Chapitre sept.

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Je n'avais pas fermée l'œil de la nuit, j'avais trop peur pour arriver à trouver le sommeil. A chaque fois que je m'endormais, je me réveillais, en larmes, les images d'un de mes amis assassinés.

Je n'avais rien manger depuis hier midi, l'appétit ne m'était pas venu. Et même après une heure sous la douche, je m'étonnais de tenir encore debout.

Liam devait dormir, je l'avais entendu rentrer à trois heures ce matin. Quant à papa, je l'avais entendu rentrer à minuit, il ne s'était pas inquiétés de savoir si je dormais, il n'était pas monté me voir.

Je me demande encore et encore, qui je devais protéger. Tom ? Louis ? Eli ? Harry ?

Non pas Harry ça n'a aucun sens, personne ne pourrait savoir que je doutes sur mes sentiments. Mais si cette personne, nous avez vu tout les deux, juste tout les deux, il pourrait bien le croire.

C'était ça, c'était Harry que je devais protéger, qui d'autre ? Louis et Eli sont mes meilleurs amis, je les aimes, mais pas en amour. Tom, non plus, qui en voudrait à Tom, c'est un ange, il n'a aucun ennemie. Alors que Harry, a tout la ville à dos.

Je ne veux pas le perdre une nouvelle fois, je dois m'assurer que rien ne l'atteindra. Même si mes sentiments pour lui ne sont pas encore claire. Je commença à me rattacher à lui.

Je m'habilla, et mis un peu de poudre sur mon visage et du mascara pour ne pas ressembler à un zombie.

Je descendis les escaliers, mes jambes tremblaient à cause du manque de sommeil. Je pris mon ipod dans mon sac afin d'y brancher mes écouteurs.

Je pris mes clés avant de franchir le seuil de ma porte, cherchant une chanson sur mon ipod.

- Salut beauté.

Sa voix me fit sursaute, j'avais oublier qu'il venait me chercher. Il était simplement assis sur la balancelle de mon porche.

Ma maison ressemble à une maison typique américainne, avec un porche couvert, des plantes, une balancelle. La faute à ma mère, une passionnée d'Amérique, et surtout de ses auteurs, Anderson, Hemingway et j'en passe.

Je souris tristement à la pensée de ses souvenirs de ma mère, elle avait toujours été tout pour moi. Elle me manques tellement.

Sans que je ne m'en rende compte, Harry s'était mis en face de moi et avait mis les mais à ma taille. Mes yeux s'écarquillèrent, il me colla à son torse d'un geste rapide.

Puis sa tête chuta dans mon cou, son souffle chaud s'écrasait contre ma peau. Je frissonnais quand ses lèvres se posèrent au creux de mon cou.

Je laissa mes yeux se fermaient progressivement, j'étais totalement hors-contrôle. Mon corps reposait dans ses bras, sans que je ne puisse bouger.

Je frémis quand je sentis ses dents pincer ma peau. Je compris qu'il voulait me laisser une nouvelle trace. Je commença à m'agita, à me débattre.

Je posa mes mains sur son torse dans le but de le repousser. Un grognement rauque vibra contre mon cou.

Il me relâcha sans que j'ai à faire plus d'efforts. Je fut surprise, je pensais qu'il aurait tout fait pour aller au bout et me laisser une marque violâtre dans le cou.

Mais rien, je n'avait quasiment aucune trace sur ma peau. J'essayais de dissimuler les larmes qui étaient prêtes à couler.

- Mais ça va pas ! J'ai un copain Harry et il n'est pas toi ! Criais je.
- Tais toi, tu vas réveiller ton frère.
- Depuis quand tu te soucis de lui, la dernier fois tu l'as frappé !
- Calme toi Joy.
- Non ! J'en ai marre de toi Harry !

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