Chapitre onze.

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Je mettais persuadée que des vacances avec mes deux meilleures amies pourrait me faire du bien, me faire oublier tout ce que je devais oubliée pour aller mieux.

Ma tête était tranquillement reposée sur le siège arrière de la voiture du père d'Élisabeth. Je regardais les arbres défilaient, nous allions bientôt arriver.

Quand le véhicule fut stationné dans la grande allée du chalet. Nous descendîmes toutes les deux, récupérions nos valises dans le coffres avant de dire au revoir au père d'Eli.

Louis vint rapidement nous ouvrir, il pris nos deux valises chacune à un bout de son bras. Une fois rentré, il posa les valises dans l'entrée. Il fit la bise à Eli avant de me prendre dans ses bras.

Je me sentais bien dans ses bras, il frottait doucement mon dos. Ma tête était posé sur son torse. On ne resta pas très longtemps dans cette position.

Je me détacha de lui, et un grand sourire se dessina sur mes lèvres.

- Je suis contente de passer mes vacances avec mes deux meilleurs amis.

Louis sembla soudain confus, comme ci il avait quelque chose à dire, mais qu'il connaissait déjà ma réaction. Au fond de moi, je connaissais Louis et je savais ce qu'il avait bien pu faire. Mais je ne pouvais pas croire qu'il est pu faire ça, je ne suis sûr de rien. Il ne faut pas que je m'emporte avant de l'avoir entendu de sa bouche.

- J'ai invité Harry aussi.
- Je ... non ! Pourquoi tu fais ça Louis ? Tu le sais, tu sais que ça me fait mal.
- Je suis chez moi ! J'ai le droit d'invité les gens que je veux !
- Très bien alors je parts !
- Non tu restes !
- Tu n'as pas à décidé à ma place !
- Toi non plus ! Harry est mon ami, je l'ai invité que ça te plaise ou non.
- Fais comme tu veux mais moi je ne reste pas. Dis je avant de me dirigeais vers ma valise.
- Non ! Cria-t-il avant de me prendre la valise des mains.
- Laisse moi !
- Calmez vous s'il vous plaît.. Nous interrompu Eli.

Nos deux respirations étaient fortes à cause des cris. Aucun de nous deux ne parlait. J'étais énervée, comment pouvait il me forcé à rester ici en sachant que Harry serait également là. Ça me fessait tellement mal de le voir.

- Joy, tu vas restée que ça te plaise ou non. Harry va venir que ça te plaise ou non. Si tu ne veux pas le voir, ni lui parler, on ne t'y obligera pas.

Je laissa échapper un soupire je ne voulais absolument pas le voir, encore moins lui parler.

- Où est ma chambre ? Demandais je sèchement.
- Au premier étage, choisis celle que tu veux. Souffla Louis.

Je pris mon valise en main avant de monter les marches en bois qui montaient au première étage.

Je me dirigea vers la chambre que j'avais l'habitude de partager avec Harry quand nous venions ici. Une étrange sensation me tirailla l'estomac quand je passa la porte. Ces bons moments avec lui me manquaient tellement.

Je m'allongea sur le lit, mes cheveux s'éparpillèrent autour de ma tête. Des souvenirs magiques me revenaient, une nuit, nous n'avons pas dormi. On avait passé la nuit à regarder des films dans les bras l'un de l'autre. Car évidement Louis nous avait laissé la seule chambre avec une télé, après quelques négociations.

Je souriais, si je pouvais repartir en arrière tout recommençait, je n'aurais rien changé, a part l'arrestation d'Harry, la mort de ma mère, et maintenant celle de Tom.

La douleur était présente mais aucune larmes ne sortit de mes yeux. Je me releva doucement, assise sur le bord du lit, ma valise près de l'entrée.

Je me leva, l'ouvrit et commença à ranger mes affaires dans l'armoire.

Une fois toute mes affaires misent en place, je me rallonge sur le lit. Plus j'y pense, plus je pense que l'idée que j'ai pourrais être génial.

Je saisis mon portable dans ma poche, le cherche dans mes contacts avant de l'appeler.

*******

Je m'étais installée sur un petit siège près de la fenêtre, profitant de la lumière extérieur pour lire.

Louis rentra dans la chambre, il avait une petite tête d'enfant. Je savais qu'il allait s'excuser, mais je devais le faire aussi, après tout je n'avais pas à n'emporter pour si peu, il a raison il fait ce qu'il veut.

- Je suis désolée. Commença-t-il d'une petite voix.
- Non c'est moi. J'aurais pas du te crier dessus, tu fais ce que tu veux, je n'ai pas le droit de t'empêcher de le voir sous prétexte que je ne le supporte pas. Répondis je en me blottissant dans ses bras.
- Tu traverses une mauvaise période, j'aurais peut être dû penser à toi.
- Tu ne dois pas t'empêcher de vivre pour moi Louis. Je me sens égoïste à cette instant, alors s'il te plaît. Ne vis pas par rapport à moi.
- Je ferais tout pour que ça se passe bien. Je te le promets.
- Ça tombe bien, j'ai invité des amis. Dis je doucement le sourire aux lèvres.
- Qui donc ?

Un bruit de klaxon se fit entendre dans l'allée. Je souriais heureuse qu'ils soient là.

- Ça doit être eux.

Je déposa un baiser sur la joue de mon meilleur ami, avant de descendre les escaliers à toute vitesse, fessant claquer la semelle de mes chaussures sur le bois.

Je me dirigea vers la porte, ne prêtant pas attention à Harry qui avait son sac en main. Une fois dehors, je sauta dans les bras de Niall, qui n'eut même pas le temps de fermer son coffre.

Son rire cristallin résonna dans mes oreilles, tandis qu'il enroula ses bras autour de ma taille avant d'embrasser tendrement mon front.

Notre étreinte fut interrompu par Zayn qui se racla soudainement la gorge pour faire remarquer sa présence.

Je sauta dans ses bras, il embrassa ma joue et je lui rendis avant de me détacher de lui.

Niall avait sortit son sac du coffre, Zayn sortit les deux siennes. Au fond, il n'avait pas changer, il avait du amener tout ce qui lui était utile pour prendre soin de ses cheveux. Comme avant.

Je souris légèrement, et pris le sac le moins lourd de Zayn, malgré son insistance pour que je ne portes rien.

Élisabeth, Louis et Harry étaient sur le seuil de la porte. Eli sourit légèrement, me fessant remarquer que je souriais de toutes mes dents.

Louis me lança un clin d'œil en signe d'approbation. Quant à lui Harry, avait les bras croisés sur sa poitrine, sa respiration lourde montrait un certain agacement. Si il avait eu des fusils à la place des yeux, Niall et Zayn seraient déjà mort. Je m'attardai pas plus sur son cas et rentra dans la chaleur de la maison.

On avait beau être mi-novembre, on ne pouvait pas sortir très longtemps, sans une manteau et une bonne écharpe. Et il était claire que mon petit pull n'était pas suffisant.

Je déposa le sac au pied de l'escalier. Les deux garçons posèrent les autres, puis Louis nous appela. On le rejoignis dans le salon.

Nous étions tous alignés sur le canapé, je m'étais assise sur les genoux de Niall. Elisabeth était à l'autre bout du canapé, Zayn à côté d'elle, et Harry à côté de nous.

Ce dernier lança un regard noir à Niall quand il enroula ses bras autour de sa taille pour éviter que je ne tombes. J'avais décidée de l'ignorer toutes les vacances, il n'était pas question que je m'intéresse à ce qu'il pouvait ressentir.

Louis se tenait face à nous, il avait un chapeau entre les mains. Des morceaux de papiers blancs en sortaient. Il le posa sur la petite table où il était assis, avant de prendre la parole.

- Comme vous le savez, il n'y a que 5 chambres dans ce chalet. On va faire un tirage au sort, les deux qui ne seront pas sortie de ce chapeau dormirons ensemble.

Sans vraiment de raison, je me mis à rire. Louis me regarda avant de rire avec moi. Je ne l'avais jamais vu aussi sérieux.

- Qu'est ce qui te fait rire ?
- Tu es vraiment très sérieux, je t'ai jamais vu comme ça.
- Mais elle est géniale mon idée !
- Non c'est pas ton idée, c'est toi, la façon dont tu l'as annoncée. Désolée, continue.
- Je veux juste éviter les conflits pour les chambres. Bon je tire.

Il sortit un petit papier et le déplia. Il annonça le nom de Zayn, qui se laissa échapper un grand « yes ! ». La suivante fut Elisabeth, qui se contenta de sourire.

Un grand sourire apparu sur les lèvres du brun, je compris qu'il venait de tirer son nom. Je me demandais si il n'avait pas fais exprès de mettre les noms de tout le monde sauf celui de moi et Harry, pour être sûr que nous nous retrouvions ensemble. Je le haïs.

Il sortit le dernier petit papier, il le déplia lentement, fessant durer le suspenses. Ouvres le merde ! Criais je inconsciemment dans ma tête.

- Harry, tu es le dernier à bénéficier d'une chambre seul.

Je regarda Niall, il se mit à sourire au même moment que moi. J'étais soulagée de ne pas être avec Harry, parce que je savais que j'aurais été obligée de parler avec lui.

- Vous pouvez vous installez, débrouillez vous pour les salles de bains.

Je sauta de Niall, il se leva et nous montions tout les deux vers la chambre que j'avais prise. Il posa son sac au pied du lit tandis que je me mis debout sur le lit.

Je me mis à sauter partout, Niall riait joyeusement à ma bonne humeur.

Quelques secondes après pour une raison inexpliquée, je trébucha du lit, tomba avant d'atterrir dans les bras de Niall qui m'avait sauver de justesse.

Ma respiration lourde s'écrasait contre la peau de son cou. Il me reposa délicatement au sol, sans pour autant retirer ses bras de mon dos.

La peur m'avait submerger, je reprenais doucement une respiration normale. Mais l'espace réduit entre Niall et moi me mettait mal à l'aise.

Nos deux visages seulement à quelques centimètres l'un de l'autre, nos douces expires se mélangeaient entre eux. Ses yeux bleues me fixait, créant une drôle de sensation dans mon dos.

Je baissa doucement la tête, avant de dire dans un souffle.

- Tu peux me lâcher s'il te plaît.
- Oui oui désolé. Dit il en me relâchant désemparé.

On s'assied au bout du lit, on regardait le vide, complètement déboussolé par ce qui venait de se passer. Je me leva, pris ma trousse de toilettes qui était restée dans ma valise.

- Je .. je vais ranger ça dans la salle de bain.
- D'accord. Souffla-t-il clignant des yeux à plusieurs reprises.

Il avait du recevoir le même courant que moi. Je rentra dans la salle de bain qui était la porte d'à côté.

Une fois à l'intérieur, je posa ma trousse sur la tablette à côté du lavabo et m'assis sur le bord de la baignoire.

Je ne suis pas amoureuse de Niall, je le sais, c'est pas possible ! C'est comme-ci j'étais amoureuse de Louis. Tout ça ne rimerait à rien.

Mais je ne peux pas nier qu'il s'est passé quelques choses. Je souffla profondément. Il n'y avait rien entre lui et moi. Et il n'y aurait jamais rien.

Je me releva et commença à ranger mes affaires. Disposant mon gel douche et shampoing près de la baignoire, veillant à ne pas prendre trop de place.

Ma petite trousse à maquillage fut posée à côté du lavabo et ma brosse à dent au dessus sur une petite étagère qui soutenait le miroir.

J'observai mon visage dans celui-ci. De grandes cernes bleue étaient visibles sous mes yeux. Je ne dormais pas assez en ce moment. Il était vraiment temps que je me repose.

Mon inspection se termina vite quand je remarqua la présence de quelqu'un dans la salle de bain. Je tourna la tête, surprise de le voir ici.

Il avait deux produits à la main, il les posa juste à côté des miens, sur le bord de la baignoire.

Je me dirigeas en vitesse vers la porte, je ne voulais pas rester dans le même pièce que lui. Je savais parfaitement qu'il voulait me parler mais je ne voulais pas. Je n'en avait pas la force.

Mais il fut plus rapide que moi et me bloqua la porte avant que j'eus le temps de l'ouvrir. Ses boucles brunes tombèrent sur son front, son bras musclés appuyé contre la porte.

Son regard tomba sur moi, il semblait à la fois en colère et triste. Des frissons intense parcourue mon corps.

- Il faut qu'on parle.
- Je ne veux pas.
- Et bien moi si !
- Laisse moi sortir. Soufflais je.

Je me sentais écrasée, ses bras entourèrent ma tête. La porte était bloquée, et si je tentais de bouger il m'attraperait et pourrait devenir violent.

- Vas tu m'écouter maintenant ?
- Non Harry. Je ne veux pas, je n'ai pas la force de t'entendre me mentir encore.
- Je .. je veux juste m'excuser.
- Tu l'as déjà fait. J'en peux plus Harry, tu peux comprendre ? Je perds les gens aux quelles je tiens. Je t'ai perdu, tu es revenue et pendant cette dernière semaine j'avais l'impression de t'avoir perdu à nouveau. C'est trop pour moi. Je t'en supplie laisse moi. Répondis je les larmes aux yeux.

Il se décolla de la porte, je saisi ma chance et sortit de la salle de bain.

- Je veux t'expliquer..

Je ne prêtas pas plus attention à ce qu'il venait de me dire. J'avais besoin d'air. J'enfila mes converses, mon manteau, et mon écharpe et sortit du petit chalet.

L'air frais frappa doucement mon visage. Je marcha quelques pas, j'étais à la lisière de la forêt, je continua. J'arrivais à un petit banc où j'avais l'habitude de m'asseoir.

Je m'installa, recroquevillant mes jambes contre moi pour me tenir un peu plus chaud. Je sortis mes écouteurs, une fois ma musique dans les oreilles, je tentas d'oublier en observant les branches des arbres bouger avec le vent.

                                                                   *******

Point de vue d'Harry :


Je descendis les escaliers espérant trouver Joy dans le salon. Le bruit de la télé commençais à me rassurer sur le faite qu'elle était peut être là.

Quand je franchis la porte du salon, je fus déçus de voir Elisabeth. Je m'assis sur le fauteuil, elle n'avait même pas remarquée ma présence tellement elle était concentrée sur sa série.

Je me racla lui fessant remarqué ma présence. Elle tourna doucement la tête vers moi mais se concentra immédiatement sur sa série.

- Tu sais où est Joy ?
- Je ne sais pas, mais j'ai vu Niall sortit il y a pas longtemps. Peut être qu'ils sont ensemble.

Elle disait ça sérieusement ou juste pour m'énerver ? Je me leva et me dirigeas vers la porte, la claquant sur mon passage.

Pourquoi ? Pourquoi Niall se rapprochait autant d'elle ? Il sait ! Tout le monde sait à quel point je l'aime !

J'entendais leurs voix, ils étaient assis sur le banc. Notre banc ! Je me contenta d'écouter par peur de me faire remarquer.

- Je vais mieux maintenant que c'est dit. Dis Niall d'un ton doux.
- Moi aussi, ça me soulage un peu je dois dire.

Mes points se serrèrent de chaque côté de mon buste. Ma respiration se fessait lourde.

- Tu ne le dit à personne.
- Ne t'inquiètes pas Niall.

Il restèrent un moment dans le silence, j'étais arrivé trop tard pour savoir de quoi il parlait. Je soupira, je n'avais qu'une envie, c'était de frapper Niall. Il n'avait pas le droit ! Elle est mienne.

Je repartis rapidement vers la maison avant que ça dégénère. Je fessais les cents pas dans l'entrée. Il fallait qu'ils reviennent vite ou j'allais devoir y retourner.

Au bout de dix minutes à faire, des cris se firent entendre. Je sortis en courant, me dirigeant vers le banc. Espérant qu'il ne soit rien arriver à Joy.

Ce fut tout le contraire. Elle était étendu au sol, inconsciente. Niall semblait complètement paniqué.

- Réveille toi ! Joy qu'est ce que tu fais ? Réveille toi !

Je sentis la colère montait en moi. Je plaqua Niall violemment contre arbre. Il me poussa aussi violemment. Sans qu'aucune explication soit donne nous commencions à nous asséner des coups.

J'entendis Elisabeth crier, mais rien ça ne nous arrêta pas. Nous continuons à nous battre. Louis m'attrapa les bras m'empêchant de continuer, alors que Zayn retient Niall. Je luttai me dégager, mais Louis était plus fort que j'aurais pu le penser.

Niall s'était rapidement calmer, sa respiration était lourde. Un hématome commençait à apparaître sur sa joue gauche.

- Qu'est ce que tu lui a fait ? Je vais te tuer ! Tu sais que je l'aime ! Connard ! Criais je remplit de rage.
- J'ai rien fait imbécile ! C'est mon amie, jamais je ne lui ferais de mal ! Elle s'est évanouie ! Cracha-t-il
- Au lieu de vous battre vous auriez mieux fait de vous occupez d'elle ! Dit Louis haussant la voix à notre niveau.
- Appelez les secours ! Implorait Elisabeth les joues humidifiées par les larmes.
- Elle doit être en manque de sommeil, elle ne dort qu'une heure par nuit depuis plus d'une semaine.
- Lâche moi ! Lâche moi Louis ! Je vais la monter dans sa chambre.

Il me relâcha. Je pris délicatement Joy dans mes bras. Elle semblait tellement fragile.

Je rentra dans la maison, Zayn etant devant moi, m'avait ouvert la porte. Je monta les escaliers, j'ouvris la porte de la chambre avec le pied et la déposa avec douceur sur les draps.

Personne ne rentra dans la chambre. Mon attention était focaliser sur Joy, elle était pâle et sa peau était plutôt froide. Je retira son manteau, son écharpe et ses chaussures avant de faire remonter le draps sur elle.

Je ramena le fauteuil à son niveau, je posa le livre, qui devait être le sien, sur la table de chevet.

Je pris sa main, elle était gelée. Je vérifia son pouls, il était normale, son cœur battait au même rythme que quelqu'un qui dort. Et sa respiration était chaude, lente et régulière.

Je fis le tour du lit, et me glissa sous les draps avec elle. Je passa mon autour de sa taille, collant nos deux corps pour nous réchauffés.

Je sentis ses cheveux, ils sentaient bon la pomme. J'ai tellement peur de la perdre, de n'importe quelle manière. Je chéris chaque instant passé à la contempler, à lui parler, ou à la câliner.

Je voudrais que notre relation redevienne comme avant. Je donnerais ma vie pour elle. Je ne sais pas comment m'y prendre pour lui faire comprendre. J'ai l'impression qu'à chaque choses que je fais, elle s'éloigne un peu plus de moi.

Mes pensées ne m'absorbèrent pas longtemps, la fatigué m'envahis et je fini par m'endormir.

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