Nightmare

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Je reconnus cette personne au costume violet... c'était la même que m'avait décrit Jayden... Ce qui était au pied de mon lit n'était autre que le Joker. Je sentis la peur s'emparer de moi. Comment m'avait-il trouvé? Et que me voulait-il? Je me relevai et collai mon dos sur la tête du lit. J'ouvris à peine la bouche pour hurler à l'aide, mais il m'en dissuada en faisant non avec son index gauche levé.

 J'ouvris à peine la bouche pour hurler à l'aide, mais il m'en dissuada en faisant non avec son index gauche levé

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- Non, non, non, ma petite, dit-il en s'approchant de moi, ses fesses au bord du milieu de mon lit. Tu n'as pas à avoir peur, tenta-t-il de me rassurer en caressant ma joue.

Je frémis au contact de sa main, gantée de cuir mauve, sur ma joue. Je sentis les larmes couler sur mes pommettes. J'avais peur qu'il me fasse du mal... ou qu'il me tue.

- Pourquoi tu pleures, demanda-t-il avec un sourire sournois.

- Tu... tu me fais peur, Joe, sanglotai-je.

- Allons, Lucy, m'appela-t-il en s'approchant de moi. Je suis ton ami, dit-il en posant une petite lame au creux de ma joue. Je ne vais pas te faire de mal.

- Qu'est-ce que... t-tu veux, bégayai-je.

Il se leva de mon lit et se dirigea vers la fenêtre. Ses mains, tenant son canif, se rejoignirent derrière son dos. Il me dit que je devais connaître la vérité, que cela lui faisait du mal de voir que tout le monde me mentait, même ma propre famille.

- Tu n'es pas une Quinzel, Lucy, annonça Joe. Tes parents ne sont pas ce que tu crois, ajouta-t-il en se tournant vers moi.

J'en avais ma claque de ces histoires! J'étais une Quinzel! Qui d'autre pouvais-je être?! J'avais des photos de famille depuis que je suis bébé, mon sang et ma chair sont des Quinzel. Comment pouvais-je ne pas en être une? Comment pouvait-il prétendre ce genre de chose?

- Ce n'est pas vrai, hurlai-je. Tu mens, accusai-je. Je suis une Quinzel!

Je me réveillai soudainement. Je passai de la position allongée à la position assise en moins de deux. J'haletai alors que mon front sua et mes joues étaient humides à cause de mes larmes. Ma mère déboula dans ma chambre et s'assis au bord de mon lit. Elle me prit dans ses bras, je précipitai ma tête dans le creux de son épaule et entourai sa nuque avec mes bras. Je pleurai à chaudes larmes. Ma mère caressa mes cheveux blond pour me consoler, tout en me berçant.

- Shhh... je suis là ma chérie. Maman est là, rassura-t-elle d'une voix douce. Ce n'était qu'un mauvais rêve, murmura-t-elle avant d'embrasser le sommet de mon crâne.

Sa voix m'apaisa, je commençai à me calmer. Elle me demanda si elle voulait que je lui en parle, je lui répondis non. J'avais juste besoin de l'avoir près de moi... Je préférai me dire que ce n'était qu'un mauvais rêve stupide, qu'il ne risquait pas de se produire. Même si je ne savais pas si ce songe était réel ou non, c'était difficile à dire. Après tout, la partie imagination et la partie subconscient sont très actives lorsqu'on dort. Ma mère me quitta quelques instants pour m'apporter un verre d'eau et une barre chocolatée pour faire passer l'émotion, si je puis dire.

The Joke's On LucyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant