L'inconnu. [BXB FINI].

Chapitre 27.

Je suis pas resté longtemps à l'hôpital, et heureusement, voir des infirmières rentrer et sortir toutes les 10 minutes, c'est assez énervant. On doit partir demain, mais avec tous ces problèmes, on a pris beaucoup de temps. Jimmy s'en ai beaucoup voulu : "Je n'ai pas pu te protéger, je suis désolé mon amour". Mais le hic n'est pas qu'il ne m'ai pas protégé, il ne pouvait rien faire, c'est juste "mon amour". On est ensemble depuis seulement 1 mois, et il m'appelle mon amour. Je.. Je ne sais pas comment réagir. On est dans son appartement, devant l'ordinateur, en train de regarder un film.

- Victor, qu'est qu'il y a ?

Il me sort de mes pensées et je sursaute à cette question.

- Bah.. Rien pourquoi ?

- Je te connais presque par cœur, et je sais quand les choses ne vont pas, alors quel est le problème.

Je suis fou amoureux de lui mais je trouve que "mon amour" est arrivé trop vite. Mais c'est pas logique, on va emménager ensemble, et ça, ça ne me dérange pas. Que j'suis con.

- C'est juste que..

- "Mon amour" t'as perturbé ?

Comment il sait ça ? Il lit dans mes pensées ? Je n'ai pas bougé la tête, je continu de regarder l'ordinateur, même si je ne sais même pas de quoi parle le film.

- Oui..

Il a l'air un peu perturbé à son tour. Merde.

- Je suis désolé Vic, je voulais juste te montrer que je t'aimais.

- T'excuse pas, c'est moi qui est con.

- Dis pas ça.

- Je t'aime Jimmy.

Et voilà, notre premier je t'aime est enfin sortit. Après un mois, j'ai enfin pu lui dire ce que je ressentais vraiment pour lui. Il me regarde, un sourire au lèvre, puis pris ma tête dans ses mains, avant de m'embrasser langoureusement.

- Je t'aime aussi Victor.

- Pas trop peur ?

J'ai toujours eu une phobie pour les avions. J'ai trop peur, à chaque fois, qu'au micro, on nous annonce : "Une aile vient de s'arracher, nous allons cracher dans 5 minutes, bonne journée.". J'ai vu trop de films avec des crashs, et comme par hasard, des gens arrivaient à survivre, mais c'est impossible. Alors si on crash, ça veut dire qu'on va mourir. Et j'ai pas envie de mourir, du moins, pas maintenant.

Je pense que Jimmy a vu que j'avais peur, étant donné que je lui serrais le bras depuis maintenant plus de 2 minutes.

- Tu commence à me faire mal.

Comme toujours, sa voix était très calme. Même si celle-ci ne me rassurais pas. Je retira directement ma main de son bras.

- Je.. Je suis désolé.

- Eh, Victor, il ne va rien se passer, ok ? Puis on a seulement 2h30 de vol, alors ça sera vite finis.

- Et 2h30 pour toi c'est pas beaucoup ?

Il souria et m'embrassa. Woa. C'est la première fois qu'il m'embrasse en public. Alors déjà que des gens n'aiment pas les gay, alors si en plus il y a une différence d'âge assez grande, c'est encore plus mal vu. Mais vous savez quoi ? On vous emmerde les homophobes. Je prolongea notre baiser en faisant passer ma langue dans sa bouche. Au bout d'un moment, nous nous retirâmes. Il y avait des gens qui s'en foutaient, d'autre qui nous souriaient, et d'autre qui nous dévisageait. 

- Le vol en direction de Los Angeles est prêt à être embarqué.

Et voilà, mon stress remonta d'un coup. Jimmy rigola, puis pris ma main, en direction de l'avion. En espérant ne pas mourir aujourd'hui.

Bon, le vol c'est plutôt bien passé, malgré quelques turbulences, mais c'est normal. J'ai presque dormis tout le long sur l'épaule de Jimmy, j'avais rien dormis de la nuit. Puis quand j'ai vu Los Angeles de l'avion, je me suis dis que c'était enfin mon nouveau départ, que j'allais enfin prendre une vie normale, avec mon amoureux. Et j'ai eu la petite larme qui est tombée. Quand on est arrivé, la chaleur nous a tout de suite tapée dessus. Les filles n'arrêtaient pas de regarder Jimmy, ce qui avait le don de m'énerver. C'est mon mec, calmez vous. 

- Taxi !

- Pour aller où ?

Jimmy donna l'adresse de la maison, et on monta dans le taxi. Je n'arrêtais pas de regarder par la fenêtre, c'était tellement beau. Les immeubles, les gens, les paysages, c'est juste incroyable. Les personnes sont en maillot de bain, sans prise de tête. Je pense me plaire ici.

- Regarde, une boite gay.

Je tourna la tête et vit cette boite, sur la droite. Elle avait l'air branché, je pense qu'on passera de bonnes soirées ici. Après une bonnes vingtaines de minutes, nous arrivâmes enfin devant la maison. Et là, c'est le choc. On est sur les hauteurs de LA, une maison juste magnifique, immense, avec piscine.

- Mais.. Comment t'as pu te payer ça ?

- Mon nouveau job je te rappelle, et mon père m'a quand même un peu aidé. C'est un nouveau départ pour tous les deux.

Je le serra dans les bras et l'embrassa. Quand nous ouvrîmes la porte, c'était juste géant. Un hall immense qui donne directement sur un salon, type urbain, qui donne sur la ville, avec cuisine ouverte. Les escaliers nous mènent sur une passerelle, et il y a un couloir, où se trouve 3 chambres, 2 salles de bains et un dressing. Enfin, de l'autre côté de la maison, il y a une petite salle de musculation. 

- Voilà notre nouvelle maison.