Chapitre 14

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-Hors de question !  criais-je. 

-Aller Ashley. On s'est bien entendu hier soir non ?

-Ce n'est pas une raison de te pointer chez moi !

-Je venais déjà chez toi bien avant. Alors j'ai pensé de venir maintenant que toi... et moi...

-Et bien tu as mal pensé !

Je le dépassais en le bousculant légèrement de l'épaule.

-Oh et que se soit bien clair, il n'y a pas de « toi... et moi » !

Il ricana.

-Vingt minutes c'est tout ce que je te demande.

-Trouve toi quelqu'un d'autre Ethan !

Les pneus d'une voiture firent trembler le gravier de l'allée, laissant apparaître une berline.

-Quelle chance, on dirait bien que tu n'auras pas chercher bien loin. Ta « petite amie » vient d'arriver.

A peine la voiture arrêté, Hailey sortit précipitamment avant d'enlacer Ethan.

-Comment savais-tu que je revenais ce matin ? Elle l'embrassa à pleine bouche avant de lui laisser le temps de répondre.

« Beurk »... Avant d'en apercevoir d'avantage, j'ouvris la porte et rentrais chez moi. Dès que la porte claqua mon père apparut, un verre de whisky dans la main.

-Alors, où est-ce que vous allez ?

-Nul part !

-Ashley, Ethan est un bon garçon.

-D'accord comme tu veux, mais c'est le « copain » d'Hailey !

Il haussa les épaules en prenant une gorget de whisky.

-Je ne pense pas.

Il me fit sourire.

-Tu le penses aussi ? me demanda t-il.

Je haussais à mon tour une épaule mais avant que je ne puisses lui répondre, Marisol, Hailey, accompagnées d'Ethan, entrèrent dans le hall. Ma belle-mère embrassa mon père.

-Carmen ! Cria la voix stridente de ma demi sœur.

-Carmen n'est pas là, je lui ai donné sa journée.

-Et Antonio ? Demanda t-elle. Antonio !

-Mademoiselle Mendoza, vous revoilà. Dit-il en accourant. Comment allez v...

-Mettez une assiette en plus pour le déjeuné. Ethan reste avec nous. Oh et montez ma valise dans ma chambre vous voulez bien. Elle lui sourit faussement.

-Un petit merci se serait pas du luxe. Marmonnais-je.

-Qu'est ce que tu as dis ? m'interrogeait-elle.

-Je me demandais si tes massages durant ton séjour, sont la cause sur le fait que tu ne peux pas lever le petit doigt ou si le Docteur Taylor t'avait tellement rembourrer les lèvres que tu ne réussis pas à prononcer un « merci ».

Un rire étouffé se fit entendre. Je gravis les marches de l'escalier.

-Je te demandes pardon ?

-Excuses acceptées !

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Le déjeuné avait été éprouvant. Me retrouver en face d'Ethan, qui était à côté d'Hailey, avait été un cauchemar. Entre un regard meurtrier et un autre qui me détaillait à m'en troubler, je ne savais pas quoi faire. J'avais donc opté pour la méthode « je-suis-là-mais-pas-là », qui consistait à manger en me faisant passer pour un fantôme avant de déguerpir au plus vite.

Je tournais en rond dans ma chambre, ne sachant pas quoi faire. Je n'avais aucunement envie d'en sortir pour ne pas le croiser. Hailey l'avait poussé jusqu'à sa chambre après que mon père et sa mère soient sorti. Des bruits – que je ne veux surtout pas vous décrire – m'étaient parvenus jusqu'aux oreilles, malgré les murs et les portes épaisses. J'étais sûre qu'elle le faisait exprès.

Les minutes passèrent avant que je ne passe la tête dans le couloir. Plus aucuns sons. La maison était calme.

« Okay tant pis je sors! »

Je déambulais dans le couloir, lorsque je me mis a regarder les photos qui l'ornaient. Certaines étaient nouvelles mais celle qui m'attirait le plus était une photo de mon frère enlaçant ma mère sur un lac gelé, convertit en patinoire. Puis une autre sur laquelle Vanessa Williams, ma mère assise au piano, jouait sans doute un morceau.

Sans m'en rendre compte, ma main agrippait le petit pendentif doré autour de mon coup. Juste avant de nous quitter, ma mère m'en avait fait don. Je tournais mon poignet sur lequel était tatoué ses initiales et celles de mon frère.

Je soupirais.

Une musique douce raisonna dans la maison.

Désormais au rez de chaussé, mais jambes me conduisirent jusqu'au salon. La maison était calme, seule cette musique intrigante disait que la maison était occupée.

Assit sur la banquette du piano, une feuille posée sur le pupitre noir, Ethan effleurait le clavier. Je restais figée sur place, le souffle coupé.

La mélodie me rappela des moments que nous avions passés. Chaque fin de soirée, lorsqu'elle était présente, ma mère jouait du piano ou de la guitare. Je me rappelles que petite je m'entraînais pour mes cours de danse, elle me regardait et je l'a regardais.

Lorsque la dernière note raisonna, il leva la tête. Son regard croisa le mien.

-Je ne savais pas que tu jouais du piano. Ce fut la seule chose que je réussis à prononcer.

-J'en fais depuis que je suis petit.

J'avançais doucement et prudemment. Pourquoi est-ce que j'étais si intimidée ?

-Un morceau de Johann Pachelbel, si tu te pose la question.

-Je sais. J'avais deviné.

Timidement – non, mais qu'est-ce qu'il m'arrive ?! – je m'assis à côté de lui, et pianotais deux ou trois notes.

-Je pourrais dire la même que toi, me disait-il.

-Ma mère en jouait.

-Vanessa Williams...

-Ouais.

-C'était une grande artiste...

J'ouvris l'abattant et sortis un petit carnet cuivré. Et le lui montrais.

-C'était à elle. Tout ce à quoi elle pensait et qui pouvait l'aider à écrire les paroles d'une musique ou même un son, elle le notait là dedans.

Je tournais les pages, et regardais son écriture en italique. Je sentais les larmes me monter aux yeux, mais elles ne coulèrent pas – comme depuis longtemps.

Une main se posa au creux de mon dos.

Mon esprit était trop brouillé pour que je réfléchisse alors je fis la seule chose qui me vînt et la seule dont j'avais besoin : un appui. Ma tête se posa sur son épaule.

-Elle était une grand personne et toi aussi Ashley...

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Je vous aimes !
N'hésitez pas à vous exprimer sur ce chapitre !

Un grand merci comme toujours
Bisous

Andréa.

PROMETS-MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant