11.

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Le lendemain, Isabelle se réveilla allongé sur le dos. Elle observa son plafond, affichant une scène biblique et eut presque envie de rire jaune face à l'ironie. S'est à cause de dieu, ou plutôt aux messages répandu par ses prophètes, ses anges et tout les hommes d'église, si sa mère était morte. Elles n'étaient pas des monstres, mais les curés entretenaient la peur en distribuant la sainte parole sur le rapport de Satan avec les femmes comme elle. Son père avait été un ange, un homme doté d'une bonté d'âme comme il n'en était pas permis, qui pourtant exécrait plus que tout au monde les sorcières. Qui d'autres aurait pu lui influer une telle haine? Alors devait elle en vouloir aussi à Dieu? En réalité elle en voulait à la terre entière. Alors pourquoi pas au tout puissant?

Une servante, entra après avoir toqué plusieurs fois. Elle sourit en adressant un salue polie à la comtesse et en posant son petit déjeuné sur sa table. Isabelle se contenta de lui tourner le dos en se positionnant sur le côté observant le rideau empêchant la lumière du jour de filtrer dans la pièce. Elle laissa un flot de larmes silencieuse couler jusque sur son oreiller. Elle avait juré vengeance mais elle était dans l'incapacité de faire quoi que se soit pour le moment.

Elle perdait l'esprit à force d'être sous-alimenter et de très peu s'abreuver. Elle était perdu entre le sommeil et la réalité. Elle croyait voir sa mère se consumer lentement devant elle, avant de réaliser qu'elle était seule dans sa chambre.
Cela dura 3 jours. On lui avait laissé du temps seule, en pensant que s'est ce dont elle avait besoin.  Mais tout les jours Antoine faisait appelé Annie et Céline et chaque jour elles lui rapportèrent la même scène qui se répétait encore et encore. Il ne tînt pas un instant de plus. Il se dirigea droit chez elle pour tenter de la raisonner voir l'obliger à boire et manger. Quand il entra, elle était allongé face à la porte et donc face a lui. Elle ne le remarqua pas jusqu'à ce qu'il lui parle, lui demandant des nouvelles. Elle se contenta de souffler lourdement en lui tournant le dos comme aux autres.

- Cela suffit Isabelle, tu dois te nourrir!

Elle ne bougea pas. Il tempera un moment puis se radoucit, mais rien n'y faisait. Il fit appelé David pour qu'il tente sa chance à son tour. A nouveau celui-ci lui parla doucement, lui racontant se qu'il se passait entre lui et Evangeline. Elle lui offrit un discret sourire avant de retomber dans le néant. Il tenta de la secouer un peu, mais hélas toujours rien.

Quand David sortit à son tour en secouant la tête, Antoine souffla bruyamment. Les deux hommes étaient désespérer. Que faire? Demander à Mickael d'essayer? Pourquoi pas après tout, peut-être un autre choc la ferait-elle réagir?

Mickael vint à son tour et entra dans la chambre. Il resta figé, ne sachant pas trop ce qu'on attendait de lui. Que faire pour résonner une personne et lui redonner l'envie de vivre? Il s'installa à ses coté passant un bras protecteur sur ses hanches et se plaqua contre son dos, laissant sa tête dans son cou. Il respira son parfum en déposant de doux baiser sur la longueur de son cou, sans que celle-ci ne bronche. Pourtant il vit sur son bras le plaisir des frissons la parcourir.

- Tu es venu me tuer?

- Jamais, dit-il s'en s'arrêter

- Pourtant tu l'as déjà fait. Pourquoi ne pas finir ce que tu as commencé?

Elle chuchotait platement, pourtant ses mots firent beaucoup de mal à Mickael, bien qu'elle n'exprime pas de haine. Il arrêta ses douces caresses et l'obligea à se mettre sur le dos et à le regarder.

- C'est ce que tu voudrais? Que je boive ton sang jusqu'à ce que tu mœurs?

- Je ne sais pas...

Il s'avança vers elle les crocs à l'air et elle tourna la tête pour lui offrir son cou, à lui de choisir. Il voulait la faire réagir, mais c'était l'inverse qui se produisait. Elle était vraiment au plus bas. Il l'obligea à le regarder droit dans les yeux, émeraude contre noir.

ISABELLE Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant