une fan et son idole (en correction)

chapitre 13

? - Oui, je sais ce que tu penses.

L - Tu es vraiment Agustin ? Mon idole, que je suis sur la télévision depuis ses premiers pas. 

? - Oui, je suis Agustin. Et Karol m'a dit que tu es ma plus grande fan, alors oui c'est bien moi, en chair et en os.

L - Elle a raison. Je rêvait tellement de te rencontrer mon dieu ! C'est un rêve là.

Attendez, pause ? Il se passe quoi ? 

A - Même si je t'ai sauvé aujourd'hui, je t'aurais vu demain. 

L - Merci de m'avoir sauvé, j'étais dans le pétrin. 

A - Je n'allais pas laisser ma plus grande fan se noyer. 

Pour le remercier, je lui fais un câlin sans réfléchir. Oh mon dieu, je suis dans ses bras ! Il me lâche après quelques minutes dans cette position qui paraît un peu bizarre. J'essaye alors d'enlever mes patins mouillés, et Agus m'aide. Je suis trempé de la tête aux pieds. On réussi à les enlever et il me prends la main pour me mettre gentiment debout. Il a mes patins dans sa main droite et il me tient de sa main gauche. On va alors s'asseoir sur un banc, car l'herbe ce n'est pas super. Mon sac à dos étant tout mouillée, je rage un peu. A l'intérieur, il y a mes baskets et mon téléphone avec mes écouteurs : c'est mort tout ça. J'ouvre mon sac et voit que mon téléphone ne marche plus comme mes écouteurs et que mes chaussures sont pleines d'eau. Et crotte ! 

A - Je crois que tu n'as plus de baskets et plus de téléphone.

L - Oui, je n'ai pas de chance sur ce coup là, demain je ne pourrais pas prendre de photos vu son état.

A -Je pourrais t'en prêter un.

L - Non, ne t'inquiète pas, merci quand même. 

A -  Tu es obliger d'accepter vu que tu es ma plus grande fan. Et vu que tu es pieds nus, je vais te porter sur mon dos.

L - Okay pour le téléphone, mais non, je rentre pieds nus par contre. Ce n'est pas très grave.

A - Les princesses n'ont pas le droit de traîner pieds nus dans Buenos Aires, quelle mauvaise idée.

Il rigole à sa propre phrase avant d'attraper son sac à dos pour en sortir des patins tout propres, ils sont plus secs que les miens. Il les enfile alors que je tremblote sur le banc, à le regarder. Il range ses chaussures, mes patins dans son sac. Je mets nos deux sac à dos sur mon dos et je patiente. 

A - Mets toi debout sur le banc pour voir !

Je me lève, en tremblotant, et Agus recule pour se mettre devant moi, dos à moi. Sans regarder derrière lui, il m'attrape en dessus des genoux et me soulève assez facilement pour me mettre sur son dos. Je n'ai même pas le temps de dire non qu'il commence à patiner. Je rougis fortement en lui demandant de s'arrêter. 

L - Agus lâche moi, tu vas te faire mal au dos ! Et puis, je suis complètement trempée. 

A - C'est toi arrête de bouger, tu vas tomber et je devrait encore te secourir Madame.

C'est après quelques rues qu'Agustin me fait enfin descendre. Mes pieds touchent le sol et je regarde autour de nous, un quartier dont j'ignorais l'existence. Je vois une super grande maison où Agus s'avance vers. 

A - Allez viens, on entre dans ma demeure.