Le labyrinthe de Charlie

Chapitre 20

Les arbres entourant l'arène avaient tous une flèche plantée profondément et au centre même du tronc. Tout était précis, fait avec vigueur. Je reprenais mon arc, je le bandais,et au moment où j'allais lâcher la flèche, quelqu'un se mit à parler derrière mon dos. Je me retournais d'un coup, la flèche était maintenant pointé sur Minho, à l'entrée de l'arène.

{Moi} Mort.

{Minho} Tu apprends à te battre toi maintenant ?

{Moi} Je veux être au même stade que vous.

{Minho} Tu l'es, voir plus, certains ne ferait pas ça. Tu... tu as déjà tiré à l'arc ?

{Moi} Non, jamais. Mais, t'inquiètes, c'est sûrement un élan d'adrénaline ou...

J'essayais de me justifier, parce que j'avais l'impression qu'ils allaient penser que j'apporterais tôt ou tard le mal au bloc. Surtout Minho. Après tout ce n'est pas normal. Le ciel, ma capacité à tirer à l'arc.

{Minho} Mouais. Au moins on sera pas derrière ton cul à te protéger toutes les deux secondes. Maintenant tu peux baisser ton arc, parce que c'est un peu intimidant.

J'avais même pas remarqué que je le visais encore. Je baissais directement mon arc.

{Minho} Dis moi Charlie, tu sais ce qu'a Thomas ? Il est bizarre.

Il avait un léger ton accusateur. J'ouvrais grands les yeux.

{Moi}.. non j'en sais rien. C'est vrai qu'il est bizarre. Bon ça va dans le labyrinthe ?

{Minho} Oui...mais on a trouvé une porte hier avec Thomas; c'était vraiment bizarre, on l'a ouvert, quelque chose nous a genre,  détecté, ça s'est refermé, et on a failli rester bloqué dans ce merdier. Bref, j'aurais pas dû t'en parler, je crois que Poêle à Frire t'attends, j'ai déjà faim, régale moi ce soir !

Il me fit un clin d'oeil, et partit en courant... je lançais encore deux trois flèches, et rejoignais PaF à 17h50. Il avait tout organisé pour le dîner, mais n'avait pas commencé. Le service se passait bien, ce soir là c'était poulet haricots. Gally me jetait des regards tueur, mais je m'en fichais,je rigolais avec Newt, Minho, Clint, Jeff, Thomas et Winston toute la soirée. Je les aimais bien parce qu'ils me taquinaient, qu'ils me parlaient mal, et donc, je pouvais leur répondre. Les gens trop gentils ça m'énerve, mais les gens comme Gally aussi.