Chapitre 23

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On passait en courant près de certains blocards qui se faisaient traîner par les monstrueuses bêtes. Soudain, la pression exercée sur ma main s'effaca. Je me retournais, un griffeur à 2 mètres, Thomas déjà dans ses griffes, inerte. La bête partait. Mes yeux était figées, mon corps de même. J'avais perdu un ami, et presque, un amant. Il suffisait de peu. Quelqu'un me prit par les genoux et les épaules, et courait. Je ne bougeais même plus les yeux, en état de choc. C'était Minho  qui me portait, je l'entendais sangloter. Il me posais au sol, près de d'autres blocards. On était derrière un rocher. Il tournait mon menton vers son visage.

{Minho} RÉVEILLES TOI ! CHARLIE !
Autour de moi, c'était un carnage, des gens criaient, la fumée me brûlait les narines. Minho me secouait dans tout les sens. Et je pensais à mon arc.

{Moi} Où est Newt ?

{Minho} Là bas.

Je me retournais et le voyais se battre contre un griffeur. Je pouvais pas le perdre. Je me levais en sursauts, me détachais des bras de Minho, identifiais l'endroit où se trouvait la cabane des armes et courrais. Minho criait et tentait de me rattraper le bras.
Je prenais mon arc et le bandait. Je m'elançait alors vers le griffeur en question. J'étais assez loin pour ne pas qu'il me remarque, mais assez près pour le viser. Je visais et lâchais ma flèche. Elle venait alors se placer sur l'oeil gauche de la bête. Il était à demi aveugle, et avait lâché Newt. Je n'avais pas le temps de savourer ma victoire, que le griffeur s'approchait de plus en plus de moi. Je tendais ma deuxième flèche, et cette fois, visais son "front". Je lâchais et la bête tomba raide. Newt lui, courrait vers moi. Il criait et semblait avoir encore plus peur. Je compris. Je me retournais, mais avant de pouvoir le faire complètement, une lame venait effleurer ma nuque. Une lance tuait le griffeur. J'étais sauvée. Mais mes cheveux non. Mes longs cheveux châtains arrivant près de mes fesses, étaient devenus plus bruns, et ils m'arrivaient aux omoplates. Newt me prenait alors par les épaules et me forçait à courir une nouvelle fois, mais c'était inutile, les griffeurs repartaient, en montant les murs.  Je m'ecroulais au sol, exténuée,puis je dors.

Le labyrinthe de CharlieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant