Chapitre vingt-huit.

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     Je ne la laisserai pas tomber. -Harry.

Mes pieds frappaient sur le béton froid du trottoir. J'avançais aussi vite que je le pouvais, mes bras serrait sous ma poitrine pour me tenir chaud. Ça m'apprendra à me couvrir aussi peu au mois de novembre.
Tandis que l'air froid frappait mon visage, je ne pouvais m'empêcher de penser ce que me voulait Harry. Lui était-il arriver quelques choses de grave ? Est-ce que ça avait un rapport avec son père ? Peut être qu'il l'avait mis à la porte et qu'il ne savait pas où aller. Mais dans ce cas pourquoi est-ce qu'il n'est pas venu directement chez moi ?

Cela ne ressemblait pas à Harry de me donner rendez-vous au beau milieu de la soirée. Il faisait déjà presque nuit, je voyais les lampadaires s'allumer pour éclairer mon chemin.

Peut être voulait-il simplement que l'on parle de ce qu'il devait advenir de notre couple. Pour ma part, je n'en avais aucune idée. Je l'aimais c'était certain mais je ne pourrais probablement jamais lui pardonner ce qu'il m'avait fait subir.

Mon cœur accéléra à l'idée d'avoir une vrai conversation avec lui. Ce n'était pas arrivé depuis la semaine dernière. Je ne voulais pas le confronter, je ne voulais pas avoir à faire à lui.

Après tout je l'avais choisi en sortant de chez moi suite à son message. Et il était trop tard pour reculer. J'arrivais prés du petit parc de jeu. Il ne semblait y avoir personne.

J'avança encore un peu, je ne voyais aucun ombre. Les lieux était très peu éclairé, en effet seul un lampadaire éclairé le petit espace. Les enfants ne venaient pas ici la nuit et même si ils l'avaient voulu leurs parents ne les auraient jamais laissés sortir aussi tard le soir.

- Harry ? Appelais-je

Aucune réponse ne se fit entendre. Il m'avait demandé de venir mais il n'était pas là.

Je regarda en haut, à la place que nous occupions habituellement sur la structure en bois. Personne.

Il n'allait sûrement pas tarder, son père devait le retenir. Je décidai alors de monter les marches en bois pour m'installer en haut. Je m'assis sous le petit espace abrité, posant ma tête contre la barrière en bois qui empêcher les enfants de sauter d'ici. Effectivement c'était l'endroit le plus haut du jeu, il devait y avoir trois mètres entre le sol et ici, moi enfant je ne me serais jamais risquais à sauter d'ici.

Au bout de cinq minutes d'attente je me décida à saisir mon téléphone et à l'appeler. Pourquoi était-il si long à arriver ?

La sonnerie retentit plusieurs fois dans mes oreilles avant que le son de sa voix ne se fasse entendre.

- Allô ?
- Oui Harry qu'est ce que tu fais ?
- Comment ça qu'est ce que je fais ?
- Je t'attends depuis au moins ....

Je ne finis pas ma phrase sentant la structure bouger, quelqu'un était entrain de monter. Le bois craquait sous le poids de la personne.

- Harry c'est toi qui monte ?
- Qu'est ce que tu racontes ?
- Harry ce n'est absolument pas drôle, tu m'as demandé de venir à l'air de jeu et ...
- Attends attends je n'ai jamais dis ça. Me coupa-t-il.
- Si tu ....

Ma voix se coupa en voyant le masque maléfique dont je cauchemardais apparaître en face de moi. Je ne pouvais pas m'échapper, il était là en face de moi et il n'y avait aucune issus.

C'est là que je repensai à ce qui m'avait toujours fait peur quand j'étais petite, cette hauteur. Si je sautais de cette hauteur je pourrais sûrement me casser la cheville. Mais je devais prendre le risque.

Je passa par dessus la barrière alors qu'X venait tout juste de finir de monter. Sans attendre une seconde de plus je sauta.

C'était inévitable, ma cheville ne supporta pas la choc avec le sol et se tordis violemment. La douleur insupportable me cloua au sol l'espace d'un instant.

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