Everything Has Changed

Chapitre trente-quatre.

Comment est-ce que tu peux penser qu'tu tiens à moi si moi-même j'y tiens pas ? Pourquoi tu dis qu'tu m'aimes alors que moi-même j'me déteste ? Pourquoi t'es là, pourquoi tu restes ? - Fauve "Voyou"

Mon regard se posa sur la jambe de Louis, le sang ruisselait de sa cuisse jusqu'au sol. Il était aussi au sol, son visage torturait par la douleur que créer le couteau dans sa chair.

Je me jetai à ses genoux, j'étais complètement paniquée, je devenais frénétique, je ne savais plus où donner de la tête.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Louis tout va bien ? Qu'est ce qui t'es arrivé putain ?
- ça fait un mal de chien.

J'entendis des pas derrière moi, je me retournai vers la source de ce bruit et je vis Harry s'introduire dans la chambre à son tour. Ses yeux scannaient la pièce, que je finis à regarder à mon tour.

C'était impossible. Ça n'avait aucun sens.

- X ... murmura Harry.

Cette pièce était remplit de photo de moi, sur la majorité d'entre elle, j'étais barrée, grattée ou barrée de rouge. Sur un autre mur, il n'y avait que des photos d'Harry. Elles n'avaient pas été touchées.

- C'est lui qui t'a fait ça ?
- Tu veux dire elle. Grimaça Louis.

Je me retournai à toute vitesse vers Harry. Il fallait que l'on appelle les secours, Louis avait déjà perdu trop de sangs. Mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit Harry avait couru hors de la chambre en criant qu'il allait la tuer.

Non.

Non pas que je ne voulais pas sa mort. Mais ce n'était pas la solution, je voulais des explications pour tout ceci. Et si elle avait une solution pour me soigner.

Mais si elle était armée serait-elle capable de tuer Harry ? Des larmes venirent se nicher au coin de mes yeux à cette idée, je ne voulais pas risquer de le perdre.

Je me levai rapidement, commencent à hurler son nom. Merde Harry.

Mon cœur n'avait pas cessé une seconde de me crier de lui courir après. Mais ma raison me supplier de rester avec Louis. Je ne pouvais pas le laisser seul alors qu'il se vidait de son sang. Qui fallait-il écouter ma raison ou mon cœur ? Je n'en avais aucune idées j'étais juste perdu.

Je regardai Louis, il avait compris. Il avait parfaitement compris.

Heureusement le bruit avait réveillé tout le monde. Alors je vis Zayn, Gigi, Elisabeth et Niall courir vers nous.

Ils posèrent tous trop de questions d'un seul coup. La seule à laquelle je pus répondre fut « Où est Harry ? »

- Il est parti courir après X, j'ai peur.
- Cours-lui après bon sang ! Me cria Louis.

Je ne me posai pas deux fois à la question et je partis à la poursuite d'Harry. Je ne savais pas où il était partit. Je me dirigeai dans l'endroit que je trouvais le plus logique. Un chemin large pour une voiture qui s'enfoncer dans la forêt.

Je couru dans la boue, je ne doutais pas de ce que je pourrais trouver au bout.

Elle avait plaqué Harry de force au sol. Il ne bougeait pas, et je compris vite pourquoi. Il avait un flingue pointé au milieu de son front.

Je pu distinguer ces mots avant de me plaquer contre un grand chêne.

- Si elle vient te chercher, soit sûr quand tu voyant comme ça, elle voudra me donner sa vie. Et je pourrais nicher une petite balle dans son petit crâne.
- Tu lui as déjà pris la vie. Et puis tu as blessé son meilleur ami ... Cracha-t-il.

Il avait énormément de courage pour quelqu'un qui avait un pistolet contre le crâne.

- Tu crois vraiment qu'elle préfère son meilleur ami à toi. Tu es bien naïf.
- Ma vie n'a de valeur pour personne.

Non Harry ne dit pas ça. Elle en a tellement pour moi.

Je pleurais de plus belle, comment pouvait-il penser que sa vie n'avait pas de valeur, qui peut penser ça ?

Les sirènes des pompiers et de la police retentissaient sur la route en parallèle à nous. Je sentis le poids s'enlevait de mon cœur.

Quelques minutes plus tard, j'entendis un moteur démarrer à seulement quelques mètres de moi. Je jetai un léger coup d'œil.

Une voiture commençait à s'éloigner dans la forêt. Harry commençait tout juste à se relever.

Je couru vers lui et je l'entourai de mes bras. Il ne comprit pas tout de suite ce qu'il se passait puis il me serra contre lui.

- Oh mon dieu, Harry, j'ai eu tellement peur.
- Tu es là depuis combien de temps ?
- Je t'ai entendu Harry, et ta vie a tellement de valeur pour moi. Je ne supporterai pas te perdre Harry.

Il y eu un silence puis-je pu entendre ses sanglots alors qu'il commençait à trembler dans mes bras. Je le resserrai encore plus fort contre moi.

Jamais Harry n'avait autant pleuré dans mes bras. Mon cœur se pinçait alors que je pouvais encore entendre ses sanglots contre mon oreille.

Après de longues minutes dans les bras l'un de l'autre, il décolla sa tête de mon cou humide de ses larmes. Je n'avais jamais vu Harry dans cet état.

Ses yeux verts brillaient et étaient injectés de sang. Ses joues étaient rouges, usées par les milliers de larmes qui c'était abattue sur son visage. Mais dans quelques minutes tous ces signes qu'il avait pleuré aurons disparu et je serais la seule à avoir assistée à ce moment de faiblesse.

Il ne disait rien, et moi non plus. Quelques larmes avaient coulés sur mes joues mais elles étaient en nombre infime comparé à d'habitude.

A ce moment tout ce qui comptait pour nous. Sa main posait tendrement sur ma joue, ses yeux fixant les miens. Rien ne comptait plus, c'était juste lui et moi.

Il rapprocha son visage du mien, son nez frottait au mien alors qu'il picorait doucement mes lèvres. C'était comme notre premier baiser ce soir de novembre en haut des jeux pour enfants. C'était timide, doux.

Puis je scellai les derniers millimètres qui séparaient nos lèvres. Il m'embrassait avec une infinie douceur, jamais je n'avais ressenti ça avant. Je me sentais comblée juste par la douceur de ses lèvres pulpeuses contre les miennes.

Sa langue se fraya un petit chemin jusqu'à la mienne. Et je pouvais sentir mon muscle cardiaque palpiter quand toute deux entamèrent leurs danse endiablés.

C'était sa manière de me dire qu'il m'aimait. C'était sa manière de me prouver tout l'amour qu'il avait pour moi. J'aimais ça. J'aimais sa manière de me dire toutes ces choses sans mots.