Chapitre 15

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-Mademoiselle Williams ?

Quelqu'un me secoua le bras.

-Mademoiselle Williams !

-Ashley ! M'appela la voix de mon meilleur ami

-Mmmmh... laisse moi Simon... marmonnais-je.

-Okay tant pis...

-Mademoiselle Williams ?!

La voix stridente de Madame Novak résonna dans mes tympans. J'émergeais progressivement en levant la tête, de mes bras croisés sur la table, avant d'ouvrir difficilement les yeux.

Elle se tenait devant moi. Son air stricte et son regard foudroyant tourné vers moi.

-Bienvenue parmi nous. Vous êtes en cour de mathématique, et non pas en garderie pour enfants !

-Je suivais votre cour.

-Non vous ne le suiviez pas ! Où sont vos prises de notes ?

Je fermais les yeux et soupirais. Un ricanement me parvint à ma gauche.

-Vous avez quelques chose à rajouter Monsieur Parker ?

-Non... aucun. Dit-il entre deux sourires.

Il fis quelques pas, faisant claquer ses talons pointus – que je soupçonnais être l'arme de nombreux crimes – pour arriver jusqu'à lui. Elle tourna et retourna les feuilles étalées devant lui, avant de le regarder.

-Pas besoin de noter. J'ai déjà tout dans ma tête, dit-il d'un air narquois.

-Tout dans votre tête ? Répéta t-elle. Et comment cela est-il possible ? Lui demandait-elle en croisant les bras.

Ethan leva les bras et s'étira, faisant remonter son t-shirt blanc de quelques centimètres.

-Il se peut que je sois unique ! S'exclama t-il.

Un rire s'échappa de ma gorge.

-Heureusement, imagines qu'il y en ai deux comme lui : je me tires une balle... ! Chuchotais-je à Simon, qui s'esclaffa.

-Bien, alors je vous pose une question mes deux chers étudiants « uniques ».

-J'ai dis que j'étais unique, pas qu'elle l'était !

-Que dite vous d'un petit moment en tête à tête avec le proviseur ? Vous m'avez l'air d'être tellement intelligent.

Elle fit demi tour vers son bureau.

-Sortez maintenant !

Je me retournais vers Simon, un air de détresse collé sur le visage. 

-Quoi tu m'as demander de te laisser dormir. Démerde toi... ricana t-il.

Traite.

Je pris mon sac et sortit aussi vite.

-Tu ne m'attends pas ? Cria t-il dans le couloir.

Je ne lui répondis pas et ouvris la porte pour sortir du bâtiment. En cette fin d'après midi, il faisait étonnement frai pour la Californie, je mis mon perfecto que j'avais pris avec moi.

Un bras se posa sur mes épaules. Il m'avait rattrapé.

-Tu es mignonne quand tu dors, chuchota t-il.

-Retire ton bras immédiatement Ethan ! Lui ordonnais-je tout en écrivant un message à Cara.

  : A Cara

PROMETS-MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant