ISABELLE Tome 2

31.

Mickael avait surgit dans la cellule sans y réfléchir d'avantage. En effet en voyant de loin Isabelle à terre, entouré de trois autres hommes, sont sang n'avait fait qu'un tour. Il avait bousculé les deux hommes âgé devant la porte avant d'agrippé celui qui était affalé sur elle et l'avait projeté sur le sol. Les deux autres avaient alors dégainé leurs épée et s'en était suivi un combat acharné. Il réussit toutefois à occire le premier de ses adversaires non sans recevoir un coup d'épée sur l'épaule, ne le blessant que légèrement. Le deuxième homme était plus coriace, mais il finit tout de même par l'avoir par la vitesse et plongea son épée dans son cœur. D'un coup d'œil il remarqua que son frère était blessé mais qu'il avait tout de même le dessus sur son ennemi. Il s'agenouilla près d'Isabelle au moment où Antoine l'envoyait à terre. Il se posta à coté de lui et fit de gros yeux en voyant l'état dans lequel était la jeune femme. Sa lèvre était fendu, sa pommette gonflé et violacé, tout comme ça mâchoire. Elle portait aussi des traces au cou, qui laissait penser à un étranglement ainsi que des morsures. De plus, sa chemise était remonté jusqu'à mi-cuisse, laissant peu de doute au fait qu'elle avait probablement été violé. Ses jambes étaient elle aussi couverte d'innombrable hématome. On s'était acharné sur elle. A ce constat, les deux hommes avaient pâlit. Alors que Mickael essayait de la libérer, Antoine rabaissa sa chemise par pudeur et respect avant de se poster devant la porte pour monter la garde.

- Partons d'ici et vite! Déclara-t-il à Mickael.

Isabelle attendait qu'on lui brise ses chaînes. Elle gardait les yeux levés sur celui qu'elle aimait tant ne sachant s'il était vraiment là où s'il s'agissait d'un mirage. Elle crispa son visage quand elle sentie enfin qu'il lui débarrassait de ses fers. Mickael la releva doucement. Elle n'en croyait pas ses yeux.

- C'est vraiment toi? Lui demanda-t-elle.

Mickael écarta une mèche de son visage et lui caressa la joue avec affection. Ce beau visage et se corps tout entier qu'on avait maltraité... Il en était malade. Il en aurait pleuré si la situation n'était pas aussi urgente.

- C'est moi ma chérie. Je ne te laisse plus.

Ces paroles si douces, s'était du pain bénit pour elle. Enfin il était là, il était arrivé à temps grâce au ciel! Il était revenu pour elle. Il ne l'avait pas abandonné.

- Seigneur, merci! Dit-elle dans un sanglot.

- Est-ce que tu peux marcher?

- Je ne sais pas, dit-elle avec honte.

Voilà bien longtemps qu'elle ne s'était pas servie ni des ses mains, ni de ses jambes. Elle avait peur que ses muscles soient atrophiés. Il l'a mis alors sur ses deux pieds et la lacha très lentement pour voir si elle tenait. Après quelques pas en avant elle s'effondra, mais il la retint avant qu'elle ne se fasse plus mal.

- J'ai juste besoin d'un peu de temps, je vais y arriver...

- Du temps, nous n'en avons point! Il faut filé au plus vite, les deux hommes qui étaient ici on du ameuter la garde.

En réalisant qu'Antoine était là, elle se jeta dans ses bras.

- Antoine! Merci...

Celui-ci la serra contre lui, ému de son geste et de la retrouver enfin. Mais il s'éloigna quand elle geint de son geste trop fort. Il se recula pour l'examiner.