...Que le jeu commence...

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Retour dans la peau d'Asraa :

Depuis notre arrivée , on avait reçu le même traitement avec Inez : décharges électriques sur notre corps , vaccin pour nous droguer , douche froide avec des glaçons , c'était pire que la prison pensais-je . Avec Inez , on ne pouvait plus penser de manière lucide , on était devenu des personnes " pathétiques " et pourtant on ressentait bien la douleur de ce traitement infligé . La folie avait pris le dessus de la raison mais pour ma part , je continuais à me battre ; j'étais persuadée que la fin de cette mascarade allait toucher à sa fin en revanche , Inez je la reconnaissait plus , elle se morfondait sur son sort , elle parlait toute seule , on en dirait que elle préférait oublier tous les malheurs en étant droguée quotidiennement . Pour ma part , lorsque les surveillants psychiatriques entamaient leur boulot : donner des cachets ou du moins ( des stupéfiants ) , moi je feignais de le prendre réellement , je les mettais sous ma langue tandis qu'Inez les avalé réellement . Elle ne savait plus ce qu'elle faisait , j'en avais assez de la voir dans cet état , le mien n'était pas mieux mais je pense que à ce moment là , j'étais la plus " raisonnable " d'entre nous deux ... Le pire c'est que je me sentais seule parmi tous ces demeurés ! Inez s'était liée d'amitié avec ces derniers , c'était comme si elle avait besoin que quelqu'un l'a comprenne sauf qu'il n'y avait que moi qui la comprenait ici . Bref donc la dame à la coupe au carré avait carré nous convoqua Inez et moi pour ce traitement atroce mais aujourd'hui ça allait pire que d'habitude . Donc il y avait un seau avec des glaçons , je pensais qu'elle allait nous le renverser dessus mais cette aliénée nous a plongé la tête la première dans ce dernier ; ce qui fit que nous avions du mal à respirer . Ma tête était comme paralysée ; c'était un véritable calvaire puis elle nous électrocuta de décharges électriques sur tout le corps ; celle-ci était la pire punition qu'on avait pu recevoir . Ensuite elle nous fit à un vaccin à la morphinomane ( drogue ) puis TROU NOIR ...

: Réveilles toi mon amour , Asraa , quedate fuerta y cuidate de Inez ( restes forte et prends soin d'Inez ) ! Nous sommes très fières de vous mes filles , alors battez-vous pour votre liberté , pour ressentir à nouveau la sensation de fraîcheur ...
Qui était-ce ?
Moi : - sûrement dans les vapes - Qui êtes-vous ?
... : Tus padres mi querida ( Tes parents ma chérie )
Moi : - en pleurant - Baba Mama vous me manquez tellement , revenez s'il vous plaît , j'ai envie de mourir je n'arrive plus à tout porter sur mes épaules .
... : On sait ma belle pero hay que luchar por nosotros y tu bébé ( mais il faut que tu te battes pour nous et ton bébé ) . Il faut que tu rendes justice ...
Moi : Et comment ? Avec Inez nous sommes destinées à mourir ici ou à perdre la tête ...
... : C'est dur mais la sortie c'est sur ! Tu as une force en toi qui est grandiose ma fille alors tant que tu en ai encore capable , sors Inez d'ici et enfuyez-vous !
Moi : Je vous aime Baba y ( et ) Yemma
... : Nous aussi ma chérie et n'oublies pas fais justice pour ton bébé et pour nous aussi ...

Puis plus rien ... Donc je me réveilla en sueur alors c'était un rêve mais pourtant il paraissait si réaliste . Mais j'étais maintenant prête à déguerpir de cet endroit coûte que coûte mais il me fallait un plan ... Durant quelques jours , je ne cessais d'observer le travail des surveillants , l'heure à laquelle on devait se coucher , se réveiller , l'heure à laquelle on devait subir le traitement ( il y avait une horloge dans le salon principal ) et j'avais même pu m'approprier un briquet que je gardais bien au chaud dans la poche , qui sait ça pourrait bien se servir pour sortir d'ici mais je devais attendre qu'il y'ait moins d'agitation et moins de surveillance autour de moi . Donc je pris à part Inez et lui chuchota quelque chose à l'oreille :

Moi : T'inquiètes pas Inez je vais nous faire sortir de là ...

Inez : - dans les vapes-Tu rêves Asraa , on est destinés à mourir ici ...

Moi : C'est que tu crois , moi vivante jamais je ne mourrais ici puis j'ai quelques comptes à régler mais ça , ça peut attendre toute la vie car je compte bien le rester moi ...

Ils ne pensaient pas que je reviendrais ...-La Patrona-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant