L'inconnu. [BXB FINI].

Chapitre 11.

Tom se rapprocha dangereusement de moi. Il monta un poing, puis le rapprocha de mon visage. Je pus l'arrêter, de peu, à l'aide de ma main droite. Il prit mon cou entre ses mains, et commença à serrer fort, très fort. Mes pieds ne touchaient plus le sol. J'essayais de l'arrêter, mais mes articulations se faisaient plus douloureuses à chaque seconde. Ma vision se foutait, je ne pouvais rien faire.

- Alors, ça fait quoi d'être humilié ?

Dans un dernier élan, j'enfonçai mon doigt dans son œil, et appuyai de toutes mes forces. Un cri strident sortit de sa bouche, et il me relâcha. Je tombai net. Je n'arrêtais pas de tousser, essayant de tout remettre dans l'ordre dans ma tête. Tom se releva, et me mit un coup de pied dans les côtes. Mon souffle se fit cours, je ne pouvais plus bouger. Il s'assit sur moi, et commença à appuyer ma tête contre le sol, de plus en plus fort. Mon nez se courba, beaucoup trop, et se cassa. Un hurlement se fit entendre dans la petite ruelle.

- T'as mal hein ? Ça fait mal non ?

Il mit son poing en dessous de mon bassin et appuya encore une fois de toutes ses forces.

- Arrête ! Arrête, je t'en supplie !

- Allez, supplie moi, j'aime ça.

- Arrête ! S'il te plaît, je m'excuse, vraiment.

Il stoppa. Il me regarda, il avait un air de pitié. Il sourit, puis sortit quelque chose de sa poche. Un couteau suisse.

- Eh, eh, stop, là vraiment, arrête, ce n'est pas drôle.

Il approcha la lame de mon visage, la faisant passer entre mes joues, sous mes yeux, vers ma bouche.

- Ça se voit que tu ne me connais pas, tapette. Je suis un putain de malade. Je pourrais te laisser ici, mais non. Je pourrais aussi m'excuser, mais ça marche pas comme ça. *Il ria*. Mais je préfère te buter. Là, dans ce terrain vague, personne ne pourra savoir que c'était moi. Et pourquoi ? Parce que ce sera un putain de suicide que tu feras. Tu en avait marre de cette vie. Tu voulais en terminer, et tu l'a fait.

D'un côté, il a raison. Je voulais me tuer en rentrant chez moi, mais pas comme ça. Non. Rien ne, c'est passé comme prévu. Ça n'aurait pas dû se passer comme ça. J'aurais juste dû rentrer chez moi, et faire ce que j'avais à faire. Mais non, la vie en a décidé autrement.

- Alors, maintenant, tu vas souffrir, tu vas payer pour tout ce que tu as fait, Victor.

Il commença à approcher le couteau de mon nombril, et il appuya. Mon cri était féminin, je hurlais de douleur, je hurlais comme une fille. Il fit un malin plaisir à faire ça. La lame commença à transpercer ma peau, quand quelqu'un mit un coup-de-poing à Tom. Il se retourna, et cette personne le plaqua contre le mur, lui foutant des tas de coup-de-poing dans le ventre. Il lui mit un coup de tête en pleine face, et Tom tomba raide. Je fermai les yeux, la douleur se faisant trop ressentir.