Emma. [ TERMINÉ ]

Chapitre 49

* Point de vue d'Alain *

Christian descendait les escaliers et il portait une jeune fille, qu'il déposait à terre.

Tous me regardaient avec leur petits yeux pas adorable du tout.

Je les fixais tous quand mon regard se stoppait sur la petite fille que Christian avait amené, je sentis que l'air me manquait, je n'arrivais plus à respirer correctement et mon coeur battait vite.

Je m'asseyais sur la première chaise que je voyais tout en respirant bruyamment, je serrais ma chemise et tentais de me calmer.

Christian me tendait un verre d'eau, l'eau était dans une tasse à café.

Je le fixais et il se pinçait les lèvres, je prenais finalement l'eau qu'il me tendait et buvais avec le plus grand des dégoûts.

" Sérieusement qui boit de l'eau dans une tasse à café ? " disait ma conscience.

- Qu'est-ce qui t'arrives ? Disait-il en posant sa main sur mon épaule

- Dit à la petite fille que tu as amené de venir, disais-je

- Pourquoi ? Disait Christian

- Fait le ! Disais-je

- Ambre viens s'il te plaît, disait-il en lui faisant un signe de la main

Elle nous rejoignait et restait debout pendant que je la regardais.

- Tu t'appelles Ambre ma petite ? Disais-je doucement

- Oui, disait-elle de sa petite voix

- Et tu as quelle âge ? Disais-je

- J'ai 5 ans, disait-elle

Cette petite fille est le portrait de ma mère.

Je ne l'ai jamais vu en vrai mais mon père possède un grand nombre de photos d'elle, c'était un top model avant et elle était magnifique.

Elle s'appelait Ambre Vaudeville.

Ma mère était d'origine néerlandaise et palestinienne, d'où vient sa peau très bronzée.

Tout comme ma mère, Ambre la petite orpheline avait des yeux mi verts mi bleus, ses cheveux étaient d'un blond éclatant et sa peau était dorée comme les grains de sables du Sahara.

Et sa bouche, sa magnifique bouche rose en coeur.

Cet enfant était d'une beauté sans nom exactement comme ma mère, et d'une certaine manière elle me ressemblait un peu.

La voir comme ça debout devant moi m'a fait un choque, elles étaient identiques.

- Un million de dollars, disais-je

- Pardon ? Disait Christian en tournant son regard vers moi

- Un million de dollars, répétais-je

- Tu parles de ton argent de poche ? Disait-il

Ah ah ah ah très drôle.

- Non je parle de la donation que je vais faire pour cet orphelinat, disais-je

- C'est extrêmement généreux mais c'est plus une donation ! Disait-il, c'est de la folie !

- Viens je dois te parler, disais-je en tirant sa chemise

- Montez les enfants je reviendrai tout à l'heure, disait-il

Nous sortions de l'orphelinat, et nous commencions à marcher.