chapitre 19

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A - Je rigolais, je t'apprécie bien plus que tu ne le crois. Et je t'appartiens car tu es ma plus grande fan, c'est vrai. J'avoue que ça marche. 

Il me chuchote ses phrases près de mon oreille et je me sens automatiquement beaucoup mieux. Agus a un vrai impact sur moi. Son souffle est chaud dans mon cou, j'essaie de me retourner pour parler à mon tour. 

L - Si je suis ta plus grande fan et que tu m'appartient, laisse moi faire ce que je veux avec toi.

Cette phrase était beaucoup trop bizarre mais pourquoi j'ai dis ça ? Je me suis peut-être très mal exprimé, oui. Il me regarde et je le regarde en retour, c'est assez gênant. Mais c'est trop tard, ces stupides mots sont sortis de ma bouche. 

A - Alors en retour, tu m'appartiens. Et, je peux aussi faire ce que je veux de toi.

Il me regarde avec une sourire charmeur. Je souris en retour, surprise de sa suite. Je ne pensais pas que ces mots sortiraient de sa bouche. On est donc officiellement tout les deux bizarre. 

L - Mais je ne rigole pas en disant cela, tu es vraiment l'homme que je veux, dont je rêve.

A - Je ne rigole pas aussi, je veux juste faire ce que j'ai envie et apprendre à te connaitre donc ça marche aussi.

Il s'approche de plus en plus de mon visage et je bégaye. Ce n'est pas possible.

L - On patine ?

Comme simple réponse, il me tire en avant et je roule. Pendant plus de 30 minutes, nous patinons en discutant quelques fois. C'était très agréable. On s'assoit sur le sol quand nous sommes épuisées de notre exercice. 

A - Tu danses et patines vraiment bien ! Tu m'impressionne.

L - Merci mais je ne suis pas aussi bien que vous tous dans Soy Luna, vous êtes incroyable.

A - Presque aussi parfaite. 

L - Arrête de me flatter, tu racontes n'importe quoi. Bon, tu me ramènes ? Il commence à être tard et je ne voudrais pas me faire fâcher. 

A - Let's go.

On récupères nos sacs, on ne dit pas au revoir à la caissière et nous patinons vers chez moi. Quand on arrive devant chez moi, il est environ 18h00, il n'est pas trop tard.

L - Tu veux entrer ?

A - Non je vais rentrer chez moi, demain il faut que je sois debout de bonne heure pour te voir évidemment et aussi travailler. 

L - Comme tu veux. Bon, bah merci pour tout et à demain. Je te ramène tes affaires demain.

A - De rien, c'est normal. À plus.

Il me fait un bisou sur la joue avant de s'éloigner dans les rues de Buenos Aires. Mes joues rougissent alors que je rentre chez moi; C'était la meilleure journée de ma vie... en attendant demain. Je ferme la porte à clef et je monte dans ma chambre, je saute sur mon lit et je regarde mon nouveau téléphone, et mes nouvelles notifications... 

une fan et son idole (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant