Chapitre 19

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- C'était trop top ! S'exclama Thomas en me sautant dessus. 

- T'aurais dû voir sa tête, ajoutais-je en riant de plus belle. 

- Mais t'es complètement folle ! S'exclama Jules sur les nerfs. T'aurais pu toucher Thomas, et on aurait fais comment ? Perdre encore un de nos hommes ? T'es vraiment idiote ma parole ! 

- Calme-toi Jules, si je l'avais pas fais c'est lui qui lui aurai fais explosé la cervelle... Thomas serait mort, alors j'ai pris la bonne décision, c'est juste que t'avais pas les couilles de le faire toi même. 

- Bon vous allez pas vous disputer maintenant. Jules, Hannah a fais ce qu'elle pensait de meilleur, et elle a eu raison, intervena Thomas en reprenant son arme. Maintenant on fait quoi ? 

- Je vais aidez Travis, Hannah, tu rentres dans cette chambre et tu ne bouges pas. Thomas, toi tu vas descendre en bas dans la cuisine, Nicolas doit avoir besoin d'aide, fit Jules en s'en allant. 

Toujours à donner des ordres celui-là, jamais de s'il te plaît. Je crois que c'est pas dans son vocabulaire. Bon maintenant que je suis dans cette chambre, je fais quoi ? Tiens, je vais faire comme dans Call Of Duty, je vais me mettre à le fenêtre, et je vais les buter, genre campeur. Tiens il n'y a plus de bruit. Ca sent pas bon tout ça. Je préfère entendre les coups de feu, que rien du tout. Ca me tracasse tout ça. De plus je peux pas sortir, sinon Jules va encore s'énerver, on va encore se disputer, et on va perdre du temps pour rien.

La porte de la chambre s'ouvrit, et je vis avec surprise que c'était Jules. Pourquoi il vient là lui ? Il doit pas aider Travis normalement ? 

- Tu fais quoi ici ? Le questionnais-je en m'approchant de lui. 

- Travis n'a pas eu besoin de moi, et j'ai pensé que tu aurais peut-être peur avec tout ça. 

- Oh tu t'inquiètes pour moi maintenant ? Mais j'en ai pas besoin Jules, je m'en sors très bien sans toi, alors tu peux retourner je ne sais où, et me laisser toute seule, merci, déclarais-je en me retournant. 

- Bah j'ai rien à faire, et vu qu'il n'y a plus vraiment de bruit, j'en déduis qu'ils ont levé le camp...

- Quoi ? C'est pas possible, on a tué personne putain ! M'écriais-je en regardant par la fenêtre. 

- Ils étaient surpris qu'on le sache, alors ils ont du partir par peur de mourir, dit-il. 

- Ouais, bah la prochaine fois, et j'espère qu'il y en aura une, je foncerai dans le tas, que tu le veuilles ou non, et je leur tirerai dessus, et je les regarderai en souriant ! Putain, ce sont de vrai fillette sérieusement ! J'étais super excité à l'idée de tous les tuer un par un, et bah non, ils sont tous parti parce qu'ils avaient trop peur. Je te jure ! J'aimerai bien voir la tête de leur chef, expliquais-je en m'asseyant sur le lit. 

- Leur chef est bien plus dure à battre. Ce n'est pas une poule mouillé lui, mais je peux te dire que si un jour tu es en face de lui, tu ne survivras pas longtemps, avoua Jules en me regardant. 

- Pourquoi ça ?

- Il est vrai... commença-t-il. 

- Désolé de vous déranger, mais c'était juste pour vous dire qu'ils sont parti, intervena Christian en nous souriant. Et aussi parce qu'il faut nettoyer la maison. 

- On y va ! 

Sérieusement après trois bonnes heures à nettoyer le sang, à déplacer les cadavres, on avait enfin fini. La maison était cline. Il ne restait plus qu'une chose à faire. Allez se coucher, parce que je suis exténuée. 

En rentrant dans ma chambre, je me suis allongée sur le lit, et j'allais m'endormir quand le téléphone sonna. 

- Allo ? 

- Hannah ! Hannah ! S'exclama ma soeur au bout du fil. 

- Noémie il se passe quoi ? 

- Papa... Hannah... il a une hache dans sa main, il me cherche dans la maison... Hannah, je t'en suppli aide moi, j'ai besoin de toi cette fois... il ne va pas se contrôler. Il va me tuer Hannah. 

- Noémie calme-toi, dis-moi dans quelle salle tu es. 

- Je suis dans ma salle de bain. Je peux pas sortir Hannah, j'arrive pas à marcher, il m'a touché à l'épaule et à la jambe, déclara-t-elle en pleurant. 

- Tu ne bouges pas d'ici, et tu n'appelles personne, pas même la police, j'arrive. 

C'était de trop. Je lui avais pourtant dis de ne pas toucher à Noémie, sinon j'allais lui retirer ses yeux un par un. Je pris mon arme posé sur mon lit, et je vis qu'il était encore chargé. Trois balles. Je suis descendue en courant, avant que Jules ne m'arrête. 

- Tu vas où à trois heures du matin ? Demanda-t-il en me regardant droit dans les yeux. 

- Ma soeur a besoin de moi, répondis-je en essayant de le pousser. 

- Je t'ai dis que tu ne devais plus la voir...

- Mon père va la tuer, alors maintenant tu bouges ton putain de cul de merde, et tu me laisses passer, parce que je te jure que je te tue aussi ! M'écriais-je en le regardant. 

- Je viens avec toi alors. 

Nous sommes sortis de la maison, et Jules a prit sa voiture. Après cinq minutes de route, nous sommes arrivés. Je suis sortie en vitesse, et je suis rentrée dans la maison. Il n'y avait personne au rez-de-chaussé. Je commençais à monter les marches, quand je le vis devant la porte de la chambre de Noémie, sa hache dans la main, essayant de la briser la porte. 

- Arrête ça papa ! M'exclamais-je en m'approchant de lui. 

- Tu veux quoi toi ? Tu veux que je te tue aussi ? Vous êtes vraiment comme votre mère, des petites putes ! 

C'en était trop. Je me suis approchée de lui, et je lui ai foutu mon poing dans sa gueule. J'ai essayé d'ouvrir la porte mais elle était fermée à clé. Mon père se releva à se moment là, sa hache dans les mains. 

- Pose ça putain ! 

Il ne m'écoutait pas. Je pris mon arme entre mes mains. Je devais le faire maintenant. Il le méritait vraiment après ce qu'il m'avait fais, ce qu'il nous avait fais. Sans que je m'y attende, il s'approcha de moi, et mis sa hache dans mon cou. Pourquoi j'arrivai pas à tirer ? C'était comme ci je ne pouvais pas. Allez Hannah ! Lève la main, et appuie. Ce n'est pas compliqué. 

- Tu ressembles tellement à ta mère, que c'en est répugnant ! Dit-il en passant son arme le long de mon bras. 

BANG ! 

SHOOT ME [Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant