Hinata Shōyō x OC [Réécriture en cours]

Chapitre 1

Un jeune lycéen se mit à sautiller sur le chemin du lycée. Même si les cours n'étaient pas son point fort, rien que l'idée qu'un entraînement de volley ait ensuite lieu à la fin de la journée suffisait à le rendre heureux plus que tout. Ce sport était sa passion, sa raison de vivre. Malgré des hauts et des bas au collège, il avait enfin eu la chance d'intégrer une vraie équipe de volleyball. Il donnerait n'importe quoi pour continuer à jouer sur le terrain. Même si Kageyama était toujours grincheux, il adorait les frappes qu'il lui faisait.

Il était actuellement sur le point de finir son trajet, quasiment en retard pour son premier cours de la journée. Il était toujours en train de penser au volleyball quand, une fois arrivé au lycée il bouscula sans le vouloir une autre lycéenne, qui devait avoir le même âge que lui sans doute. Malgré la violence du choc assez faible, il ferma les yeux par réflexe avant de les rouvrir, retrouvant son équilibre instinctivement. Il voulut alors s'excuser, mais la fille qui lui était rentrée dedans s'était volatilisée, envolée. Il se souvenait juste vaguement de ses longs cheveux. De beaux et de longs cheveux qui lui arrivaient jusqu'aux reins. Le jeune joueur de volley en resta béat quelques minutes, immobile au milieu des autres élèves qui arrivaient et le dépassaient sans le regarder. Il s'en frotta même les yeux, persuadé d'avoir vu un fantôme. Un fantôme malgré tout extrêmement magnifique. Il avait l'impression d'avoir rêvé le temps d'un instant. Il secoua la tête afin de se remettre les idées en place. Il avait dû rêver, rien de plus, n'est-ce pas ? Il n'était pas du genre à vivre des expériences paranormales, donc c'était forcément arrivé... De plus, la faible douleur dans son épaule lui rappelait que l'évènement s'était pourtant bel et bien réalisé.

Une idée germa soudainement dans sa tête, à sa plus grande surprise : il lui fallait retrouver cette fille, aussi mystérieuse que son aura laissait paraître. Non seulement pour s'excuser, mais également pour voir son visage. Et éventuellement apprendre à la connaître, mais ça, notre protagoniste ne s'en doutait pas encore. Hinata soupira en levant la tête vers le ciel. Il resta dans cette position, immobile, jusqu'à ce qu'une voix familière l'appelle :

" Oi Hinata ! "

Le concerné sursauta comme un fou avant de subitement se retourner, de la même manière que s'il avait été pris en flagrant délit de crime. C'était lui qu'on appelait ? Qui ? Une tape douloureuse sur le crâne le ramena sur terre et il vit la personne étant la source de sa douleur, non sans laisser échapper une grimace. Kageyama le regardait d'un air furax avec des yeux qui semblaient transpercer le corps du pauvre lycéen. Ses yeux semblaient lui décrire tout ce qu'il lui ferait subir s'il ne se mettait pas à l'écouter sérieusement. Hinata réprima un frisson d'horreur ainsi qu'un mouvement de recul avant d'oser répondre en penchant la tête sur le côté :

" Qu'est-ce qui se passe ? "
" La sonnerie a retentit il y a cinq minutes t'es sourd ou quoi ?! " Le passeur soupira avant de se calmer. " Viens ou on risque de se faire engueuler par ta faute... encore. "
" Ehhh ! C'est faux ça ! La dernière fois c'était ta faute je te signale ! À cause du distributeur !" Protesta le roux.
" Allez on y va "

Les deux lycéens se dirigèrent vers leur classe rapidement sans échanger davantage de paroles. Une course silencieuse se mit même en place du fait de leurs esprits de compétition. Par chance, ils arrivèrent juste au moment où leur professeur arriva, ce qui leur évita des réprimandes pour leur retard plus qu'habituel.

Pendant toutes ses heures de cours, le jeune Hinata Shoyo était perdu dans ses pensées. À un moment il pensait à la sensation du ballon de volley dans ses doigts lors de l'attaque spéciale qu'il effectuait avec Kageyama. Puis son esprit divaguait progressivement vers cette mystérieuse rencontre. Bien qu'il se fit réprimer une ou deux fois, il recommençait à se perdre dans ses pensées quelques instants plus tard. Si bien que ses professeurs abandonnèrent, une fois de plus, l'idée de le faire suivre leurs cours.