You can call it whatever you want ... - Alex Turner

Pool Party

Le shooting se passa sans trop d'accroche. Bien évidemment, Maria avait essayé d'attirer l'attention d'Alex.

Ca crevait les yeux qu'elle en pinçait pour lui.

De son côté, Amy était maintenant sûre et certaine que c'était lui qui avait changé lé fond d'écran de son téléphone. Elle avait néanmoins décidé de ne rien dire, mieux valait ne pas alimenter cet énergumène. Qui sait de quoi il serait capable par la suite ?

A la suite, du shooting. elles avaient été invitées à une soirée en l'honneur du nouvel album du groupe.

Amy n'avait pas tellement envie d'y aller, mais ses boss ne lui en avaient pas laissé le choix.
Elle devait s'y rendre, point final. Elle se sentait mal à l'aise au beau milieu de tout ce monde, elle se fraya un chemin vers le couloir afin de pouvoir trouver une pièce plus calme au sein de cette grande bâtisse. Une pièce dans laquelle elle pourrait souffler.

Elle remonta le couloir en essayant d'ouvrir chaque porte sur lesquelles elle tombait. Mais c'était peine perdue, elles étaient toutes fermées à clefs.

Au bout de cinq minutes, elle trouva enfin une pièce dont la porte s'ouvrit. Elle aperçut une silhouette au loin devant la seule fenêtre de la pièce.

Tant pis, je me suis déjà tapée quasiment toutes les portes. Je vais rester ici. Se dit-elle.

- Toi aussi tu fuis la fête, lança t-elle à l'adresse de l'inconnu à la fenêtre.

Il se retourna, finalement elle s'aperçut qu'il n'était pas si inconnu que ça.

- Tiens, je n'aurais jamais cru te voir ici Alex.

Il s'appuya contre la fenêtre et sorti un feuille à rouler de la poche de son jean.
- Tu n'es pas la seule à chercher du calme et fumer de l'herbe de temps en temps. Dit-il en soupirant. Il alluma son joint et le tendis à Amy.

- C'est vraiment pas la joie dis donc ! S'exclama t-elle en tirant un taffe.

- Mauvaise rencontre, répondit-il.

- J'espère que tu ne parles pas de moi.

Elle avait enfin réussi à lui décrocher un sourire.

- Je peux te poser une question ? Des soirées comme ça, tu en fais souvent ?

- En période de promotion, oui. Pourquoi ?

Elle regardait au loin pensive :

- Et ça ne te dérange pas ? Je ne sais pas, j'ai l'impression qu'il y en a qui sont plus là pour être vu que pour votre musique au final. Ça doit être compliqué des relations vraies quand on est célèbre au final.

- Tu sais, il n'y a pas que des désavantages, par exemple j'ai toute un tripotée de fille qui cours après moi. Dit-il en la regardant droit dans les yeux.

Elle lui mit un coup au niveau de l'épaule.

- Frimeur !

- ...Enfin presque ! S'amusa t-il.

- T'es pas si loin du compte, ma collègue Maria a complètement craqué sur toi. La célébrité surement ! Dit-elle en se levant.

Elle essuya la sueur qui coulait sur son front à l'aide de sa main. C'était le début de l'été, les températures n'avaient cessées de grimper pour atteindre aujourd'hui 40°C en journée, et 30°C dans la soirée.
Elle s'était vêtue d'un short et d'un débardeur plutôt habillé pour supporter cette chaleur, mais rien n'y faisait.