Chapitre 29.

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Le film était nul. J'avais déjà décroché depuis pas mal de temps. Lui était totalement dedans, me citant même parfois les phrases, avant même qu'elle n'est été dites par les acteurs. C'est ce qu'on appelle : Un addict des films.

Je m'étais levé pour aller prendre un verre, ou pour aller manger quelque chose, mais rien ne changeait, il ne bougeait pas les yeux de l'écran.

C'est alors que j'ai décidé de m'asseoir sur lui, lui couvrant le cou de bisous.

- Non, Victor, laisse moi au moins la fin du film !

- Mais tu l'as vu je ne sais combien de fois !

- Oui, mais c'est mon film préféré.

Je me retournai, pour m'allonger sur le canapé. Je n'avais rien à faire, alors je l'embêtais. Je lui tirais la mèche qui pendait devant ses yeux, je lui tirais le tee-shirt, ou je faisais des roulades sur lui. 

Après un long moment d'acharnement, il céda enfin, éteignant la télé.

- Bon tu veux quoi ?

- Dormir.

- Tu aurais pu y aller, et je t'aurais rejoins !

- Mais j'ai peur du noir !

Il leva les yeux au ciel, et me porta.

- Ouais !

J'avais l'air d'un vrai gamin, juste parce que j'étais heureux qu'il me porte jusqu'au lit. Il monta les escaliers, et arrivé dans la chambre, me jeta sur le lit. Il atterit sur moi, m'embrassant tout le visage.

C'est comme ça que nous restâmes pendant les dix minutes qui suivent, à s'embrasser. J'avais mes jambes entourés sur sa taille. Puis, tout d'un coup, il mit ses mains sous mon tee-shirt. Et il commença à défaire ma braguette. Je le repoussa, géné.

- Euh.. Non, je suis pas prêt.

- Vic, ça fait plus de 5 mois qu'on est ensemble, ne t'inquiète pas, ça va te plaire.

Il descendit alors son pantalon, et je m'enlevai en vitesse de lui.

- Non, je te jure que ça va pas le faire.

Il me regarda, intrigué. Il était à moitié nu sur le lit, sur le ventre. Je pensais qu'il allait me comprendre, que l'on ce serait mit au lit, et qu'on aurait oublié, mais non. Son visage d'ange ce changea en celui de démon.

Il se leva, et m'attrapa par les cheveux, avant de me pousser contre le mur. Il m'attrapa la gorge, avant de descendre mon caleçon. Il commença à me toucher. Il prit ma main, et la plongea dans son caleçon. 

- Ça va te plaire, t'inquiète pas.

Je pleurais ? Pourquoi ? Car je savais ce qu'il allait me faire. Je n'étais pas consentant, mais ça ne le dérangeais pas du tout.

- Alex, stop !


Je criai. J'essayais de me débattre. Jimmy se leva en sursaut, et essaya de me secouer pour me réveiller. J'avais peur. Je tremblais. Il cria mon nom, et mes yeux s'ouvrirent, luisant de larmes. Durant les premières secondes, je ne bougeais pas, regardant la porte devant moi. Jimmy essaya de me parler, mais c'est comme si j'étais sourd. Je pouvais l'entendre, mais il était comme à 10 mètres de moi.

Quelque chose me serra dans les bras. Je me réveillai totalement. Jimmy était en panique, il m'embrassa.

- Putain tu m'as fais peur.

Je le regardai, j'avais les larmes aux yeux. 

- Jimmy.. Tu.. Tu ne me violeras jamais, n'est ce pas ?..

J'avais une voix faible, moi même je pouvais m'en rendre compte. Il baissa la tête vers moi, baisant mon front, et posa ses mains sur les miennes.

- Je ne suis pas comme l'autre connard.

Puis je me rendormis ainsi, sur Jimmy, main dans la main. Et je savais qu'avec lui, j'étais en sécurité, et que rien ne pouvais m'arriver.


Je fus le premier réveillé. Aujourd'hui, c'était le premier jour pour mon amoureux. Il allait voir son bureau, l'équipe qui l'entoure, et la première affaire. Il est avocat depuis 2 ans, chose que j'ai su juste avant de partir, et une "équipe" l'a embauché ici. 

J'étais devant la fenêtre, mon chocolat chaud dans les mains. Ouais, je bois encore du chocolat chaud, et alors ? Ça ne fait pas viril, je sais, mais je ne comprend pas pourquoi vous aimez votre café, ça a un goût dégueulasse, et après, vous avez une haleine horrible.

Des mains vinrent se poser sur mes épaules, et me firent des massages. Je fermai les yeux, tombant la tête en arrière. Jimmy portait, comme à son habitude, seulement un caleçon. Quand je le voyais ainsi, j'avais envie de lui, mais tous les souvenirs, enfin, le cauchemar, me revenait en tête, et ça m'arrêtait d'un seul coup. 

Je me laissai tomber dans ses bras, avant qu'il me dépose sur le canapé.

- J'ai pas trop le temps, je dois partir dans 1 heure.

- Je t'ai fais des pancakes.

Il se retourna, un sourcil levé.

- Des pancakes ? Tu sais cuisiné ?

- Bah oui pourquoi ?

- Je croyais que ta génération ne savait même pas faire cuire des pâtes.

- Je ne suis pas comme les autres.

- Alors tu aurais du être mon homme plutôt.

Ses dernières paroles me firent frissonner de plaisir. Il se prit une bouchée, secoua la tête pour valider, et se dirigea vers la salle de bain. 

J'ai 18 ans, un petit ami parfait, une maison parfaite, j'habite dans une des villes qui en fait rêver plus d'un, quoi demander de mieux ?

L'inconnu. [BXB FINI].Où les histoires vivent. Découvrez maintenant