Je levais les yeux au ciel. « Seigneur qu'est-ce qu'il pouvait être énervant ! » .-Assis toi. Lui ordonnais-je en désignant le rebord de la baignoire
Il baissa la tête avant de braquer sur moi un regard, qui me figea sur place.
-J'ai une meilleure idée.
Ses mains se posèrent brusquement sur l'arrière de mes cuisses nus, et me soulevèrent.
-Ethan, qu'est-ce que tu fais ! Repose moi, enfoiré ! Hurlais-je.
-Arrête de gesticuler et se sera plus rapide, ricanait-il.
Une surface dure et froide heurta mes jambes découvertes par mon short, avant qu'il ne m'y installe dessus. Assise sur le meuble vasque, il se positionna entre mes jambes avant de prendre ma main et d'y poser une serviette humide. Il se pencha vers moi, son regard toujours aussi persistant, en s'appuyant de part et d'autre de mon corps. C'était... c'était vraiment beaucoup trop bizarre. Je me mis à rire, de manière incontrôlable.
-Je peux savoir ce qu'il t'arrive ?
« Ce qu'il m'arrive ? ».
Ces derniers temps, nous étions en rien de ce que nous étions autrefois. En temps normal, nos rapports se résumaient à fuir, s'ignorer, ou s'engueuler. En clair, exactement tout le contraire.
-C'est complètement délirant... soupirais-je en tentant de clamer mon rire.
Il plissa des yeux en parlant, ce qui attisa de nouveau mes gloussements.
-C'est ma tête qui te fait rire ? Me demanda t-il en souriant.
Je ne me souvenais pas avoir autant rigolé depuis longtemps. Nous étions incontrôlable, si bien que j'imaginais les têtes perplexes d'Adam et de Derek, de l'autre côté de la porte, s'ils nous entendaient. Ils se poseraient sûrement des centaines de questions sur ce que nous faisions, mais ils seraient loin de se douter que nous plaisantions de la situation dans laquelle nous nous trouvions : lui, moi, l'un contre l'autre, dans une pièce ridiculement petite, sans nous entre tuer. Hilarant !
-Aller Wood ! Un peu de sérieux.
-Infirmière, voudriez vous bien penser mes blessures ?
-Appelles moi encore comme ça et je te jure que « petit Ethan » ne pourra plus exercer ce pourquoi il est tant doué, le menaçais-je.
-Oh, je vois qu'on t'a vanté mes mérites.
-L'ironie tu connais ?
-Pas quand ça me concerne, désolé.
Je levais les yeux au ciel, devant son air niais. Je pris sa main gauche dans la mienne, et examinais la plaie.
-Tu sais, je trouve que ce n'est pas juste.
Je lui jetais un coup d'œil en haussant les sourcils, l'interrogeant du regard sur ce qu'il voulait dire.
-Je suis torse nu.
-Et ?
-Nous sommes dans un pays où l'égalité des personnes est très importante. Or, là je suis le cas faible. Ce que je te propose c'est que, pour la rétablir, tu enlever ton haut.
Je lâchais brusquement sa main, qui retomba sur ma cuisse.
-Je suis ravie que tu aies retenu le cour de Monsieur Lacoste, mais tu vois, malheureusement, il n'y a pas d'égalité entre homme et femme dans ce domaine, lui expliquais-je en pointant du doigt ma poitrine et la sienne.
-Donc c'est...
-C'est non, certifiais-je.
Je lui repris la main, m'appliquant d'abord à nettoyer les contours en veillant à ne pas aller sur sa peau vive.
-Dommage, j'avais espéré que tu puisses me distraire pendant que tu...
Il gronda quand le tissu humide frôla, malencontreusement, une des entailles.
-Tu disais ?
Il me sourit faussement.
-Rien. Je vais la fermer avant que tu ne décide de me torturer.
-Sage décision.
Je me concentrais sur sa main. La blessure n'était pas profond, mais suffisante pour s'infecter si elle n'était pas soignée. En revanche, son autre main n'était pas dans le même état. Étant droitier, il avait, à plusieurs reprises, frappé Raphael et ses complices avec celle-ci.
Je pris une compresse, préalablement imbibée de désinfectant, avant de lui appliquer dessus. Les muscles de sa main se redirent, mais il ne se plaignit pas.
-Approche.
Il se rapprocha et se tourna légèrement, pour que je puisse voir l'éraflure sur ses côtes. Elle ne saignait plus, et le sang avait sécher tout autour, mais le danger qu'il avait encouru était la cause de la douleur qui grandissait en moi. La réalité venait de me frapper en plein visage.
Il aurait pu être poignardé, perdre beaucoup de sang, les secours auraient pu mettre longtemps à arriver, trop longtemps pour pouvoir le sauver...
-Ashley, tu vas bien ?
Le corps étendu Ethan, gisant au sol. Le visage pâle, les yeux clos...
-Hé, tesoro...
Les images, que je me représentais, ressemblèrent au corps inerte de mon frère lors de son enterrement. Il aurait pus y rester, les conséquences auraient pus être plus grave.
-Ash, je vais bien, me rassura t-il en prend mon visage.
-Je sais... je sais... c'est juste...
-Tu as le droit d'arrêter, principessa. Tu peux souffler, et te laisser aller.
-Je sais... murmurais-je.
Les bras chaud d'Ethan me prirent et me bercèrent contre lui. Il comprenait, et il devait être une des seule personne, hormis mon père, à l'être.
---------
Alors ce chapitre ?
Avez vous aimé se tout petit rapprochement entre Ethan et Ashley ?J'ai besoin de votre aide !
Je vous dois beaucoup, et je vous en devrais encore plus pour cela.
Vous n'êtes pas obligé évidement, je ne force absolument personne, mais si vous appréciez mon livre,Pour cela, c'est très simple.
-Vous cliquer sur le lien (qui se trouve à la fin des explications)
-A partir de là, vous vous trouvez sur la page de la catégorie "Histoires (tout genre confondues)"
-Vous descendez la page, jusqu'à ceci : "61-Promets-moi de AndreaSFerreira"
-Vous sélectionner cette phrase complète "61-Promets-moi de AndreaSFerreira" (mais pas plus, c'est très important sinon le vote ne sera pas pris en compte)
-Vous commentez en mettant " +61 ".VOICI LE LIEN = http://my.w.tt/UiNb/UQzSph0VzA
Et c'est tout ! Vous avez jusqu'au 5 Mars !
Je vous aimes.
Andréa.
VOUS LISEZ
PROMETS-MOI
RomanceAshley a un secret. Un secret qui est aujourd'hui toute sa vie. Mais elle porte les cicatrices d'une tragédie qu'elle préfère taire. De profondes blessures qu'elle sait dissimuler, notamment à ses amis. Plus de sentiments,plus de souffrance. Patien...