Chapitre dix-neuf.

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Ça faisait bientôt une semaine que je n'avais pas pu embrasser ou toucher Harry. Mon père avait réussi son coup.

Il m'avait collé Mark au basket pour vérifier que je ne le voyais pas. On avait essayer de se retrouver dans les toilettes, mais à chaque fois que Mark voyait Harry, il rentrait avant moi, il trouvait un moyen de m'empêcher de le voir.

Si j'avais pu le tuer je l'aurais fait. Ce dernier était tellement fière que nos pères soient amis et qu'il soit donc sous sa responsabilité de me surveiller.

Il s'en donnait à cœur joie, et à chaque fois que j'étais à mon casier, je sentais ses yeux se baladaient sur mon corps sans aucune discrétion.

Quand Harry passait, Mark s'assurait qu'il ne m'approche pas. Le regard de mon bouclé était si noir quand ils nous croisaient. Mais je lui avait longuement expliquer qu'il ne pouvait pas frapper Mark, si il ne voulait pas que ça s'aggrave.

Il ne faisait rien, mais je sentais dans son regard qu'il bouillonnait de colère.

Je voulais tant le prendre dans mes bras, l'embrasser pour apaiser tout cette colère.

On s'appelait tout les soirs, les deux premières fois nous nous étions engueulés, ne faisait qu'augmenter ma tristesse.

Il voyait la manière dont Mark me détaillait, il n'aimait pas que je ne réagisse pas mais je ne pouvais rien faire qui risquait d'aggraver la situation actuelle.

Puis les jours suivant, nos appels avaient durée beaucoup plus longtemps. Il avait compris que se disputer ne mèneraient à rien.

Il trouvait un moyen de me faire rire, il me chantait des chansons. Je lui avait même raconter une histoire, il s'était endormi au bout du fil, me laissant seule, un doux sourire sur mes lèvres à l'image d'un Harry endormie.

J'avais très peu dormi, je pleurais beaucoup. Être séparé de lui me faisait un effet atroce. Comme-ci on avait arraché mon cœur et qu'on avait joué avec pour après recoller les morceaux et me le replanter dans la poitrine.

J'avais besoin de lui près de moi. Il était tout, une partie de moi. Si il m'était arraché je ne survivrai pas.

Mes sentiments pour lui sont fort, très fort ... trop fort.

J'ai peur de souffrir, j'ai peur qu'il .... Peu importe, je ne veux pas qu'il m'échappe.

La fin de la semaine était enfin là. Il était dix-neuf heures, j'étais allongé dans mon lit.

Il fallait que je trouve un moyen de le voir ce week-end, il me manque.

Une larme roula inconsciemment sur ma joue. J'ai besoin de lui. De son toucher brûlant sur ma peau, de ses baisers remplient d'amour.

Je sentis mon énergie quitter mon corps, j'enlève en vitesse mon pantalon avant de me glisser sous mes draps.

Je ferme les yeux, me laissant tomber dans les bras de morphé.

******

Mon portable affiche dix heures. Je me sens beaucoup mieux, le manque d'Harry était toujours là mais je n'étais plus autant fatigué.

Je tira ma couverture, la température extérieur saisi ma peau nue. Mon pull couvrait seulement le haut de mon corps. Laissant mes jambes se faire piquer légèrement.

Je pris un jogging dans mon placard avant de descendre. Mon ventre criait à l'aide, je mourrais de faim.

En fouillant dans les placards de la cuisine, je trouvai un paquet de céréales. Froot Loops, c'était mes préférés quand j'étais petite, ma mère m'en acheter tout le temps.

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