Chapitre 24

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Avant de fermer les yeux, je remarquais que les étoiles n'étaient pas là. Elles n'avaient sûrement pas voulu voir ça, elles s'étaient éteintes.
Quand je me reveillais, j'étais sur le dos, couverte d'au moins 4 couvertures. Je n'étais pas à l'infirmerie, mais dans ma chambre, et rien que ça, c'était le top. C'était le top, avant que je me rappelle de la sanglante soirée d'hier. Thomas était mort, le bloc, la joie, tout était mort ici. Mes cheveux ne me gênaient plus, mais je sentais quelque chose dans mon dos. J'avais un bandage au niveau des omoplates. Lorsque le griffeur avait effleuré ma nuque et coupé mes cheveux, il m'avait sûrement écorché légèrement.
C'était de ma faute, tout était de ma faute, ils me l'avaient fait payé.
Je sortais enfin, en me levant difficilement, et hésitais à ouvrir la porte, mais je finis par le faire.Sans surprise, tout était dévasté. Je refermais violemment la porte, me plaquais contre le mur en bois. Quelqu'un tentait d'entrer, je bloquais la porte, je ne voulais pas les voir, aucuns.

{?} Charlie, allez, c'est moi.

Newt murmurait d'une voix douce.

{Moi} Dégage Newt, vraiment.

{Newt} Thomas était mon meilleur ami.

À ces mots je relâchais légèrement la pression sur la porte, assez pour que Newt arrive à entrer. Il referma la porte ,se mit en face de moi et nous nous regardions dans les yeux. C'est vrai, je ne connaissais Thomas depuis moins d'un mois, et on ne se connaissait pas vraiment. Newt, lui, connaissait tout de Thomas, et l'aimait comme son frère. Des larmes coulèrent sur mes joues. C'était la première fois que je pleurais vraiment ici, et en plus, devant Newt. Il le remarqua, s'avança, mais était très lent. Il connaissait mes réactions caractérielles lorsque quelqu'un me touchait. Il me prit lentement dans ses bras, et j'acceptais.

{Newt} C'est la première fois que tu pleures.

{Moi} Oui.

Je sortais de ses bras.

{Moi} Certains ont réussis à se réfugier dans le labyrinthe ?

{Newt} Ces connards avaient fermés les portes. C'est pour ça qu'on ne se doutait de rien. C'était une arène.

Silence. Je regardais mes pieds.

{Newt} Charlie tu m'a sauvé la vie.

Je relevais brusquement la tête.

Le labyrinthe de CharlieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant