je me casse maintenant.

Je soupire, tête baissé, je ne veux pas me souvenir de ça. Je sais qu'il a légèrement bu, seulement un peu, mais pour moi c'est déjà trop. Je ne réfléchis pas plus longtemps, je dois rentrer, je ne peux plus être là. J'ouvre la portière, mais bien sûr une conversation ne peut pas se terminer ainsi avec Louis, évidemment.

- Harry ?

- QUOI ?

- Tu... Tu peux me ramener ?

- Non. Tu peux crever.

Non je ne suis pas en colère, je suis super-mega-vraiment-trop-énervé et une parole, un geste, un regard de plus je le frappe. Il m'énerve, tellement, je le déteste, je veux le faire souffrir, comme il m'a fait souffrir.

ÉPOUSE MOI - TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant