Chapitre 1.

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Le réveil sonna. Il me tira de mon sommeil. Je regardais l'heure. Merde, il était 7h15, et je devais commencer à 8h. Je me levai tranquillement et descendis dans la cuisine. Ici, se trouvait ma mère.

- Bonjour..

- 'lût.

Elle portait son peignoir de tous les jours. Elle faisait du café, pour elle et mon père.

- Bien dormis ?

Je savais que je prenais des risques en posant des questions dès le matin. Elle se retourna vers moi, et leva un sourcil.

- T'as troué ton slip ?

- Bah, non, j'essaye juste..

- Tu la fermes et tu bouffes, point. Sinon j'appelle ton père, et on en reparlera à sa méthode.

Je pris un bol, mis mes céréales et mon lait. Qu'est-ce que je peux les détester. Ce sont mes parents, mais je ne les considèrent même pas comme les miens. J'attends d'avoir mes 18 ans pour partir loin de là, je ne sais pas où, je ne sais pas comment, mais j'y arriverai. 

Mon père descendit à ce moment-là, torse nu. Alors non, il n'était pas musclé, loin de là. Il avait un petit bidou, bon niveau bras, quand il me frappait, je sentais la douleur, et il était grand. Ma mère, elle, était petite, les cheveux toujours éparpillés dans tous les sens. Les deux avaient toujours une cigarette dans la bouche.

- Salut beauté.

Il claqua les fesses de ma mère, avant d'enfourner sa langue dans sa bouche. Je vais vomir. Je regardai mon bol, et je sentais la présence de mon père s'approcher de moi.

- On ne dit pas bonjour ce matin ?

Je levai ma tête pour lui faire face.

- Tu pourrais le faire pour une fois, non ?

Il me foutu une gifle. J'avais l'habitude maintenant. Je serrais la mâchoire pour ne pas lui en foutre une en retour.

- Bonjour, papa.

Je le lui dis sèchement.

- Bah voilà, là, je reconnais ma tapette préférée.

Ma mère rigola et je montai dans ma chambre pour m'habiller. Ah oui, vous vous demandez sûrement à quoi je ressemble. C'est simple. Je suis assez grand, enfin, je fais 1m75, qui est quand même pas mal pour moi. J'ai les cheveux marrons, normal, coiffé à la vas vite, mais ça me donne un style, j'aime bien. J'ai les yeux marron, je ne suis pas musclé, mais je commence la musculation. Je commence à avoir des pectoraux assez développés, et j'adore ça. 

Alors, vous devez vous dire : tu dois avoir toutes les filles à ton dos. Mais non. À l'école, c'est moi le souffre-douleur, bien qu'avant, j'étais un peu comme le leader. Mais un mec, qui est aujourd'hui le leader, à balancé mon homosexualité à toute l'école, et à dis à tout le monde que mon père me frappait. Résultat : du jour au lendemain, je me suis retrouvé sans amis, sans rien. Je sais me défendre, mais quand ils sont à 6 sur moi, ça le fait pas trop.

Je descendis les escaliers pour me rendre à mon arrêt de bus. Mes parents étaient encore dans la cuisine.

Arrivé à l'arrêt de bus, je mis mes écouteurs pour que je n'entende personnes, et les gens commencèrent de plus en plus à arriver. Il y en avait que je connaissais, d'autre que je ne connaissais pas. Mais je m'enfou. Il ne me reste plus que 5 mois de cours avant de partir d'ici, je ne vais pas faire maintenant amis amis avec les gens.

Le bus arriva enfin et je m'assis au milieu, ma place habituelle. Je suis quand même beau gosse, beaucoup de filles le disent, mais depuis qu'elles savent mon orientation sexuelle ; il n'y a plus personnes. Et tant mieux.
Le trajet fut long. Comme d'habitude. J'avais fermé les yeux, et m'étais endormi. Je reçu une petit tape sur l'épaule et ouvrit les yeux. C'était Camille, une voisine. Ce n'était pas une amie, mais on s'entendait plus bien. C'était l'une des seuls qui ne m'avait pas juger.

- Merci.

Je lui fis un demi-sourire et me dirigeai vers ma salle de classe. Encore une fois, j'entendais des gens m'appeler par mon surnom de tous les jours : tapette.

- Mais regardez, c'est notre ancien leader. Pourquoi il ne l'est plus déjà ? Ah oui, c'est une tapette qui aime se prendre des grosses bites dans son petit cul.

C'était Tom, le leader de maintenant. Je me retournai et lui mit une droite. Il s'écroula par terre. Ses potes s'approchèrent de moi, mais il leva la main. De vrais esclaves. Il s'approcha de moi, son nez saignait.

- Tu sais ce que tu viens de faire là ?

On faisait environ la même taille. Je m'approchai une nouvelle fois de lui.

- Tu veux que je recommence ?

- Essaye donc.

Je le regardai puis partis dans la direction opposé. Je l'entendis crier.

- T'as perdu tes couilles tapette ? Tu vas retourner sucer des queue, c'est ça ?

Je me retournai et lui sourit.

- Je vais sucer ton père, je t'enverrai une photo si tu veux.

Et me retourna pour aller en classe. J'entendais des gens rigoler, mais je savais qu'il n'allait pas me laisser comme ça. J'allais être dans la merde, mais clairement, je m'en foutais. On était vendredi, ce qui veut dire que demain, c'est le week-end. Beaucoup de gens sont heureux, mais pas moi. Pourquoi ? Car je passe le week-end avec mes parents. La merde. 

Demain, on a un truc de prévu pour donner à manger aux gens, j'ai pas trop compris le délire, mais ça va vite me saouler, je le sais. Je passe la plupart des week-ends dans ma chambre, sur mon ordi ou mon téléphone, à regarder des films, des vidéos. Clairement, je me fais chier. J'ai juste envi de quitter ce monde de merde. J'ai plus envie de me battre. Je suis fatigué. Je veux juste crever.

L'inconnu. [BXB FINI].Où les histoires vivent. Découvrez maintenant