Everything Has Changed

Chapitre seize.

Point de vue de Joy :

Notre baiser. Il m'avait hanté toute la nuit, je ne savais pas quoi en penser. J'avais ressentis une sensation douce, chaude. Elle avait emplie tout mon corps.

Mais j'avais ressentie de la peur, cette peur de l'inconnu. Jamais mes sentiments pour Harry avaient été si fort, je ne les contrôlaient pas.

J'avais aussi peur de X. Il était capable de s'en prendre à Harry et ça me rendrait vulnérable, tellement vulnérable et une proie facile pour lui.

Si il s'en prenait à Harry par ma faute jamais je ne pourrais me le pardonner.

Mes doigts se posèrent sur mes lèvres, je fermais mes yeux, comme-ci ses lèvres douces étaient encore contre les miennes.

Les frissons remplirent mon corps, le vent caressait doucement mon visage, l'air était humide mais l'odeur de mon thé remplissait l'air autour de moi.

J'étais assise sur la table à picnic devant la maison, mes pieds posaient sur le banc, un gros gilet en laine couvrant mes épaules.

Harry dormait encore, il avait le sommeil lourd, il ne m'avait pas entendu me lever.

Une branche craqua, j'ouvris les yeux et sursauta manquant de renverser mon thé.

Je fus soulager en voyant le visage familier qui venait de la forêt.

- Excuse moi, je voulais pas te faire peur.
- C'est rien t'inquiètes pas.
- Qu'est ce que tu fais debout à cette heure ? Demanda-t-il en regardant l'heure sur son portable.
- J'arrive plus à dormir et toi ?
- Euh ... Je ... j'ai un rendez vous. Articula-t-il difficilement.
- Vraiment ? Comment elle s'appelle ?

Zayn avait toujours été un grand timide. Il ne parlait jamais de ses amours, il restait toujours discret quand il avait une copine.

Malgré le genre que lui donne tout ses tatouages, il avait toujours eu un grand cœur.

- Gigi.
- Et tu l'as connais d'où ?
- On prend des cours de dessin ensemble.
- Elle est comment ?
- C'est un vrai rayon de soleil. Elle est toujours de bonne humeur, elle me fait sourire, parfois rire. Elle prend la vie comme elle vient, elle est pas du genre à ce prendre la tête pour rien. Ses yeux, c'est un océan dans le quel je plonge à chaque fois que je la regarde, son sourire est magnifique. Elle est absolument parfaite.
- Whoua.
- Quoi ?
- La manière dont tu la décrit ... tu es très amoureux.
- Je suis fou d'elle Joy, si tu savais comme je l'aime. Mais j'arrive pas, j'arrive pas à lui dire.
- Il faut que tu lui ouvre ton cœur Zayn, ne la laisse pas t'échapper.
- C'est pas si facile.
- C'est pas aussi dur que tu le penses, donne lui ton cœur, elle te donnera le sien.

Il s'assit à côté de moi et me sourit légèrement.

- Et toi pourquoi tu arrives pas à dormir ?
- C'est une longue histoire. Répondis-je en baissant la tête.
- On est ami Joy, tu peux me faire confiance.
- On s'est embrassés hier soir.
- Ça t'a pas plu ?
- Si si mais j'ai peur.
- De quoi tu peux avoir peur alors que tu l'aimes ?
- J'ai peur de mes sentiments et j'ai peur de le perdre.
- Tu ne pourra jamais le perdre parce que deux personnes qui s'aiment comme vous deux, rien ni personne ne peut les séparés.
- Tu as sûrement raison.
- J'ai toujours raison. Sourit il.
- Calme ton ego Malik. Riais je.
- Mais je suis le plus beau tout le monde le sait. Ria-t-il à son tour.
- Au lieu de te vanter, tu pourrais m'emmener en ville ça serait gentil.
- Dans cette tenue, je suis désolée Joy mais tu ressembles à un sac.
- Mais c'est le gilet de Liam. Dis je en le poussant légèrement. Je vais aller me changer je reviens.
- Fais vite s'il te plaît.
- C'est toi qui dit ça.

Je rentrai à l'intérieur, la tasse de thé vide fut déposer dans l'évier. Je monter l'escalier en faisant le moins de bruit possible.

Les doux ronflement d'Harry se faisant entendre dans le couloir. J'entra dans la chambre à pas de loup.

Je récupérai un pull beige et un jean dans ma valise. Je me retourna et observa la petite tête d'Harry qui dépassait de la couverture. Ses boucles désordonnés encadraient son visage. Sa bouche était entrouverte.

Il était tellement beau, même dans son sommeil. Il paraissait bien plus innocent quand il était plongé dans ses rêves.

Je ne m'attardai pas plus longtemps et me dirigeai dans la salle de bain. J'enfila mes vêtement à toute vitesse, mes cheveux attachés en une queue de cheval haute.

Je descendis les escaliers vaillant à faire le moins de bruit possible malgré le grincement de certaines marches.

J'enfila en vitesse mes converses et sortit dehors mon écharpe autour du cou.

- On y va ?
- C'est partit. Approuvais je.

Nous montions dans la petite voiture de Zayn, il démarra et quitta la propriété.

- Je te dépose où ?
- A la librairie du centre ville s'il te plaît.
- Pas de soucis.
- Tu m'enverras un message quand tu pourras me récupérer.
- Ça risque de prendre la journée.
- C'est pas grave.
                                                                ******

Point de vue de Zayn :

Je me gare sur une place devant le bâtiment où je prend mes cours de dessins. Elle avait dit que je la retrouverais à l'intérieur.

Je vérifia ma coiffure, puis descendis de la voiture. Une fois rentrer dans l'immeuble, je passai la porte du cours de dessin.

Elle était là, ses cheveux blond cachant son visage. Elle était penchée sur sa feuille, un crayon à la main.

Je m'avança doucement sans faire de b.... Louper ! Je venais de faire tomber une boîte pleine de pastel. Elle sursauta puis se mit à rire de ma bêtise.

Je me baissa pour ramasser les pastels et les remettre dans leurs boîte. Elle se baissa à son tour et m'aider à ranger le désordre.

Nos doigts se frôlèrent à plusieurs reprises. Des frissons remplissaient tout mon corps.

Une fois la boite remise à sa place, on se releva. Pas un mot ne fut échanger, nos regards étaient électriques.

- Comment tu vas ?
- Bien et toi ?
- Bien. Sourit elle. Viens voir.

Elle saisi sa main, j'ai cru que mon cerveau allait explosé. Elle m'amena à son dessin, il n'était pas encore terminer mais ça ressemblait à un homme, je ne pourrais pas vous dire son âge, son visage n'était pas remplie et ses cheveux n'étaient dessinés. Ses mains tenaient une pancarte vide.

- Maintenant tu vas t'asseoir là et ne plus bouger. Dit elle en m'installant sur un petit tabouret à côté d'elle.

Elle s'assit en face de moi sa feuille et son crayon à la main, puis elle commença à me dessiner. J'observais tout ses petits mouvement, ses yeux qui se plissaient, sa lèvre inférieure qu'elle coinçait entre ses dents. J'aimerais tant la mordillait à sa place.

Quand ses grands yeux bleues se posaient sur moi, je lui souriait doucement et le monde paraissait tellement meilleur.

                                                                 ******

Après quelques heures passé à s'observer, elle pour le dessin, moi pour le plaisir. Elle finalisait son dessin à coup de crayons de couleurs, elle estompait certaines couleurs avec son doigt.

Elle jetait quelques fois des coups d'œil vers moi pour voir si je n'étais pas disparu. Je lui souriait, elle me répondais avec un doux sourire et retournait sur son dessin.

Au bout d'une vingtaine de minute, elle regarda son dessin, elle semblait satisfaite.

- Montre moi.
- Non, je veux pas.
- Mais c'est moi, je veux voir ce que ça donne.
- Mais je ... non.
- Donne moi ce dessin Gigi.
- Non !
- Tu me laisses pas le choix.

Je savais qu'elle était chatouilleuse, je m'approcha d'elle. Mais elle détala son dessin dans les bras.

Se fut une course poursuite dans tout l'atelier, elle jouait avec moi. Elle se cachait derrière les chevalets et repartait à la minute où j'arrivais.

Son rire remplissait la pièce comme une agréable musique.

En plein course, je chuta l'entraînant avec moi. Elle se retrouva sous moi. Je m'assis alors sur son bassin. Elle gardait toujours son dessin fermement contre sa poitrine. Tandis que tout son corps vibrait de rire.

- Aller donne le moi.

Elle fit la moue puis fini par cédé et me donna le dessin. Il était très beau et assez ressemblant. Toutes les couleurs de mes tatouages étaient exacte, mes yeux, ma bouche, mon nez tout était incroyablement ressemblant.

Mais ce qui marquait le plus, c'était le cœur rose pâle avec écrit en noir « J'aime Gigi »

Mon cœur rata un battement ou peut être deux.

- Laisse moi rever.. Je savais pas comment te le dire, c'est très compliqué. Je voulais le faire, mais j'ai renoncée au dernier moment. J'ai pensée que passer par notre passion serait plus simple mais en faite ça ne l'est pas. Je comprendrais si ce n'était pas réciproque. Avoua-t-elle en evitant mon regard.

Je ne perdu pas une seconde et me jeta sur ses lèvres, c'était réciproque et comme aucun mot ne voulait sortir mon corps avait pris le dessus pour lui dire.

Notre baiser se prolongea, je mordis doucement sa lèvre. Ses lèvres étaient comme je les avais imaginé, douce, chaude, sucrées.

Quand on mis fin au baiser, je posa mon front contre le sien. Elle souriait doucement.

- Je n'avais pas les mots pour te le dire. Mais je t'aime Gigi. Comme un fou, je pourrais te décrocher la lune, je ferais n'importe quoi pour toi. Je t'aime.

Elle me regarda en rigolant, elle me fixait et son sourir en dit long, c'était réciproque, du moins j'espère ne pas rêvée !

Ce rire résonnait dans ma tête. Je posa un chaste baiser sur ces lèvres.
                                                              ******

Point de vue de Joy :

Après une longue matinée à la librairie, j'étais sortie chercher un café pour moi et la libraire. Une fois revenue, elle me remercia et me donna un peu d'argent pour le café.

Je m'installai à une petite table dans un coin sombre. J'allumai la lumière et me remis à lire le livre que j'avais acheté un peu plutôt.

Le jeune fille avait un mariage arranger avec quelqu'un de son rang, mais elle était amoureuse d'un autre homme, qui lui était pauvre.

Scénario classique vous me direz, mais les dialogues, les pensées de la jeune fille était si prenant. J'en perdais même la notion du temps.

Harry m'avaient envoyé une bonne vingtaine de message, et m'avait appelé plus d'une dizaine de fois. Je n'avais pas répondu, je n'étais pas prête à parler, la lecture calmer mes pensées, j'en avais besoin.

Je lui avait simplement répondu un « je vais bien ». Il avait continué ses questions pour savoir où j'étais mais je ne comptait lui répondre sinon il allait arriver dans la minute qui suivait.

Je sursauta au bruit d'un livre qui tomba au sol. Je le voyais il était tombé de l'étagère juste en diagonale de moi. Je me leva pour aller le ramasser.

Comment était il tombé ? Je fis le tour, il n'y avait personne de l'autre côté.

C'était un assez gros livre, « L'ombre inconnu », c'était son titre. Et tout comme sa couverture il ne me donner pas envie de le lire.

Une feuille glissa quand j'ouvris la première page. Je la ramassa, elle était plié. Quelque chose me disait que ça n'était pas une bonne idée que je l'ouvres, mais qu'est ce que je risquais après tout.

Je reposa le livre, et retourna à la table pour lire le papier. C'était écrit à la plume.

« La mort est proche de nous tous.
Je te surveilles, tu ne peux m'échapper.
Je vais m'en prendre à toi.
Tous vont périr un par un comme Tom.
Tu seras seule
Vulnérable
Et tu seras à moi.
A ce moment, tu te tuera toi même.
- X »

Je me mis à trembler, la peur avait envahit tout mon corps. J'étais paralysé. Il menaçait de s'en prendre à mes amis, je devais les fuir pour leurs évités les problèmes.