Chapitre 18

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« - Je t'apporte tes devoirs et un gros câlin !

En prononçant ces derniers mots, Isaac se jeta sur moi et nous atterrîmes sur mon lit.

Je ris doucement.

-Tu as cru que tu allais te débarrasser de moi comme ça ?, continua-t-il en me regardant.

-Je n'ai pas rallumé mon téléphone depuis une semaine Isaac, répondis-je plus sérieusement. Tu es retourné en cours ?

-Oui, mardi après-midi.

Il se releva, ce qui me permis de m'assoir, et il s'assit lui aussi en face de moi.

-Et toi, tu reviens quand en cours ?, me demanda-t-il.

Je baissai les yeux et murmurai :

-Je ne sais pas.

-L'ambiance au lycée est pourrie, reprit Isaac pour changer de sujet, mercredi tout était vide d'après ceux qui y sont allés.

-Normal, répondis-je ne sachant pas quoi dire de plus. Mais bon, petit à petit le lycée va reprendre sa vie et puis voilà. Et toi, ton cousin ?, demandai-je en posant ma main sur la sienne.

-Eh bien... Son état est stable, mais la famille ne va pas bien, ils se relayent pour rester à l'hôpital et constamment être à ses côtés. Le fait qu'on ait pris le relais le temps d'un weekend leur a permis de se reposer un peu. S'il s'en sort il risque d'avoir des migraines fréquentes mais rien de plus, mais bon, il faudrait déjà qu'il s'en sorte.

-Il va s'en sortir, dis-je en lui souriant tristement.

Isaac soupira et se jeta en arrière sur mon lit de manière à se retrouver sur le dos.

-Mais fais comme chez toi..., dis-je en riant.

Il m'attrapa par la taille et commença à me chatouiller.

-Désolée ça ne marche pas avec moi.

Il s'attaqua à mon ventre et j'explosai de rire.

-Ok, ok, avouai-je enfin, je suis chatouilleuse, mais un peu.

Il arrivait à me faire rire, et cela me satisfaisait pleinement.

-Bon, plus sérieusement, tu penses revenir avant les vacances ou pas ?

-Je ne pense pas, répondis-je.

-Alors je te ramènerais les devoirs autant que je le pourrais, conclut-il en me souriant.

Je savais qu'il était tout autant que moi dans une mauvaise passe, mais il restait heureux, ou du moins le restait en public, car je savais qu'une fois seul, c'était tout autre chose.

-Tu n'es pas obligé, lui dis-je.

-Dis-moi qui t'apporteras tes devoirs alors ?

-Il y a une page Facebook, rétorquai-je.

-Pas faux, dit-il finalement.

-Et le basket ? L'absence de Daryl ne pose pas de problème ?

-Si, mais les remplaçants sont là pour ça, ne t'en fais pas pour ton amoureux.

Je lui jetai un regard noir.

-Et avec Sandra ça donne quoi ?

-Elle n'est pas revenue en cours elle non plus.

-Ah oui c'est vrai, répondis-je.

-Bon, ce n'est pas que je ne t'aime pas, mais je dois y aller. Et vu que tu n'allumeras pas ton téléphone de sitôt, comment je fais pour te parler moi ?

Ma vie de médiumOù les histoires vivent. Découvrez maintenant