Everything Has Changed

Chapitre trentre-trois.

« Même dans la plus noir des pénombres je serais là pour toi  »

Ça faisait déjà deux heures que nous roulions sur les petites routes de la campagne anglaise.

- Je suis heureuse que tu es accepté d'aller à Londres.

Ce sourire béat n'avait pas quitté mes lèvres de tout le voyage. Je n'avais fais que chanter et le regarder. Ses cheveux étaient tenue par un bandana, il portait son habituel jean noir et un t-shirt à l'effigie des Rollings stones. Il avait toujours cette manière d'être magnifique en tout circonstances.

- Je le fais pour toi.
- Pourquoi tu n'aimes pas Londres ?

Personnellement je ne pouvais pas avoir un avis concret sur Londres, la dernière fois que j'y avais été, je n'étais qu'une enfant et je n'en tire pas suffisamment de souvenirs pour me faire un avis.

- Non pas spécialement, c'est trop grand, il y a trop de gens. Je me sens nettement mieux à Sidewood.
- Je n'ai pas grand souvenirs de Londres, mais j'aurais aimé y faire mes études.

Il ne répond pas, je sais qu'il n'est pas alaise avec le fait que nous aillons pas d'avenir, je le suis aussi mais moins, je me suis fais à l'idée je crois.

- Je me souviens quand nous étions petits, tu étais parti une semaine à Londres avec ta mère et Liam, la mienne m'avait juste dit que je ne te verrais pas pendant une semaine alors j'ai passé cette semaine à bouder.

Je souris doucement à l'image d'un petit Harry boudant dans sa chambre, ses sourcils froncé alors qu'il joue avec ses jouets.

Un long moment passe et cette image continue de jouer dans mon esprit. Avant que cette question coupe toute la joie qui sommeillait en moi.

- M'as-tu pardonnée pour ce que j'ai fais ?

Je regarda en direction de la fenêtre alors qu'il jetait quelques coup d'œil sur moi. Je me sentais soudainement mal à l'aise, l'air de cette voiture devenait irrespirable.

- Je ne sais pas. Répondis-je honnêtement.

Je ne savais vraiment pas si je lui en voulais encore. Une partie de moi me disait qu'il était impardonnable, c'était ma partie raisonnable, mais la partie de mon cœur me disait qu'il n'avait pas été lui même ce soir là.

- Alors pourquoi est tu revenu à moi ?
- Harry ....
- Dis le moi s'il te plaît.

Il n'était pas fâché, il était seulement très anxieux je pouvais l'entendre dans sa voix.

- Je ne voulais pas perdre mon temps à me demander si je devais te pardonner ou pas. Je n'en ai pas assez ...

Je le comprenais, je le savais mais cette vérité était vraiment difficile à dire.

- Me laisseras-tu te faire l'amour une dernière fois ?

Sa question posa un véritable interrogation pour moi. Je le voulais je ne pourrais jamais nié à quel point je le veux mais quelques chose semble être mal là dedans. Est ce mal de coucher avec Harry encore une fois ?

- Je ne veux pas qu'il te reste cette image de moi quand tu ... tu sais.

Les mots étaient encore plus dure pour lui que pour moi.

- Ce n'est pas l'image que j'ai de toi Harry.
- Oui mais je veux effacer ce passage, je ne veux pas qu'il soit étiqueté comme la dernière fois que nous avons coucher ensemble.
- Je le pense. Je pense que nous le referons, mais pas tout de suite, je ne suis pas prête.

Il ne dit rien, il se contenta de prendre ma main et entrelaça nos doigts avec toute la force qu'il avait, mais pour autant il ne me faisait pas mal.

J'avais vu tout le chemin qu'il avait parcouru depuis qu'il était revenu, tout les efforts qu'il avait fait sur lui même, pour contrôler sa colère. La seule chose qui n'avait pas changer était sa jalousie et son côté sur-protecteur. Mais ce côté faisait de lui ce qu'il était et je ne voudrais jamais le changer.

- Tu es bien pour moi Joy.

Je tourna la tête vers son visage pensif, ses traits étaient contrariés et triste, ses sourcils froncés.

- Je ne sais pas comment je vais faire après ... Joy, je ne vais pas m'en sortir sans toi.

Ses paroles me fendirent le cœur en deux. Comment pouvait-il penser ça ? Je ne voulais pas qu'il pense ça de lui même.

- Tu es quelqu'un de bien Harry ... Ne doutes pas de toi.

Je vis une puis deux larmes puis bientôt un nombre incalculable de larmes roulaient le long de ses joues. Je n'aimais pas le voir si vulnérable, ça n'arrivait pas souvent et je ne savais jamais comment l'aider. Ceci creusait le trou béant dans ma poitrine.

- Je ferais n'importe quoi pour te garder en vie.
- Harry ... Arrête toi un peu s'il te plaît. Dis-je doucement.
- Pourquoi est ce que tu vas bien ?

Ses yeux remplit de larmes étaient mordu par l'inquiétude.

- Oui je vais bien en revanche toi non. Arrête toi un peu.
- Joy je ....
- Ne me mens pas s'il te plaît. Le coupais-je
- D'accord. Il y a un parking dans 300 mètres, je vais m'arrêter là.

Les 300 mètres furent avalés très vite sous les roues de sa voiture. Une fois le contact coupait, Harry me regarda, il ne savait visiblement pas quoi faire alors quelques larmes continuaient à couler silencieusement le longs de ses joues.

Je me déplaça pour me mettre sur lui avant d'envelopper mes bras autour de sa nuque. Sans plus attendre il laissa tomber sa tête contre mon épaule et éclata en sanglot. Mes mains massait la base de sa nuque alors que ses sanglots remplissaient le silence de l'habitacle.

Je ne disais rien parce que je ne voulais pas lui mentir et lui dire que tout ira bien que je savais pertinemment que ça ne serait pas le cas, ni pour lui, ni pour moi.

Je tentais avec des gestes doux de calmés mon bouclé effondré dans mes bras.

*****

Harry était resté un petit moment enfoncé dans mes bras. Il avait grognais à chaque fois que j'avais voulu m'écarter de lui.

Après quelques heures de routes, nous étions enfin arriver à Londres. Nous nous étions tous installés à la table d'un Nandos. Une fois notre repas prit nous avions fait les magasins chacun de notre côté, les filles d'un côté les gars de l'autre, ce qui avait fait longtemps protester Harry. Mais je ne lui avais pas laissé le choix. Je devais absolument lui trouver un cadeau pour Noël.

Les filles avaient toute trouver ce qu'elles cherchaient quant à moi, je cherchais encore le cadeau idéal à lui offrir. Rien n'avait eu à mes yeux une valeur aussi importante que l'amour que je portais à Harry.

Jusqu'à ce que je vois ça, mit franchement en avant sur la devanture de ce magasin. J'étais entrée sans hésité une seconde de plus. C'était ce que je voulais lui offrir, peu importe le prix que coûtait cette chose et les protestations d'Elisabeth sur le fait d'acheter un truc aussi onéreux à Harry. Je m'en fichais.

Une fois entrer dans la boutique un tintement aigu du cloche indiqua à une petite dame brune notre entrée.

- Puis-je vous aidez mesdemoiselles ?
- Oui je voudrais acheté .....

****

Nous avions rejoints les garçons et après avoir bu un chocolat chaud dans un des petits salons de thé que nous avions croiser, nous avions décidé de partir chacun de notre côté.

Harry et moi étions partit nous promener dans les rues de Londres. Il m'avait surprise en prenant fermement ma main dans la sienne, une chose qu'il ne faisait que très rarement en public.

Nous nous étions enfoncés, contre ma volonté, dans les rue les plus sombres de Londres. Il n'y avait quasiment plus de commerces, que des maisons, certaines avaient l'air si vielle qu'on les auraient cru hanté.

Je croyais voir quelques choses bougeait dans l'entrée d'une maison qui semblait inhabitée depuis des années. Je m'arrêtas directement, je pouvais sentir mon cœur accélérer à une vitesse hallucinante.

Harry se retourna directement vers moi, ses yeux étaient remplis d'inquiétude.

- Est ce que tout va bien Joy ?

Je me rapprocha de lui, collant mon corps maximum à son corps protecteur. Il lâcha ma main et enroula son bras autour de mon corps me tenant aussi proche de lui qu'il le pouvait.

- Il y quelqu'un là bas. Murmurais-je

Il fixa l'endroit que je fixais depuis tout à l'heure, plus rien ne bougeait pourtant je pouvais voir deux yeux scintiller dans le nuit.

- C'est sûrement un chat, ne t'inquiètes pas.

Je me sentis tressaillir quand je vis les yeux disparaître subitement. Je devenais paranoïaque il n'y avait pas d'autre explication, Harry avait raison ça devait être sûrement un chat. Alors pourquoi l'impression d'être observer était omniprésente depuis que nous marchions dans ce quartier ?

- Joy ?

Je tourna ma tête vers Harry, il semblait inquiet lui aussi. Mais pas par la même chose que moi. Lui était inquiet par sa copine complètement folle qui tombait dans la paranoïa.

- J'ai l'impression qu'on nous observe Harry. Chuchotais-je.

Ses yeux verts brillant dans la nuit tombante me scrutèrent un moment, alors que ses deux lèvres étaient pressés en une ligne serrés. Puis sa langue les sépara léchant ses lèvres comme il le faisait quelques fois avant de parler.

- On va sortir d'ici d'accord ?

Il attendit que j'hoche la tête avant de fermer la main sur la mienne. Puis il se mit à marcher à une allure rapide sortant au plus vite de ce quartier.

Je me sentis soulagée quand je vis les lumières colorés et joyeuse de Noël qui inondé le centre ville.

*****

Après avoir quittés Londres, il était un peu plus de vingt deux heures. Nous cherchions un petit hôtel ou motel ou pouvoir s'arrêter. Je voyais les paupières d'Harry tomber alors qu'il essayait de rester concentrer sur la route.

Quand enfin la voiture de Louis tourna au panneau qui annoncer le seul motel vide que nous avions croisés jusqu'ici.

L'allure du petit motel n'avait rien de très accueillant. Il ressemblait vraiment à un vieux motel américain, il était très loin d'être à sa place dans ce paysage de campagne anglaise.

Nous garions les trois voitures dans le parking qui n'était pourvu que d'une voiture. Ce motel semblait loin d'être populaire.

Une fois nos affaires prisent nous entrions dans une petit pièce qui était l'accueil un vieil homme dormait derrière son comptoir.

Niall appuya violemment sur la sonnette, l'homme sursauta de sa chaise et nous regarda comme si nous étions de l'or tombant du ciel. Je pense sincèrement que vu le nombre que nous étions c'est ce qu'on représenter à ses yeux.

- Vous voulez des chambres ? Dit sa voix visiblement vieillie par la cigarette.
- Vous êtes très perspicace dîtes moi. Dit ironiquement Harry.

L'agacement se lisait sur son visage, tout comme la fatigue. L'homme quant à lui semblait bousculer par la méchanceté d'Harry. Alors que je regarda le grand brun à côté de moi, il se foutait de tout, il voulait juste dormir. Je pouvais sentir son agacement lorsqu'il accéléra le rythme des cercles qu'il faisait sur la peau de mon dos.

- Ce sont des chambres de quatre personnes, combien je vous en met ?

Louis se retourna et compta rapidement combien nous étions avant de se retourner avec un gentil sourire vers le vieux monsieur.

- Deux suffirons, merci.

Louis paya pour tout le monde, on s'arrangera après pour le rembourser. Le réceptionniste lui donna les clés et nous sortions tous du bureau.

Une fois la répartition faite, Harry, Louis et moi nous dirigions vers notre chambre. Harry posa notre sac sur un vieux lit en bois et laissa celui d'à côté à Louis.

Louis nous dit qu'il allait prendre une douche, nous laissant seul Harry et moi. Sans dire un mot, mon adorable brun bouclé au regard fatigué retira son jean et son t-shirt avant de me tendre ce dernier.

Je lui souris alors que je retira mon gros pull, mon t-shirt et mon jean. Je pouvais sentir son regard brûler chaque parcelle de mon corps.

Puis je pris son t-shirt avant de le mettre, il couvrait jusqu'au dessous de mes fesses.

Il se glissa dans le lit et je me précipita pour le rejoindre car la pièce n'était que très peu chauffé. Harry enveloppa rapidement ses bras autour de mon corps alors que je me colla au sien si chaud.

J'embrassai tendrement ses lèvres avant que nous nous souhaitions bonne nuit.

En quelques minutes je sentis sa respiration ralentir et à se stabiliser. Il dormait. J'embrassai ses paupières closes avant de fermer les miennes.

*****

Au milieu de la nuit, je me réveilla en sursaut secouée par un violent rêve. Je pouvais sentir quelques gouttes de sueurs perler le long de mon front.

Alors que je tâtonna le lit pour trouver le réconfort du torse chaud d'Harry. Je balaya tout le lit de ma main mais je ne le trouva pas. La panique commença à monter en moi. Je sauta sur la lumière pour éclairer la pièce devenu trop sombre à mon goût.

Louis non plus n'était pas dans son lit. Qu'est ce qu'il avait fait ? Il m'avait laissé seul dans la chambre mais pourquoi ? Je savais qu'Harry ne m'aurait pas laissé seul ici sans raison. Pas vrai ?

L'inquiétude montait en flèche dans mon organisme. Je me leva rapidement, mes pieds nus se posèrent sur le parquet froid de la chambre. Je me dirigea rapidement vers la salle de bain, vérifiant que aucun des deux n'y était.

Mais quand j'ouvris la porte, la pièce était plongé dans le noir. Et rien ne semblait bouger.

Je me décida d'enfiler mon jean et mon gros pull, je repoussa la peur qui montait dans mon estomac. Il fallait que je les retrouver car dieu sait ce qu'il leur étaient arrivés.

Je secoua la tête refusant tout les possibilité atroce qui s'y jouait.

Je verrouilla rapidement la porte avec la petit clé en métal avant de la glisser dans ma poche arrière.

Je ne mis pas longtemps à les trouver, Harry se tenait fixement en face d'une chambre, la porte de celle-ci était ouverte. Son visage ne marquait aucune expression.

Alors que je l'appelais et me dirigea presque en courant vers lui, il ne sembla pas remarqué ma présence.

Mais quand je me retrouva face à ce qu'il regarda, je compris. Et un cri aigu s'échappa de ma gorge alors que le sang continuait de couler.