Chapitre 24: Blessé

171 27 1
                                    

Naisk:

Père est accoté sur un mur.

- Elle est toujours sous somnifère.

- Je sais, c'était prévue.

- Pourquoi?

- Pour qu'elle ne te déconcentre pas.

- Ok, sinon pourquoi es-tu ici?

- Je suis venu te voir. Tu as dormi ici.

- Ouai, je tenais à lui parlée.

- Tu as été chanceux qu'elle se réveille pour te parler un peu.

- Bon, je vais y aller.

Je marche vers la sortie.

- Naisk.

Je me retourne;

- Quoi?

- Je veux juste te dire que peut importe ce que tu vas faire aujourd'hui, je comprendrai et je t'aimerai toujours.

Il vient me serrer dans ses bras. Je finis par le lâcher;

- Je dois aller me préparer.

- À tantôt.

Je continu mon chemin. Je dois être prêt. Je rentre chez moi.

Je me rend à l'arène. Snoke est sur une grande chaise en pierre. Il sourit. Il tient dans ses mains un casque noir et argent. Mon casque! J'entends un sabre laser s'ouvrir. Je me retourne c'est père. Je prends le temps de le regarder. Il a bien changer depuis que j'étais petit. Ça me rend triste. Je vais mettre à terre mon maître, mon père.

" Celui qui ta torturer n'oublie pas. Met le à terre."

Snoke essaie de me monter contre lui. Pas génial! Je décide de faire le premier pas. Je cours vers père et commence à l'attaquer. Je prends l'avantage. Il recule et moi avance.

Je lui donne un coup de pied dans le ventre et il retombe au sol. Je pleure. Ça me fait aussi mal que lui. Je lutte contre mon propre désir, celui de le laisser gagner pour ne plus le voir souffrir. Il est sang. Son épaule gauche est disloqué. Je m'essuie le nez. Je saigne encore. Snoke semble apprécier ce qu'il voit. Père crache du sang. Il essaie de se relever. Je le repousse avec la force. Je l'ai épuisé, fini. Je suis aussi fini. J'essuie mes larmes.

- Achève le maintenant. Ce serait la moindre des choses après ce qu'il t'a fait subir.

Père est sur le dos. Il a de la difficulté à respirer.

- Non!

- Non?

- J'ai dit non.

Je me retourne vers lui.

- Mmm.... Tu me semble bien décider. Je voudrais bien te défier au sabre, mais tu es d'humeur massacrante. Aller vient enfant déchu.

Je marche et monte les escaliers qui mène à Snoke. Il se lève.

- Tu as bien combattu.

Il me met le masque tant mérité sur ma tête.

- Merci. Dis-je d'une voix difforme.

Star wars: Night Où les histoires vivent. Découvrez maintenant