17.

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Antoine et Mickael avait décider de rentrer. Impossible de trouver le lieu du sabbat, ou une trace quelconque d'Isabelle. Ils étaient complètement dépité. Leur chevaux allaient au pas, chacun scrutant les alentours comme s'ils allaient voir la jeune femme déboulé sur leur chemin. Mickael n'avait pas ressenti de détresse de la part de la jeune femme. Rien! Mais il se mit soudain à humer l'air. Ce parfum! Il le reconnaîtrait entre mille. Il talonna son cheval, suivi de près part Antoine. Ils galopèrent un cours instant avant de la voir enfin. Elle semblait marcher avec difficulté. Elle ne se retourna pas en les entendants arrivée. Elle était si épuisée qu'elle semblait ne se rendre compte de rien, restant sourde au bruit, insensible au froid et aveugle au chemin qu'elle suivait. Les deux hommes arrêtèrent leur monture derrière elle en l'appelant doucement. Le son parvenait comme un bruit sourd à Isabelle et elle ne s'arrêta pas d'avancer. Elle était épuisé. Son seul objectif était de gagner le manoir.

Ne voyant aucune réponse de sa part, les deux hommes se matérialisèrent devant elle, en retenant une expression de stupeur en voyant son teint livide, et qu'elle tremblait de tout ses membres. La jeune femme s'arrêta et releva ses yeux vides d'expressions sur eux. Mickael voulut faire un pas vers elle mais se ravisa en se rappelant qu'Antoine était là et que c'était à lui de lui venir en aide.

" C'est de toi qu'elle a besoin Mickael, lui dit son ami par la pensée. "

Il ne se le fit pas dire deux fois et pris la jeune femme contre lui.

- J'ai froid, chuchota-t-elle.

S'il n'avait pas eu l'ouïe fine, il ne l'aurait jamais entendu parler. Cela se voyait qu'elle était gelé mais pourquoi? A cet instant il sentit le tissu humide sous ses doigts.

- Qu'est-ce....

Il ne finit pas sa phrase en la repoussant un peu durement, manquant de la faire tomber, et en ouvrant sa cape. Il referma rapidement en constatant que sa frêle chemise était certes, trempé, mais surtout laissai voir presque l'intégralité de son corps. Mais il la rouvrit tout aussi rapidement et ne tenta même pas de masquer sa stupeur. Il passa ses yeux sur la chemise couverte de sang, puis revint au visage d'Isabelle avant de revenir sur la chemise. Il se retourna et croisa le regard tout aussi choqué d'Antoine. Que s'etait-il passé?

Mickael lui passa son manteau sec et un peu plus chaud sur ses épaules fragile et la monta sur le cheval d'Antoine, devant celui-ci. Ainsi, ils pourraient revenir au manoir sans trop éveiller de mauvais soupçon.

Contre toute attente, les deux hommes partirent à une allure tranquille, chacun prit dans ses pensée pendant qu'Isabelle somnolait contre le corps de son "mari". Ses mains étant trop froide, elles les laissa glissés les calants sous la cuisses d'Antoine, paume tourner contre la peau du cheval. Se contact trop familier lui fit monter le rouge aux joues. Mickael à ses côtés qui n'avait rien manqué de la scène, fulmina en silence. Antoine soupira lourdement.

- Je t'entends pensée d'ici!

Mickael ne releva pas et serra un peu plus fort ses dents.

" c'est toi qu'elle veut! Continua Antoine sans qu'il n'eut le formuler à voix haute.

- je n'en ferais rien, elle est ta femme et je suis un homme d'hon..,

- elle n'est pas ma femme et ne l'a jamais été et tu le sais et elle aussi. Je dirais même qu'elle l'a été plus avec toi qu'avec moi.

Mickael poussa un grondement sourd. Ses mots ne lui plaisaient pas.

- ne parle pas d'elle en ses thermes!

- pardonne moi, ce n'est pas ce que je voulais dire.

Antoine souffla en passant sa main dans sa nuque.

ISABELLE Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant