Chapitre 29

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Je ne pensais plus à ma blessure, je ne la sentait pas, même si je savais qu'elle était très profonde. Je n'y pensais tellement pas que j'eus le malheur de me retourner devant Newt, qui vit directement le sang de mon dos et ma penibilité à marcher.

{Newt} C'est quoi ça ? Il faut que tu t'asseois, je vais chercher les gars.

{Moi} Non non, je vais prendre ma douche, j'irais après.

{Newt} Je te connais trop bien pour savoir que tu n'iras pas, alors que ton dos est clairement coupé en deux.

Avant j'étais en train de régler mes comptes avec Newt, je ne sentais pas la douleur, mais c'est vrai que maintenant, j'avais l'impression que quelqu'un tirait deux entailles pour enlever ma peau. J'étais sonnée.

{Moi} J'irais... je te promets.. maintenant...restes ici si tu veux..mais je vais sous la douche.

{Newt} D'accord je reste, je t'attends je suis juste là, dépêche toi, ça va s'empirer.

Et j'allais sous la douche, j'étais complètement désorientée, je restais sous la douche 5 min, sans me savonner. Je m'habillais sans m'être sèchée, vêtements et cheveux trempés. Dans le miroir, j'avais une sale tête, blanche, mouillée, un monstre. Je sortais en titubant, et Newt m'attendais, une couverture dans les mains.

{Newt} Non mais n'importe quoi, tu te sèches plus toi maintenant ?

Il ne rigolait pas du tout.

{Moi} Je... je vais le faire.

J'essayais de me dérober mais il me retenait par les épaules et me forçait à aller vers la porte.

{Newt} Non non, on y va maintenant, regarde ta tête. En plus on dirait que t'es complètement déchirée.

Il était inquiet, mais pas trop chiant.
On était à l'infirmerie et le medjack avait dû suturer et mettre un bandage. J'étais donc sur le ventre, et je m'endormais. J'étais exténuée, courir autant ne m'allais pas, et me faire lacérer le dos non plus.
Quand je me reveillais j'étais encore sur le lit, et j'étais seule. Je me levais difficilement, et sortais, il devait être 13 heures, tout le monde mangeait; j'allais vers la forêt pour retrouver le boîtier. Il était toujours caché, je m'asseyais, non sans difficultés, et observais la chose, comme si la réponse à mes questions allait s'afficher sur l'écran. Newt arrivait.

Le labyrinthe de CharlieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant