chapitre 16.

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-Réveille toi mon lapin, murmure une voix douce aux creux de mes oreilles.

Un sourire prend place sur mon visage quand je m'en rends compte que c'est ma mère qui me réveille avec ces surnoms ridicules qui me suit depuis mon enfance. Ça fait longtemps que je n'ai pas eu la chance d'être réveillé grâce à elle, et ça fait du bien. Ça me rend encore plus fier d'avoir pris sur moi et d'être retourné la chercher, parce que maintenant elle est près de moi, et elle est libre de faire ce qu'elle veut sans avoir peur de se faire maltraiter.

-Allez, réveille-toi paresseux ! Dit-elle en enlevant mon drap.

-Maman ! Dis-je en boudant quand la fraîcheur rentre en contact avec ma peau.

-Lève-toi zombie, c'est le temps de déjeuner.

-T'as fait des crêpes ?

-Juste pour toi chéri.

Je bondis aussitôt hors de mon lit pour me diriger vers ma petite salle de bain. Je me lave rapidement en ayant pour seul pensée une assiette remplie de crêpes au Nutella qui m'attend sagement sur la table. D'ailleurs, cette pensée fait grogner mon estomac affamé.

Ma douche finie, je m'habille puis je me précipite vers la cuisine pour prendre mon déjeuner. Comme je m'y attendais, il y a une grande assiette remplie de crêpes, et un pot de nutella juste à côté. Cette scène me rappelle les jours où ma mère me faisait les crêpes tôt le matin pour l'amener dans ma chambre. Mon père détestait les crêpes, et il ne nous donnait pas le droit d'en manger. Elle prenait le risque d'en cuisiner afin de me faire plaisir, et ça me réchauffait le cœur.

-Alors Zombie, tu l'as trouvé comment cet appartement ?

-Je me promenais dans le coin, et j'ai vu la pancarte. J'ai eu de la chance ce jour-là.

-T'en as toujours eu zombie.

Il n'y a que ma mère et mes anciens amis que je permets de m'appeler zombie. Ça ne me dérange pas quand c'est eux qui le disent parce que c'est affectueux. D'ailleurs, ma mère me déguisait en zombie pendant le temp de l'halloween, et elle me pinçait toujours les joues car d'après elle, j'étais le plus mignon des zombies.

-Je vais essayer de trouver du travail pour t'aider à payer l'appartement.

-Tu n'en as pas besoin maman, ce n'est pas cher ici.

-Tu le paie combien ?

-1000 par mois et tout est inclus, sauf l'électricité.

-Pour un appartement à new York ? Me demande-t-elle ahuri.

-Oui, moi non plus je n'y attendais pas.

-T'as vraiment de la chance alors.

Je secoue la tête puis je continue mon déjeuner. C'est tellement bon que j'ai envie de tout engloutir sans prendre la peine de le mâcher. Jake ne pourra plus se vanter de son chef quand il aura goûté aux plats de ma mère.

-Tu te demande sûrement pourquoi j'ai quitté la maison ? Demande ma mère.

-J'ai ma petite idée.

-Tu sais, je préparais de m'enfuir avec toi depuis des mois. Je n'avais pas d'argent, et il fallait que j'en trouve.

-C'est pour ça que tu gardais les enfants ?

-Oui, mais ton père ne savait pas qu'on me payait.

Je suis fier de ma mère quand elle me dit ça. J'ai toujours pensé qu'elle était trop naïve pour croire que mon père allait redevenir gentil et arrêterait de la frapper, mais je m'étais trompé. Elle avait pris un risque en travaillant alors que mon père le lui avait interdit.

Really Bad Joke. [BXB, Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant