Chapitre vingt-six.

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La douleur ne change rien à l'amour que l'on ressent

Point de vue d'Harry :

J'avais marché les quelques kilomètres qui séparaient le cimetière de la maison, ressassant sans cesse mes pensées. Comment pourrait-elle me pardonner ce que je venais de lui faire ?

Alors que moi même je n'étais pas sûr de le faire un jour. Me pardonner ce que je lui avais fait subir, et ne pas m'en être rendu compte malgré ses cris.

Qu'est ce qui m'avait traversé au juste ?

Je ne me comprenais même plus moi même. Je me déteste tellement.

J'arrivai à la maison, claquant la porte derrière moi. Ma mère apparut du salon, ses grands yeux verts me fixant. Elle avait encore cette foutu marque bleue sous l'œil.

- Qu'est ce qu'il t'arrive chérie ? Dit-elle en s'approchant de moi.
- Rien rien. Marmonnais-je avant de continuais mon chemin vers l'escalier

Je l'entendis souffler lourdement avant de reprendre.

- Mais bon sang Harry parle moi !

Je sentis la colère faire son chemin dans mes veines. Comment pouvait-elle me demander de lui parler alors qu'elle n'est pas là quand j'en ai besoin ?

Je me retourna vers me préparant à ce que mes mots fassent très mal.

- Qu'est qui m'arrive ? Tu veux vraiment le savoir ? Et bien je vais te le dire puisque tu y tiens tant. Dis-je d'un ton agressif. Après que tu m'es laissé seul ici pour accompagné cet enculé à l'hôpital, je me suis retrouvé seul ici, sans personne qui soit là pour moi. Mais Joy, elle m'aime plus que tu ne m'aimera jamais elle est venu, elle a été là pour moi ! Et moi tout se que j'ai réussi à faire s'est la blesser ! Putain je lui ai fait tellement de mal que jamais elle ne me pardonnera d'être un aussi gros connard ! Et tout ça à cause de toi ! Tout ça parce que tu n'étais pas là au bon moment ! Tout est de ta faute, la vie de ton fils tombe en lambeau et toi tu veux juste qu'il t'explique. Voilà maintenant que c'est fait ne me parle plus !

Je voyais son visage se décomposait, et quelques larmes silencieuse glisser sur ses joues, me faisant immédiatement regretter mes mots.
J'étais vraiment un putain de con !

Encore sous le coup de ma colère, je balança la lampe qui se trouvait à ma droite sur le sol. J'entendis le verre de l'ampoule se briser en parfait écho avec mon cœur en ce moment.

Une très forte envie de pleurer noua ma gorge, mais je la retenu, je n'étais pas un putain de faible.

- Harry je ....

Elle ne trouvait pas les mots. Elle ne les trouverait probablement jamais. Mais c'était ma mère. Je ne pouvais pas de pas m'en vouloir après ce que je venais de lui dire.

C'est là que des perles salés roulèrent sur mes joues. Je m'effondra sur mes genoux, ne supportant pas la douleur qui déchirait mon cœur à cet instant.

Ma tête tomba vers l'avant et mes cheveux désordonnés cachèrent mon visage. Je n'avais jamais été aussi mal depuis le jour où on m'avait enfermé. Je n'aimais pas ça, savoir Joy si mal par ma faute.

Je sentis les douces mains de ma mère contre mes joues. Je ne réfléchis pas et enfouies mon visage dans son pull bleue. Elle caressa mes cheveux avec amour jusqu'à ce que mes pleurs ne soit plus qu'un sombre souvenir.

- Je fais tout pour vous protéger Aaron et toi, mais je n'y arrive pas.
- Quittes-le. Marmonnais-je avec colère.

Malgré que ma voix soit étouffée par son pull je pouvais jurer qu'elle m'avait entendu. Mais elle ne répondit pas, elle ne dit absolument rien et continua simplement de caresser tendrement mes boucles.

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