chapitre 18

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A - Ça te dit d'aller se promener dans Buenos Aires ? Et après je te ramène chez toi.

L - Avec plaisir, pourquoi pas.

Je récupère mes affaires et nous sortons de chez lui avec nos deux sacs à dos respectifs. J'ai quand même bien aimé cette après-midi avec lui. 

A - On va à la piste de patinage près de la fontaine de bronze ? Tu vois où c'est ?

L - Oui, je l'ai déjà vue. Tu veux aller y patiner avec moi ?

A - Oui, je veux trop que tu me montres ce que tu sais faire.

Je sens mes joues rougir, il est beaucoup trop gentil avec moi. Arrivée là bas, on enfile nos patins assis sur un banc, toujours en discutant. Et puis, on part chercher deux tickets à la caisse.

A - Bonjour, je voudrais deux tickets pour aller sur la piste, s'il vous plaît. 

? - Vous êtes Agustin Bernasconi ? Le magnifique acteur qui patine ?

Je rêve ou elle le drague publiquement ? C'est un peu abusé là. 

A - Euh, oui en effet.

? - Je peux vous faire rentrer sur la piste toute les deux gratuitement pour une heure. Je vais vider la piste, aussi. 

A - Euh, oui merci, avec plaisir. Lucia, tu viens ?

L - Oui mon cœur.

Merde. Je ne voulais pas être aussi entreprenante mais la caissière m'a hérissé le poil en le "draguant". Ce n'était pas très poli et très professionnel. Agustin me prends la main pour me sentir de mes pensées et nous avançons vers la piste, en suivant la fameuse caissière. Cette dernière annonce au micro que la piste ferme, que tout le monde doit sortir immédiatement. Elle insiste énormément sur le mot "immédiatement". Tout le monde sort donc et nous pouvons avancer vers la piste, vide. Je monte sur la piste et la caissière ferme le portillon derrière nous. Elle sourit grandement, envers mon coéquipier. Putain, connasse. 

A - Alors comme ça, je suis ton cœur?

Il s'approche dangereusement de moi avec son fameux sourire alors que je tire la tronche. Ce n'est pas très drôle.

L - Elle te draguait ouvertement, ce n'est pas très professionnel. 

A - Tu as raison mais ce n'est pas parce que je suis ton idole que je t'appartient Lucia.

Je me recule et le regarde bizarrement. C'est la phrase que je ne voulais absolument pas entendre, ça fait trop mal au cœur. Quelle idée de s'attacher à lui aussi rapidement. 

L - Tu gâche tout. Je pensais que tu m'appréciais un peu mais apparemment tu t'en fou de tes fans ou de moi d'ailleurs.

Je me retourne et m'éloigne de lui pour faire quelques exercices de base. Je ne me sens pas très bien, pas au top de ma forme. Je commence à faire quelque tours de piste à présent quand je sens deux mains se poser sur mes hanches, m'accompagner pour patiner. J'essaye de le pousser mais il est trop fort pour moi, je le déteste. 



une fan et son idole (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant